Toutes les fois que je vais pisser, je contemple au-dessus de ma table de nuit ta truculente portraiture et je te dis un petit bonjour (Flaub., Corresp., 1860, p.387).
J’imagine Flaubert pissant dans son vase de nuit à la lumière de la bougie…face à son miroir.
Je n’ai jamais tenté le portrait. Sauf celui-ci.
D’abord parce que c’est difficile et ensuite parce qu’avec moi ça devient vite caricatural voire même une imposture, une tromperie de soi-même.
N’ayons pas peur des maux qui nous plongent vers l’abime!
Il n’y aura rien de changé. Acheter un Lapierre ou un Batavus ou un Raleigh sera du pareil au même.
Beaucoup ignorent que les marques font construire (ou assembler) dans les mêmes usines. En fait la concentration du marché du cycle est réelle depuis longtemps.
Comme pour les voitures les fabricants de vélos se concentrent entre quelques grandes marques.
Voici les cinq premiers constructeurs-assembleurs au monde (50% du marché mondial): (source 2009)
– Merida et Accell ( NL) (Specialized,Batavus, Lapierre,…) 840M€ (chiffres d’affaires en millions d’euros)
– Mavic 100M€ (en redressement judiciaire le 2 mai 2020 et reprise par Bourrelier) (en 2021 Mavic a perdu son assistance sur le Tour au profit de Shimano)
Ce soir, une poignée de manifestants dotés de pancartes manifestent à l’entrée de la ville. C’est inédit dans ma bourgade car le mouvement antivax se limitait aux grandes agglomérations.
La gendarmerie photographie les revendications sans verbaliser.
Cette animation à l’heure du bouchon de fin de journée rompt avec la morosité ambiante.
Cela dit, on comprend que le niveau d’inquiétude augmente avec les mauvaises nouvelles, les restrictions, les inconnues quant à ce vaccin de plus en plus assimilé à une thérapie provisoire et peu convaincante…en attendant mieux.
Reste que que si cette défiance s’étend, le pouvoir aura un handicap de plus dans sa stratégie qui vise à éradiquer la pandémie. La montée en puissance de toutes sortes d’interdits ne va pas arranger les choses à la veille du jour de l’An.
Si en 2020, les retraités étaient seuls à faire les frais du confinement avec ce rond imbécile de un kilomètre, aujourd’hui c’est la population active qui morfle.
Restrictions sur les bars, les restaurants, jauge pour les spectacles. Il n’y a que la bouffe et les transports qui marchent encore.
Encore un effort président Macron!
On pourra me reprocher d’avoir délibérément titré mon billet « Antivax ». C’est plus commode que de tenter d’identifier toutes les nuances de motivation de ces manifestants. Il n’est pas impossible que des « vaccinés » manifestent aussi puisqu’ils peuvent aussi douter du bien-fondé de la politique vaccinale s’il s’avère que le vaccin n’est qu’une thérapie génique comme en atteste le professeur Perronne et non pas un moyen définitif d’éradiquer la maladie.
En attendant 2022, mon carnet de route est encore vide
Du changement chez Vélomaxou
Changer de design c’est un peu une renaissance sur la toile. Alors pour 2022, j’ai changé le thème de mon blog. Il s’appelle dorénavant twenty-sixteen. J’espère qu’il plaira.
Mon ancien thème a vécu.
J’ai vu Présidents, le film de Anne Fontaine
C’est une satire de Sarko et Hollande qui se retrouvent en Corrèze et forment un couple à l’assaut d’un nouveau quinquennat pour contrer Macron et Marine Le Pen. C’est poilant comme tout avec Jean Dujardin dans le rôle de Sarko, Gregory Gadebois dans celui de Hollande, Doria Tillier et Pacale Arbillot dans le rôle des épouses.
Alors justement 2022 qui se profile à l’horizon de nos brumes vosgiennes ne se présente pas bien du tout.
IrmaMaxou y voit le télescopage dans la vie publique d’une élection présidentielle et d’une situation épidémique qui perdure. On ne sait pas encore qui va l’emporter face à la pléthore de candidats-virus et de candidats-présidents.
Si les présidents passent, les virus ne trépassent pas. Mon toubib disait souvent « c’est viral » lorsqu’une grippette survenait et on n’en parlait plus. Mais à présent qu’on a déterré les coronavirus, la planète vibrionne. Va t-on devoir inventer de nouveaux modes de vie? changer nos rapports à l’autre durablement? changer nos modes consommation, de développement? de loisirs?…
Les démocraties planchent sur le sujet. Elles peinent. Elles peinent car ce modèle politique se prête mal à des injonctions qui mettent arbitrairement en cause les libertés individuelles et collectives. Nous ne sommes pas à l’abri d’un régime autoritaire capable de canaliser les angoisses existentielles des populations.
Je ne sais pas vous, mais moi j’ai un carnet de route 2022 encore vide.
La cause, on la connait, c’est cette nouvelle incertitude qui pèse avec la pandémie qui met à mal tous nos projets dès lors qu’ils sortent un peu du quotidien. Je ne suis pas prêt à me lancer dans un Tour de département des Vosges ou du Bas-Rhin avec mon vélo si par malheur on risque à nouveau d’être enfermé ou confiné par une cohorte de variants plus ou moins agressifs.
Pour l’heure, je sursois.
Du coté des entrepreneurs de raids à vélos, on fait comme si tout allait bien se passer. J’ai des doutes. Les cyclo-montagnardes et autres prouesses époustouflantes comme ici la Route du Silence (1200 km/20.000m) de Pascal Bride ne sont-elles sujettes encore une fois à des déconvenues désagréables pour les promoteurs et les participants?
Vidéo de présentation de la route du Silence le 15 août prochain. Des images de neige et de froid pas très engageantes pour une épreuve prévue en août.
Je veux pas être un oiseau de mauvais augure bien que la situation sanitaire soit des plus incertaines. On en voit déjà les prémisses avec beaucoup de compagnies aériennes clouées au sol du fait de la reprise de la contagiosité du virus mutant.
Influenceur à haut-risque
Certes des blogueurs influents, il en existe. Mais face aux influenceurs patentés de la toile, le blogueur est un petit joueur.
Avec mes quatre cents abonnés, je ne joue pas dans la même cour que les Youtubeurs et les Tiktokeurs de talent de la toile. Mais le jeu d’influenceur qui consiste à orienter vers l’achat de produits et de marques commerciales comporte aussi des risques comme par exemple lorsqu’on met ses enfants en scène. Les influenceurs sont rémunérés, moi pas.
Maëva Frossard, mère de famille, créatrice de « Mava chou, une maman sans tabou », une chaîne YouTube familiale de 152.000 abonnés (recettes, déco, bons plans, concours, placements de produits, boutique de vêtements en ligne) a craqué sous l’effet du cyber-harcèlement dont elle a été victime. Elle s’est suicidée.
L’éditorial est signé Michèle POUREAU-AUGUSTE. Elle n’aime pas l’internet, Michèle. Ni les blogueurs: « Les inconditionnels de la toile- cette dévoreuse insatiable-, tributaires en voyage d’une connexion pour alimenter au plus vite leur blog, se placent dans une sorte de servitude volontaire ». Il est vrai que Stevenson n’avait qu’un âne avec lui et pas d’ordi le soir. Voila qui est dit.
Joliment illustré et doté de longs récits de voyages comme j’aimerais en faire. Pas jusqu’au Sahara, tout de même! Mais la Suède, oui.
La rencontre nationale de 2022 se tiendra à Briare sur les bords de Loire du 26 au 29 mai. Pourvu que la pandémie n’entrave pas encore cette rencontre!
Le 12 juillet 2020, un cycliste a été fauché mortellement par une automobiliste sur cette portion de voie.
Accidentogène au possible, cette voie qui relie Sausheim à Kingersheim n’a jamais été correctement équipée pour la protection des cyclistes. Les économies ont toujours guidé les choix: favoriser la voiture au détriment des cyclistes. Une passerelle au-dessus de l’Ill? n’y songez-pas, c’est trop cher. Alors on fait rouler les cyclistes sur le trottoir puis le long de la route sans dispositif de protection vis à vis des voitures qui à cet endroit roulent très vite. Trop vite.
Comptabiliser ses cols à vélo, un exercice pas toujours facile
L’année n ‘est pas encore terminée et pourtant je viens d’envoyer ma liste à mon Club des Cent Cols.
C’est la règle du jeu de ce club: lister les nouveaux cols franchis avec son vélo.
Malgré les restrictions sanitaires, j’ai quand même réussi 32 cols nouveaux tout en m’interdisant d’aller dans les réunions du club où la promiscuité ne me convient pas.
J’ai voulu déclarer mes cols avec l’outil informatique du club tout nouveau. Mal m’en a pris, l’année 2020 était confondue avec l’année 2021. J’ai du rechercher tous mes cols 2021 un à un…et pourtant je ne suis pas un bleu de la saisie en ligne!
Quelques cols suisses, dans l’Hérault, un peu dans le Jura, en Moselle, dans le Haut-Rhin et dans les Vosges.
5 km/30 mn, la trottinette assure le complément de voyage une fois descendu du tram ou du train
Yves Montant la chanterait-elle? à la place de la bicyclette ? Les habitudes changent. La trottinette va t-elle supplanter le vélo en ville. J’ai encore essayé aujourd’hui. En multimodal, la trottinette a ses atouts. Elle sait se faire discrète dans le tram, elle est pliante, légère et passe inaperçue dans les commerces. Je porte la mienne en bandoulière et je la loge facilement dans une petite voiture.
Dans le tram la trottinette se fait toute petite
Le hic, c’est l’autonomie et la vitesse. Au delà de cinq kilomètres mieux vaut le vélo. La vitesse? Je l’ai mesurée à 10 ou 12 km/h. La charge transportée ? Un crochet modeste au guidon, le mieux est le sac à dos.
Le monsieur baisse sa vitre devant l’église et observe mon vélo. Vous êtes montés sans électrique ? Oui!…La grimpée par le sens interdit est redoutable. On a choisi de rentrer par l’autre coté du Lez.
Pour tout dire parcours complètement improbable consistant à remonter le Lez depuis Montpellier. Au final, on aura plus de routes ingrates que de pistes. Mais enfin, j’observe que l’agglomération fait des efforts pour les déplacements doux.
Je prends mes jambes à mon cou. C’est pas facile. Heureusement je peux me mettre en pause le temps d’avoir le feu piéton. Faut pas croire, aller au Lez ne coule pas de source. Le Lez se noie dans la ville et passe sous les autoroutes en douce. Mon jogging est automatique. Je veux dire que je me déplace en ville comme un automate. Je crains pas de perdre mes jambes en route: elles se débrouillent seules. De temps en temps j’envoie un coup de klaxon, aux jambes. Elles déconnent souvent aux feux. Elles ne savent plus arrêter alors je freine, brutalement. Les mecs au volant applaudissent. Puis le long du Lez je pense à Frêche qui voulait faire voguer des voiliers comme Robert Dhéry et son PetitBaigneur sur la Seine.Je l’aimais bien Frêche. Il avait l’envergure de Mitterrand pour tromper le petit peuple.
Trompe l’œil sur l’immeuble. C’est pour de faux, bien sûr
La vie citadine est une belle escroquerie. Il suffit d’y croire. Je vais encore y croire. Une fois.
Je me suis échappé de la métropole de l’Herault. Au col de la Tortue je suis dans mon élément. J’avais chargé un parcours sur Openrunner qui s’est avéré difficile pour moi. Des singles étroits parsemés de relances dans la roche à vif, du schiste affûté comme des couteaux qui ne pardonne pas si on chute. Je suis sorti pour me contenter des grandes pistes prévues pour la DFCI, La Défense des Forêts Contre l’Incendie. Belle vue sur la mer et sur Sète. Des réservoirs peints par des grapheurs , une piste de brousse pour avion et une tour de Guêt. Un bon bol d’air frais par grand beau temps.
J’avais écrit un billet il y a plusieurs mois sur cette invraisemblable barrière qui compliquait le passage des cyclistes au bout de la rue de la Thur. Le policier municipal m’avait rassuré : on va mettre à la place des poteaux. On a attendu longtemps mais c’est fait. J’ai des doutes sur les potelets : la nuit on ne les voit pas car la rue est mal éclairée. Il reste un buisson qui pousse au milieu de la route à araser.
Rue de la Thur, un signe de son abandon plutôt fâcheux
la collaboration marcheurs-vététistes sera t-elle entravée par les antis? (Molkenrain MBF/CV 09/21)
Après l’accident d’un vététiste de Wegscheid victime d’une planche cloutée sur son parcours (article des DNA), force est de constater que l’escalade anti-VTT continue de monter.
Je reste prudent: attendons de voir les développements de l’enquête avant d’accuser quiconque. Cependant il est clair que les détracteurs du VTT se sentent pointés du doigt.
Depuis Alsace Nature, SOS Massif Vosges…jusqu’à certaines sections locales du Club Vosgien qui sous couvert d’édiles complaisants érigent des interdits là où il n’y a pas lieu d’être.
J’en veux pour preuve les berges de la Doller entre Sentheim et Guewenheim où sur les deux rives fleurissent les fameux panneaux « interdit aux VTT »… jusqu’à Roderen ou autour du lac de Michelbach où l’on s’ingénie à dresser des chicanes infranchissables.
La fameuse loi Lalonde (avec un seul l) ne s’adresse qu’aux véhicules à moteur
Même Joseph Peter, délégué protection nature, patrimoine et paysage au CV 68 se prenait les pieds dans le tapis lorsqu’il déclarait en 2018
Nous nous inscrivons dans un cadre réglementaire. Le code forestier (art.163-6) interdit la circulation de véhicules sur les chemins de moins de deux mètres de large.
puis il poursuit
Le VTT étant un véhicule sur le plan juridique, le vététiste doit pratiquer en dehors de nos sentiers étroits, inférieurs à un mètre.
Aujourd’hui ceux qui posent des interdits feraient bien d’y réfléchir à deux fois car ils portent en germe le terrain de la discorde alors même que le VTT devient une pratique de plus en plus populaire et porteuse d’enjeux sur le plan touristique.
Vous qui aimez le VTT, vous trouverez ici la plupart de mes parcours dans mes Vosges à VTT
Respectez les marcheurs, ne cisaillez pas les sentiers, soyez aimables!
Le bouquiniste Etienne Anclin m’en a demandé trois euros et j’ai traversé la rue jusqu’au quai m’assoir sur la banquette au soleil.
Pas de vélo dans l’histoire, juste un cabo-chef qui rentre tous les soirs chez lui (un planqué, quoi!) de la caserne sur sa mobylette à guidon chromé et niveau d’huile apparent.
C’est l’histoire d’un mec qui veut se faire passer P4, ce bouquin de Perec.
Eux, c’était encore l’Algérie en 62, nous le Tchad à la 72/8.
C’est pour les ceusses qui ont connu l’armée, le ch’uis d’semaine, les chambrées, les guêtres, le pèrecent, les combienktupètesaujus?, les troubads, les faireletrou, les faire’lgrillage, les perm 36 et les 72 et les ASM le lundi (absent sans motif).
Temps de lecture 1 heure en regardant les mouettes.
J’ai rapporté Le Phare de Queffelec, Henri le père, comme pour prolonger mon séjour breton.
Au bord de la route, j’ai maladroitement croqué le phare de Trézien, juste pour m’en souvenir
La mythologie bretonne n’a plus grand chose à voir avec le tourisme de masse qui envahit les plages. Oui, si dans les supermarchés, on trouve du kouign-amann au beurre frais, du cidre bouché de Paimpol et aussi de la Robiquette, le touriste ne s’aventure guère au-delà de la gastronomie dans les profondeurs de l’histoire bretonne.
chapelle de LangroazA Saint-Martin de Bréhal, canards en plastique et stand de tir aux oiseaux
Le vélo breton n’est pas plus facile qu’ailleurs. Dès que vous empruntez la route littorale, vous devenez un grimpeur de montagne russe traversant tous les précipices des estuaires en prenant de l’élan pour remonter en face.
Mais à la différence de l’Alsace, les revêtements routiers sont bons.
A Saint-Quay, je me suis arrêté devant le port de plaisance. Songeur.
La Bretagne fait des efforts. Mais c’est un pays de bagnoles et de camions comme ailleurs. Du ruban, du ruban asphalté qui sillonne le territoire et des quatre-voies à gogo de Saint-Malo à Vannes.
Les routes secondaires sont étroites, souvent dépourvues de bas-cotés. Si votre guidon tremble, vous êtes bon pour le fossé herbeux qui cache la rocaille.
J’ai saisi le bon moment devant la « calmitude »
Route étroite, point de bande centrale! Chacun doit se débrouiller pour le croisement. Les voies centrales partagées sont donc légion et elles permettent de donner un statut au cycliste avec sa voie peinte.
Ne pas s’aventurer sur le sentier douanier avec son VTT, c’est interdit. La renaturation permanente des berges ne réserve qu’une étroite bande aux marcheurs. Pour trouver un espace VTT, il faut se référer aux communes qui disposent de terrains ad-hoc fléchés et balisés, sinon vous êtes bon pour les voies sans issues qui mènent aux champs d’artichauts. Je les ai expérimentées.
Voila ce qui se vend à Perroz-Guirec mais je n’en ai pas vu en ville
Méfiance avec les plages idylliques! à marée basse, le VTT s’il n’est pas fat-bike risque de s’enfoncer dans un sable mouvant ravageur pour les transmissions.
A Brignogan, on est tolérant avec le vélo le long du rivage, on peut circuler sans trop s’enfoncer dans les zones sablonneuses
Les stations balnéaires exultent en septembre: les sexagénaires (et plus) prennent possession des lieux.
Ils redécouvrent les joies du vélo, les sexagénaires endurcis. Le vélo électrique fait fureur là-bas. Il n’y a plus que lui. Le Croisic qui s’est longtemps battu pour empêcher l’invasion des camping-cars doit à présent faire face à des hordes de cyclistes qui prennent la grand-rue à contresens, slalomant entre voitures et piétons. La presqu’île n’a pas encore imaginé le double sens cyclable.
A Brest, la zone d’Océanopolis est favorable au vélo. Ici le Quenn Mary II en radoub et le chantier de préparation des éoliennes off-shore qui font débat.
J’ai parcouru les marais salants de Guérande sur d’improbables itinéraires en quittant La Turballe, puis je me suis perdu dans Batz-sur-Mer.
Au retour, les paludiers servaient les derniers clients avant fermeture. Un euro le kilo!
Brest a ses adeptes du vélo même si la ville n’est pas plate. Brest est bien investie dans la promotion du vélo grâce à sa jeunesse étudiante. La signalétique y est de qualité et les espaces cyclables bien délimités. Les vélos de location y sont nombreux.
A Plouarzel, chacun sa voie. Le vélo à gauche! Comme c’est bizarreVertigeLe Conquet, passerelle sur l’estuairece qui est en vente à DouarnenezDu coté de Plogoff, des sentiers balisés pour VTT (pas toujours faciles!)embarcadère pour l’ïle de Sein à Loctudy, les touristes se pressentarbres remarquables presqu’ïle du Croisic
Mes six tours de vélo bretons…
J’ai pris le VTT sans trop savoir à quoi m’attendre. La machine étant polyvalente, finalement j’ai surtout pédalé sur des routes goudronnées.
Emplacement des travaux sur sentier CV rectangle rouge/blc/rouge
Au moins cinquante participants s’étaient réunis dès sept heures trente afin d’apporter leurs efforts à la consolidation d’un chemin reliant Wattwiller au sommet du Molkenrain…dont certains venus de Gérardmer et de Saverne.
On notait aussi une délégation du club VTT de Thann.
Les organisateurs ont été un peu surpris par le succès de participation au point que les cinq chantiers prévus ont été accomplis en moins de temps que prévu.
Des chantiers pourtant conséquents puisqu’il s’agissait de doubler les trajectoires circulaires afin que marcheurs et cyclistes disposent chacun de leur propre itinéraire.
Les municipalités de Wattwiller et Uffholtz s’étaient associées à la démarche en fournissant une logistique éprouvée… et notamment la pause café et l’apéritif de fin de travaux.
Les maires des deux localités, Matthieu Ermel et Rémi Duchêne, sont venus féliciter les participants à l’issue de la matinée.
La suite en images…
Distribution des rôles au col du Herrenfluh par Arnaud Masson et Christian SchottAu moins 50 participants pressés d’en découdreDécouverte du chantier 1. Il s’agit de créer une trace dédiée aux VTT sur au moins quinze mètres de long et de restaurer des marches en parallèleUne équipe de 10 participants se mettant à défricherconsolidation de la nouvelle emprise à l’aide de troncl’aménagement prend tournure, des cailloux calés le long des troncs doivent permettent l’écoulement des eaux de ruissellement sur le versantconcertation avant finitionLle chantier 3 a fait appel à des moyens lourds. Des blocs ont été apportés sur une civière de chantier afin de structurer une courbe élargie mise en place des blocsSous l’œil de la camera de FR3les marcheurs vont disposer d’escaliers neufsaprès le damage des blocs, ratissage de la terre de jointoiementUne fois terminé, le travail rendu est du plus bel effet, à gauche les marches, à droite la piste à vélo
Essais
Rien n’a été oublié, la signalétique dédiée du chantier en atteste.
Le randonneur organise une rencontre en Alsace les 25 et 26 septembre.
Tous les sympathisants du tourisme à vélo sont les bienvenus.
Rendez-vous le samedi à 10 heures devant le camping « Le Florival » route de Soultz à Issenheim.
A programme de ces deux journées:
visite du vignoble jusqu’à Soultzmatt, Val du Pâtre, Guebwiller
visite d’Eguisheim
visite abbaye de Thierenbach, musée viticole
Rien n’est figé, on peut s’attarder là où on veut et même s’octroyer des écarts d’itinéraires (distances prévues entre 35 et 70km selon affinités) repas tiré du sac.
L’Alsace a arrêté de « fidéliser » les cigognes. On comprend pourquoi, elles se plaisent tellement qu’elles forment à présent des troupeaux de quarante à cinquante individus. Je me demande où elles logent la nuit…(ici à la sortie de Battenheim)
Ça commence a bien faire aurait dit l’autre!
En guise de contact avec mon ancien fief, j’ai commencé à errer du coté de Peugeot-Mulhouse
Muhouse, grand canal
Avec mon ami Jean convalescent, on a pris plein nord face au vent le long des maïs.
Puis à Hirtzfelden, on a changé de bord
Ancien canal
Soudain un coin sympa au cœur de cette morne plaine…
Les Vosges en arrière plan (km 45) Oben zum Rustbaumweg Fessenheim
Ces parcours s’adressent à des cyclotouristes entraînés. Ils présentent tous un intérêt touristique et sportif. Ils pourront donc contenter les visiteurs ne connaissant pas les lieux.
Thann est situé au pied du massif des Hautes-Vosges, au début de la vallée de la Thur là où la rivière a tracé jusqu’à Cernay un cône de déjection glaciaire avant de rejoindre la plaine d’Alsace. On y trouve donc beaucoup de galets dans le lit de la rivière et aussi dans les champs. Autour de la vallée un beau massif avec le Rossberg, le Thannerhubel et le Grumbachkopf…et bien sûr son magnifique vignoble du Rangen.
C’est donc une région de vélo pour les amateurs de grimpées à la condition de savoir échapper aux routes à grande circulation non protégées pour les cyclistes.
C’est pourquoi vous serez surpris de ne pas y trouver certains itinéraires pourtant attirants a priori.
Par exemple celui qui mène au fond de la vallée de la Thur, jusqu’à Kruth ou au col de Bramont, ou au col de Bussang. La piste qui y mène est vraiment désagréable et non entretenue. Mieux vaut l’éviter et éviter aussi la route départementale RD1066 (ex RN66) qui mène au col de Bussang.
En revanche il faudra tout de même l’emprunter pour aller jusqu’à Moosch où l’on peut grimper à Geishouse et redescendre par Saint-Amarin ou pour rejoindre la montée du Hundsrück par Bitschwiller.
De même que je ne vous présente pas la montée au Grand Ballon sans intérêt autre que sportif et désagréable par son trafic notamment de motos, ni le Markstein qui est moche et un plateau à touristes. Voila qui est dit!
En règle générale, il faut savoir que les infrastructures cyclables sont de mauvaise qualité et non entretenues comme par exemple la piste dite de la Thur qui va de Ensisheim à Kruth ou Urbès.
Pour le dépannage et l’entretien de son vélo, on peut s’adresser aux Cycles Mannheim, route de Roderen à Vieux-Thann qui ne me rétribue pas.
18 beaux parcours
Un choix de parcours est toujours arbitraire. J’ai choisi ceux que j’aime et qu’on peut réaliser en une demi-journée si on a l’âme d’un sportif et en une journée si l’on préfère s’attarder au cadre bucolique de la région. Je vous indiquerai toutes les choses à voir et elles sont nombreuses.
Voici donc 18 circuits de cyclotourisme qu’on empruntera à son allure habituelle et en fonction de la taille de ses mollets et aussi en fonction des sites à visiter. Ces circuits n’ont pas de vocation familiale, il ne faut pas y emmener des enfants. Par ailleurs il faut avoir une première expérience du vélo, savoir parcourir 50 à 80 km avec des dénivelées positives de 700 à 800m pour les parcours montagneux. Ces parcours sont connus de la plupart des cyclistes locaux. Il sont donc éprouvés.
cliquer sur les liens surlignés pour accéder aux détails des parcours
Les cols sont nombreux autour de Thann. Lors du confinement COVID, j’avais compté en avril dernier (2021)que Thann dans son périmètre de 10 km disposait de dix cols à droite de la vallée de la Thur (et même onze avec le col de Rimbach sur la ligne à coté de Masevaux) et douze à gauche dans le sens descendant de la rivière. De quoi faire pâlir les cencolistesde la plaine!
Il s’agit de cols à parcourir en route et VTT.
Pour les « routiers », il existe dix cols à proximité.
De quoi parler en ce lundi de chassé-croisé des juillettistes et des aoutiens?
La grande transhumance vacancière je l’ai connue, à mon heure. C’était celle d’une certaine France avide d’autos, de soleil et de rubans autoroutiers bétonnisés comme l’Esterel. Pradel se félicitait d’avoir fait passer l’autoroute sous Fourvière en plein cœur de Lyon et Borel inaugurait ses restoroutes. Une France glorieuse et de congés payés pressée d’appuyer sur le champignon de la Dauphine et de la 404.
En ce temps là, la France du nord s’invitait chez celle du sud. Les compagnies d’autoroutes comme Paris-Rhin-Rhône faisaient des merveilles avec ce ruban d’asphalte qui permettait non seulement de traverser le vignoble bourguignon en moins de deux, l’autoradio à donf, mais aussi de répandre sur la vigne les tonnes de plomb issus de nos carburateurs.
Pas grave, on le boira en novembre, le beaujolpif lesté de plomb.
Avant cela on aura le temps de vider les cubits de rosés planqués au fond du coffre lors du retour de vacances. Sous les tubas, les épuisettes et le parasol.
On a oublié de venir avec son passe dans les valises.
Qu’est-ce que j’apprends? il faut un passe pour aller au resto de la plage?
Pas facile d’arpenter les rues piétonnes de la station balnéaire, les keufs veillent au grain. Des fois qu’un virus variant venu du nord s’invite sans crier gare! Il faut donc accepter les vacances masquées…et les tests antigéniques pour assister aux attractions, aller au resto, aux spectacles. Ce n’est pas le top.
Pour les Français cigales, obtenir le passe n’aurait du être qu’une simple formalité. Mais on a préféré attendre et remettre la vaccination à la rentrée. Un peu comme dans le temps payer son tiers provisionnel au dernier moment en se rendant à la trésorerie le dernier jour et faire la queue. L’excuse du « pas assez de recul » commence à dater. Alors on cherche autre chose. Je ne sais pas moi…c’est pas sûr du tout ce machin là, la preuve, il faut une troisième dose…Voila la nouvelle raison pour ne pas se vacciner, ça sera ça à la rentrée la prochaine excuse.
Il y en a marre de tous ces refuzniks. J’ai certainement tort: je les considère comme des ânes qui vont nous mettre encore en difficulté à la rentrée avec des confinements en perspective.
On devrait leur offrir des vacances en Tunisie. Ils pourraient manifester pour avoir des respirateurs.
J’ai la vue courte. Ceux qui manifestent expriment un ressenti profond qui va bien au-delà du simple refus de la vaccination. Ils expriment une peur de l’avenir d’un monde en souffrance, celui qu’on torture, qu’on pressure, qu’on vide de sa substance et qui expire. Des cataclysmes à la pelle, des banquises qui fondent, des forêts qui se consument et des virus qui s’échappent.
Pour clore le chapitre, des abrutis fortunés qui rêvent d’exporter nos scories dans l’espace à l’aide de fusées!
La majorité silencieuse a tort
A Thann, les affiches d’Eric Zemmour fleurissent
A Mulhouse un collectif de soignants s’est constitué pour dire non aux mesures sanitaires et défiler dans la rue. Mulhouse, rappelons-le, c’est cette ville où un cluster géant s’est déclaré au début de l’épidémie.
Au lendemain d’un week-end qui a consacré la réussite de grandes manifestations contre le passe sanitaire et la vaccination obligatoire, force est de s’interroger. La majorité silencieuse a t-elle tort? je veux parler des 34 802 335 personnes ayant reçues deux doses de vaccins anti-Covid. Ceux-là ne disent rien, ils observent médusés ce déferlement des anti qui défilent au nom d’une liberté que nous leur offrons. Car s’ils peuvent défiler et défier le virus, les antivax le doivent d’abord à ceux qui ont accepté de réduire la pandémie en se vaccinant. Ne l’oublions pas !
Mais derrière cette défiance des antivax s’en cache une autre, celle qui s’oppose aux sachants, aux pouvoirs et à la rationalité. Ces dix pour cent d’opposants aux mesures sanitaires pourraient fort bien constituer l’opposition politique de demain et pousser au pouvoir un opportuniste habile capable de récupérer les rancœurs d’un pays à la dérive.
La nation louvoie et tente d’éviter les écueils comme elle peut en pleine période estivale. Un peu de masques dans les rues piétonnes, des ouvertures conditionnelles d’attractions et de restaurants, et des rapatriements métropolitains dans les réas ultra-marines qui débordent.
La rentrée dans quatre semaines va être un révélateur de l’état de la pandémie dont beaucoup croient être sortis alors qu’elle reprend sous des formes variées ça et là. Les déclarations du ministre Blanquer qui parle d’évincer les élèves non vaccinés vont alimenter une polémique qui ne cesse d’enfler. Sur ce terrain de l’information et de la communication, le gouvernement a achevé de faire la preuve de son incompétence et il risque fort de le payer cher dans un pays chauffé à blanc.
Un bouquin pour l’été
Louis Nucera est mort là.
Mes rayons de soleil (Louis Nucera) ed. Grasset
Louis Nucera peut vous faire voyager tout en restant chez vous.
Les montagnes sont d’un charisme exigeant. Nul miroir aux alouettes ne vient berner ceux qui les aiment. Elles jouent cartes sur table. Dans Peyresourde, les rampes de Saint-Aventin, de Garin, renseignent sur ces espaces où il est impossible de rendre responsables les autres de ses faiblesses.
Je n’ai pas l’expérience des Pyrénées comme pouvait l’avoir Louis Nucera. Mais ses lectures me font du bien.
Louis Nucera est mort fauché par une voiture le 9 août 2000 à Carros non loin de chez lui.
Je ne sais plus combien de cols j’ai franchi aujourd’hui. Il faut se référer à la trace prévue. Je l’ai réalisée à quelques variantes près. Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/r/12941028
J’ai hésité, sans ailes
Le Klemberg est l’autre montagne de Saint-Dié. Très bien signalée. Mais je suis mon gps! Beaucoup de poussées. De la roche évidemment, du beau grès des Vosges. Et des rochers remarquables en nombre.
C’est tentant une piste d’envol depuis le Klemberg
Pour terminer, je me suis arrêté à Lesseux à la sortie du tunnel de Ste Marie pour 4 collinets.Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/r/12941390
Je pars de La Salle près de Saint-Dié des Vosges. Huit cols au programme sur le chemin des Crêtes. Un peu plan-plan ce parcours. Après le col du Repos bien nommé je chemine sur un sentier caillouteux puis c’est goudronné. Je termine par le col des Jumeaux, un site agréable. 35 km et 500m. Pique nique sous la pluie.