Aujourd’hui, j’avais mis le cap plein sud. Dans la forêt. Une tranche qui fait 25 km de long à l’abri du vent.
Oui, c’est vrai, nous sommes gâtés d’avoir ainsi à notre portée en Alsace une forêt où l’on peut faire du vélo à l’abri du vent. C’est quand même mieux que de pédaler dans son garage sur home-trainer, non?
Mais aujourd’hui, les rafales de vent atteignaient jusqu’à 50 km/h
image météo mulhouse.com
Un vent de direction sud-ouest…Il ne fallait donc pas quitter la forêt pour conserver sa quiétude.
image météo mulhouse.com
Mais au bout de la forêt, au lieu de faire demi-tour, je me suis mis à suivre deux cyclos…curieux de voir leur itinéraire…ils quittent la forêt en direction de Bartenheim, là où les avions en approche finale nous rasent la tête…
Étonnamment, dès la sortie de Brinckheim, mes deux compères se laissent rattraper à la première bosse.
Que faire?
Je passe, timidement.
A Kappelen plus personne derrière moi.
La montée de Helfrantzkirch face au vent est très sévère, et la route de crête jusqu’à Tagsdorf est balayée par les rafales de vent.
Pour corser l’affaire, la pluie s’en mêle et il faut revêtir l’imperméable.
Terrible!
Vaincu par le vent (points 40-42), j’ai tourné à droite à l’embranchement de Zeassingue pour m’octroyer un répit.
Ouf! après la grande courbe de l’itinéraire à hauteur de Wittersdorf, j’ai enfin pu souffler avec une direction plein nord fort agréable.
Jusqu’à Mulhouse.
C’est un beau parcours à faire plutôt par beau temps et il est préférable d’emprunter la vallée du Thalbach en passant par Franken après le point 38 du circuit.
On en a tour à tour l’une et l’autre plus ou moins.
Sinon, à quoi bon rendre compte de sa journée de vélo et traduire en sémantique et en images les balades qu’on aime…et aussi dire ce qu’on aime moins et ce qui déplait carrément?
Les internautes, plus précisément les blogueurs, ont une relation narcissique avec leurs travaux dans la mesure où ils expriment leurs passions, leur ressenti à leur manière. Avec l’intention de plaire…et parfois de déplaire à ceux qui ne partagent pas nécessairement leurs vues. Continuer à lire … « Maxou et ses lecteurs »
J’ai toujours en mémoire ce collègue qui lors d’un banal discours de Président de cyclo-club me disait « on ne dit pas de mal d’un Président » alors même que je doutais de certaines mesures prises, si anodines qu’elles fussent. Continuer à lire … « On ne dit pas du mal d’un Président »
C’est un parcours exotique qui chemine pour moitié coté français et pour l’autre moitié coté allemand. Avec forêt, vigne, plat, relief des coteaux, verger, Rhin et bateaux, routes paisibles.
Il faudrait faire la fine bouche pour ne pas l’admettre: la balade au Molkenrain est une balade de qualité. Elle est touristique et physique à la fois.
«Je ne m’attendais pas du tout à ça dans mes recherches. Normalement, dans des entrevues, les gens présentent leur bon côté, et n’avouent pas nécessairement leurs comportements répréhensibles»,
Il s’appelle Israël Dumont.
Sa thèse sur les cyclos canadiens nous révèlent des choses qu’on connait ici aussi.
« …je gagnai les hauteurs de Menil-montant, et de là prenant les sentiers à travers les vignes et les prairies, je traversai jusqu’à Charonne le riant paysage qui sépare ces deux villages, puis je fis un détour pour revenir par les mêmes prairies en prenant un autre chemin. » (Jean-Jacques Rousseau)
A vélo, à cheval, en voiture, en train, en avion, en bateau, il semble que la formule se généralise: on trouve tous le temps long.
Cette maladie de la vitesse et du juste à temps fait que notre civilisation ne sait plus contempler le temps qui passe.