Crash-test lunettes

Aujourd’hui à la faveur d’un radoucissement, je tente un 10 km en CAP et je fais un aller-retour Thann/Cernay

La chute est une aventure

En course à pied, je suis aussi capable de tomber, comme à vélo. Je suis donc un chuteur polyvalent, pourrait-on dire. J’imagine ne pas être le seul à prendre une gamelle de temps à autre. La chute s’apprend, c’est même un art en sport martial.

Pour moi qui ne cherche pas la difficulté en terme topographique, ma chute du jour est à plat. Sans aspérités particulières et sur un sol mi-terreux, mi- caillouteux. Bref une chute fastoche comme on peut la rêver…mais une chute martiale tout de même.

Le problème, c’est qu’on n’a pas de détecteur de chute avec nous, donc la chute ne prévient pas. Ah si on avait un gadget sophistiqué qui nous dise « attention tu vas te casser la gueule! » son inventeur ferait fortune, sans doute.

une pompe bienvenue au bike-park de Cernay permet de remplir la gourde

ça secoue les neurones

Mais là, non! Je me suis ramassé brutalement de tout mon long en trébuchant. Le cerveau tombe de haut et ça secoue les neurones qui sur le coup ne sont pas contents. Comme toujours je me relève fissa pour voir si personne ne m’a vu tomber. Dans la fraction de seconde, j’ai vu mes lunettes voler…elles ne sont donc plus sur mon nez. Je cherche…et ça me rappelle une ancienne chute à VTT en 2016 où je suis retourné le lendemain avec un râteau pour les chercher dans la broussaille.

Où sont passées mes lunettes?

Aujourd’hui encore, je ne trouve pas mes lunettes. Mais je sens sous mon pied une résistance. Ce sont mes lunettes en acier chirurgical qui couinent sous la douleur.

Macadam cowboy

Derrière le Centre de Tri Postal, un gros arbre barre le sentier botanique. Demi-tour, je prends la ZI et je retrouve le macadam. Je sais tirer les enseignements de mes chutes, elles ont souvent le signe de la fatigue accumulée. Je suis conscient que courir 10 ou 11km n’est pas facile car je mobilise énormément de mon potentiel physique avec un cardio à 140 permanent pendant 80 minutes. En CAP, j’ai une démarche saccadée et je ne lève pas assez les pieds; en fait je dois courir avec un faible bagage musculaire et un handicap de poids qui m’empêche d’être plus aérien dans ma foulée. Je dois apprendre à courir avec mes tares et sans trop d’ambition.

Sur le macadam, je suis plus à l’aise. Je suis un macadam cowboy.

Au km 11, je suis au coin de ma rue. Raz le bol, je marche.

Canicule et course à pied

revégétaliser ce qui peut encore l’être en ville

Les effets de la canicule

Aujourd’hui à 11 heures, le thermomètre affiche 31°C sous abri à Thann…et l’on annonce jusqu’à 38!

Pourtant la canicule n’est pas encore là: pour y parvenir en France, il faut trois jours consécutifs de fortes chaleurs ET que la température ne baisse pas en-dessous d’un certain seuil la nuit. Mais la canicule n’a pas la même définition selon les régions. A Paris, c’est 31°C le jour et 21°C la nuit, alors qu’à Marseille c’est au moins 36 °C le jour et 24 °C la nuit.

Les villes sont les premières concernées par le réchauffement climatique. Normal, elles ont tout bétonné et macadamisé.

Alors chacun y va de sa solution pour se protéger des épisodes caniculaires. Quand je cours en ville, je choisi le coté de la rue abrité par de l’ombre autant que possible.

Il faut revégétaliser en ville, c’est la première méthode trouvée pour se protéger. Planter des arbres au milieu des chaussées trop larges, équiper les toits, ne rien laisser en surface capable de réverbérer.

Tout ça va coûter plusieurs milliards et entraîner une révision de nos modes de vie, fatalement…puisque nous avons pris beaucoup de retard dans les bonnes mesures visant à diminuer drastiquement l’effet de serre de la planète.

Gare à la déshydratation!

Les sportifs se protègent eux-aussi. Ils font du vélo plus tôt le matin…et il n’oublient pas de boire pour compenser la transpiration. Un « bon » sportif sait tout ça. En revanche, je croise parfois des gens peu protégés.

35 mn de course seulement

J’avais fait mon vélo hier, alors ce matin je me suis contenté d’une course à pied de 5 km selon mon parcours habituel. A mi-parcours, j’ai bu 12 cl (soit un verre) d’eau emporté avec moi. Tout juste assez pour ne pas avoir la bouche sèche. Avoir la bouche sèche est le premier signe qu’il faut boire et il est même mieux de boire avant. Tête couverte évidemment.

Huit pulsations de plus

Courir le long du vignoble présente quelques inconvénients

Avec une telle température, mon rythme cardiaque s’élève de huit pulsations supplémentaires à la minute (147 au lieu de 139). Il ne faut donc pas trop abuser de sa forme relative et se croire insensible à la chaleur.

Courir en ville comme je le fais n’est pas forcément la meilleure formule car je respire, outre de l’ozone, beaucoup de polluants, de micro-particules qui se recombinent entre-elles sous l’effet de la chaleur, sans parler des pesticides des vignerons qui ce matin aspergeaient leurs vignes du Rangen.

En 2008, on traitait encore le Rangen avec un hélico…

Balades en Morvan

Le Morvan occupe un grand massif forestier aux confins des départements de la Côte-d’Or, de la Nièvre, de Saône-et-Loire et de l’Yonne, 

Depuis 2012, je n’étais pas retourné dans le Morvan.

J’y avais alors accompli le Brevet Cyclo Montagnard en deux jours. Cette année là 930 inscrits pour pédaler sous la flotte. voir aussi ici BCMF, un bon cru

Je n’étais pas très fier d’avoir osé intituler un billet Château-Chinon, son vin et sa flotte qui me vaut encore aujourd’hui de nombreux lecteurs interpellés pas ce titre qui prétend qu’on cultive la vigne dans le Morvan et en particulier à Château-Chinon.

Mais je ne me suis trompé qu’à moitié car à Vézelay (qui participe aussi du Morvan), on cultive 100 ha de vignes nouvelles depuis que le phylloxéra a anéanti les 1000 ha d’alors au XIXème siècle.

Je ne serais pas complet si je n’évoquais pas cette escapade en 2001 avec mon club ACRM de Mulhouse où déjà j’avais dû avoir le moral en berne puisque j’avais enfilé des sacs plastique sous mes chaussettes pour me protéger de la pluie.

Je retourne donc dans le Morvan à titre touristique sans but aucun de concourir à je ne sais quelle excellence.

Le lac des Settons

Le lac des Settons (360 ha) date du milieu du XIXème, il est celui que je préfère: il est accueillant pour les touristes car on peut le parcourir à pied sur toute sa périphérie, soit 14 kilomètres.

le barrage du lac des Settons

A l’origine, le lac a été édifié pour faciliter les flottage du bois par la rivière en direction de Paris. Le bois acheté par les marchands parisiens était coupé en tronçons de 1.14m de long, marqué puis jeté à la rivière La Cure. En aval des lacs et étangs, toute la famille morvandelle était employée sur le flottage 

Le Morvan ce sont des chênes et des hêtres avant tout. Mais la sylviculture cherche à y implanter le sapin Nordmann (pour Noël), ce qui n’est pas sans susciter la désapprobation des écologistes.

le tour du lac en 3h30 à pied

Ouroux-en-Morvan

le lac d’Ouroux

Avoir son lac pour une commune morvandelle est un plus touristique. C’est le cas d’Ouroux-en-Morvan. Une façon de capter un peu de touristes entre Les Settons et Panessière alors même que le pays souffre de sa désertification. Beaucoup de maisons semblent à l’abandon et les enseignes de commerces fermés sont légion.

Château-Chinon

l’hôtel Au Vieux Morvan où séjournait François Mitterrand

Je n’ai pas de chance; à chaque fois il pleut à Château-Chinon. Mon parapluie se retournera plusieurs fois en grimpant jusqu’au calvaire d’où l’on ne verra rien de la ville noyée dans la brume.

notre guide à la table d’observation

Un chat errant nous accompagnera jusqu’à la table d’orientation avec bienveillance. Puis lors du retour, il nous quittera en se dissimulant dans un fourré.

panorama du calvaire

On peut louer pour 89 euros la chambre 15 occupée par François Mitterrand entre 1962 et 1981, si l’on est fan et soucieux de communiquer avec l’au-delà et la spiritualité du personnage.

Le lac Pannecière-Chaumard

l’école de Chaumard, un modèle du genre

Ce lac est plus récent que Les Settons. Construit dans le milieu du XXème siècle, il occupe 520 ha et sert à protéger Paris des crues causées par l’Yonne et la Seine. On y produit aussi de l’électricité.

Je prends mon VTT pour rejoindre deux cols en face du lac

Peu facile d’accès et peu d’équipements touristiques. J’en ai profité pour aller glaner deux petits cols à proximité avec mon VTT. A pied pas de chemin hors la route.

je franchirai le barrage de Pannecière long de 350m muni de 12 contreforts multivoutes
Deux mini-collinets au lac de Pannecière, le Pas du Creux à 367m et le Pas de Saint-Martin à 474m
le premier col (le Pas du Creux) me conduit dans un chemin herbeux peu passager si ce n’est par l’agriculteur du lieu.

Vézelay

j’aborde Vézelay à pied depuis Saint-Père. De quoi ne pas encombrer la cité.
montée à la basilique

Il ne faut pas manquer Vézelay dans la partie septentrionale du Morvan.

  • la basilique Sainte-Marie-Madeleine  (XII siècle)
architecture romane du XIIème siècle
  • la colline classée au patrimoine mondial de l’humanité, elle est le point de départ de l’une des principales voies de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

C’est donc en pèlerin que je me rends à Vézelay au départ du village voisin, soit à peine 4 km aller et retour. On n’échappe pas à la rue Saint-Pierre et à ses boutiques avant de rejoindre la basilique.

Autun

J’ai été conquis par Autun (13000 hab.) en Saône et Loire. Son cadre de verdure rappelle les Vosges. Mais Autun dispose aussi d’un potentiel architectural, les remparts gallo-romains le long du cimetière, son théâtre romain, sa cathédrale Saint-Lazare, son lycée militaire.

Le Plan d’Eau du Vallon aux portes de la ville est aussi un atout touristique.

je m’offre le tour du plan d’eau en CAP (course à pied)

Je monterai voir la Pierre de Couhard, pyramide à l’origine discutée et en mauvais état.

montée à la pierre de Couhard par le chemin creux
la pierre de Couhard ressemble à un gros soufflé dégonflé passé de 32 mètres de hauteur à seulement 22 sous le poids des ans

Curieusement, pas de vélos à Autun!

Tour habituel

La Thur à Thann

Je me suis couché de bonne heure. Comme Proust.

Et je ne me suis pas mouché comme la nuit précédente à chaque demi-heure. A trois heures, le tonnerre. A six heures, l’averse.

Mon tour habituel consiste à rejoindre le centre-ville à deux kilomètres à vol d’oiseau, puis je rentre. Ce qui me fait cinq kilomètres. Ne pas se méprendre: ma ville habite la campagne, ce n’est qu’un gros bourg décati depuis que le Moyen-Âge l’a abandonné. Depuis, c’est devenu un refuge de rurbains, une excroissance au bout d’une voie rapide qui s’étrangle pour traverser la vallée. Sûr que si les locaux me lisent, je me faire incendier. Mais ils ne me lisent pas.

J’ai repris ma route en CAP (abréviation de course à pied). Un tour de ville où la biennale photo s’expose. Dès le départ, ma trachée brûle; je m’en accommode avec une giclée de corticoïde avant le départ.

J’ai à la main la petite gourde de 17cl. De quoi me désaltérer à mi-chemin. Je progresse lentement dans ma technique de course. Je teste des choses grapillées sur le net. Fractionné ou pas? les avis divergent. Moi, je stoppe le chrono et je marche sur 50 ou 100 mètres. Puis je repars.

J’ai une allure de course régulière (zone grise), j’évite les excès. Mon rythme cardio (rouge) semble surpris au départ, puis se stabilise

Puis j’ai zigzagué à travers le nouveau marché.

Je consulte les nouvelles à l’ordi un Kleenex sur la tête pendant que j’éponge le bureau qui ruisselle.

Je suis vanné comme si j’avais couru un 10 km.

Trente-cinq minutes pour évacuer le stress qu’on accumule, dit-on. C’est dommage, je n’arrive pas à en saisir une miette au passage pour voir à quoi ça ressemble, le stress.

Ma course à pied du jour

Je suis vite allé expérimenter mes deux gourdes en ceinture ce matin. Pour ne pas paraître ridicule avec mes mini-bidons de 170ml, j’ai allongé le parcours habituel et j’ai fait dix bornes. J’ai géré ma conso d’eau comme si j’étais dans le désert car avec 35 cl, il faut savoir être économe. Garmin chiffre à 750 kcal mon heure de course. A titre de comparaison c’est presque autant que 50 km de vélo avec 1200 de D+

Evidemment, pouvoir allonger sa course permet de mettre en perspective de nouveaux tracés, plus variés.

J’en profite même si ma foulée est saccadée, certainement peu élégante. Mais après tout, je m’en moque tant que je suis en rase campagne.

Running Belt

tour de taille jusqu’à 119cm. Ouf! Un bidon pour la limonade et un pour la bière

Cinq kilomètres sans boire, je sais faire. Mais avec dix kilomètres, il me faut boire. J’ai donc ajouté à mon maigre bagage un Running Belt, en français une ceinture de course, avec two drink bottles soit deux micro-gourdes de 170ml. Le sport sans connaître l’anglais, impossible. Surtout si on veut être finisher

J’ai vaguement cherché sur le net, mais rien en-dessous de 15€.

Cet après-midi, magasin Action à Wittelsheim (68).

Je rentre dans le magasin. Deux jeunes choisissent de remplacer leur cordon de smartphone. On prend le blister, on le déchire et le cordon rentre dans la poche, le blister va au sol.

Personne ne dit mot. Même pas moi. Trop peur de me faire casser la figure. D’ailleurs les braves femmes chargées des rayons font ne sorte de ne rien voir.

Je suis un peu déstabilisé par la façon de procéder. Passons!

Moi, j’ai trouvé mon bonheur avec cette ceinture dont le prix dissuade toute concurrence, 3.99 euros. Mais j’ai osé payer.

Un dix d’Ascension

Donne-lui tout de même à boire (V.Hugo) Je crache tellement sec que la bave colle au menton (chut!)

J’ai pris la route, plus exactement le trottoir jusqu’à la route de Cernay à Vieux-Thann, puis la piste cyclable.

Un 10km de running pour moi c’est une défonce d’une heure qui me coûte aujourd’hui 850 kcal soit l’équivalent de 50 bornes de vélo et 1200m de déniv

Au Bike-Park de Cernay, j’avais atteint mes cinq kilomètres habituels.

Une pause, puis je repars par le sentier botanique le long de la Thur. Je suis peu habitué à ce type de sol. La petite rigole dépourvue d’herbe au centre du chemin n’est pas confortable. Finalement j’opte pour l’herbe, c’est plus doux au pied mais je crains l’entorse. Deux jeunes à VTT arrivant face à moi caché par la Renouée du Japon manquent de me percuter dans le virage.

Au km 7, je suis à hauteur du centre de tri postal de Vieux-Thann. Je commence à puiser dans mes maigres réserves en surveillant mon rythme. Je sens que ma carcasse pèse et que l’ensemble du personnage est brinquebalant et désarticulé. Un vrai guignol!

Devant le lycée, je trébuche (sur rien!) et je manque de m’affaler, signe de fatigue manifeste.

J’espère pouvoir être plus à l’aise la fois prochaine. C’est clair qu’avec cinq kilos de moins je ferais des merveilles.

Je n’ai pas affiché le cardio pendant toute l’heure, le seul moyen de ne pas me faire peur (avec 150 pls de moyenne à l’arrivée)

C’est mon deuxième 10 kilomètres. Je suis content car je tiens les 7mn/km comme si je courais le cinq habituel.

https://www.openrunner.com/r/14840604
C’est mon deuxième 10 kilomètres. D’habitude je « tourne » sur cinq km

Lors du premier, le 3 juillet 2021, j’ai dû beaucoup marcher si j’en juge par le graphe de l’allure où l’on compte neuf arrêts au moins.

10km du 3 juillet 2021. Au moins neuf arrêts

Je suis dans un groupe Facebook très sympa qui me motive et où l’on rencontre de véritables « pointures »

Otarie

Un parcours en forme d’otarie

Aujourd’hui, j’ai fait un kilomètre de plus pour varier mes itinéraires habituels qui font plutôt cinq. Une fois à la maison, j’attends la fin du processus de transpiration.

Sur la balance, j’accuse 800 grammes de perte de poids en 42 minutes!

Il fait 26°C et cela me semble beaucoup pour un mois de mai.

J’ai rejoint un groupe Facebook qui s’appelle Progresser en course à pied . Les membres y sont très bons et certains des compétiteurs confirmés.

Le fractionné imposé

Lorsque j’ai commencé le jogging, on m’a déconseillé le fractionné, c’est à dire alterner marche et course.

On m’a proposé de courir moins vite sans m’arrêter.

Données cartographiques ©2022 Google

Mais je ne peux plus faire ça actuellement, alors je m’arrête et je marche sur 50 mètres. Trop lourd, trop tout…et un cardio toujours trop haut (145bpm) soit 10 puls de plus qu’il y a un an. J’arrive à avoir la trouille à force.

Six fractionnements sur cinq kilomètres. Je pourrais dire moins un à 13mn 20 pour relacer une chaussure. Mais ça fait toujours au moins cinq fractionnements et, pas de bol, les deux feux de la RD étaient au vert pour moi.

Cinq kilomètres

Je me suis habitué à courir cinq kilomètres. Au-delà je sens la fatigue. Aujourd’hui j’ai testé l’aller-retour jusqu’à la ferme d’Aspach. J’ai juste la distance recherchée. Le tronçon de Vieux-Thann à Leimbach est dangereux car nous n’avons pas de place sur l’accotement. Je progresse face aux voitures pour les voir arriver et me ranger sur le bas-côté.

Je module mon rythme pour régler le cardio. Je croise des cyclos, d’autres me dépassent. Et aussi deux voitures qui n’ont rien à faire là alors qu’on croit pouvoir être en paix sur ce chemin de Leimbach

au bout de 15 minutes de course mon cardio se stabilise autour de 140

Le capteur de ma Forunner 235 pédale au démarrage. C’est pénible car il affiche des cardios délirants jusqu’à 270 et parfois ne revient pas à la normale.

Equidés

J’ai décidé de marcher jusqu’à eux. Puis je les ai observés. Ils font preuve de quiétude, à l’insu du destin de la planète. Ils ont bien raison.

Enfin je suis parti gambader dans la forêt.

5km à coté de Sentheim. Non loin de la chapelle des Bouleaux

Croissant

Un croissant pédestre à Schweighouse, montre au poignet. Cinq kilomètres en forêt. J’ai commencé par le parcours de santé, puis une boucle le long de la D83. Retour à la salle des fêtes.

C’était le sport du jour.

Mise en scène

Finalement, il va faire beau toute la journée. J’aurais pu me dispenser de courir ce matin.

Circonvolution

Je circonvole autour de Vieux-Thann et je rentre.

C’est dur.

Pourquoi tu le fais alors si c’est dur?

Comme ça. Pour être maso. Je me demande si le sports faciles existent…je ne sais pas moi. Par facile j’entends des sports qui ne font pas suer le burnous. Mais alors si vous en connaissez, dites le moi.

Ville et campagne

un tour vers le parcours Vita à Leimbach après avoir grimpé la rue du Panorama

C’est vrai que c’est un privilège d’être à la ville et à la campagne à la fois sans devoir prendre sa voiture; on peut varier ses parcours pédestres et y mettre un peu de trottoir et un peu de chemin forestier.

C’est ce que j’ai fait aujourd’hui. Je suis moins à l’aise dans les chemins pentus et gras. J’ai la hantise de la chute ou de la cheville tordue.

J’ai quand même arrêté le cardio car il s’affolait…et moi aussi. J’ai affiché l’écran distance et allure à la place.

Comme j’ai dépassé les 5 km habituels rien que pour voir, j’ai ressenti la fatigue sur les 2 km supplémentaires, une sorte de lassitude et de fatigue pour porter ma carcasse. Garmin m’attribue 615 kcal en plus de mon objectif quotidien à ne pas dépasser.

Pour qui vais-je voter?

Courir dans la zone industrielle me change de la ville

Des usines à la campagne, il en faut. A force d’avoir tout refilé aux Chinois, on n’a plus rien à fabriquer. Ceux qui nous ont vendu la France des Services nous ont trompés…et le résultat, on le connait, on importe tout même notre bouffe! Peugeot et Renault fricotent avec les Chinois. Si j’étais au pouvoir je poursuivrais les dirigeants pour intelligence avec l’ennemi. Mais je ne suis pas au pouvoir, vous pouvez donc dormir sur vos deux oreilles. Même les sourds! C’est pour ça que le programme du candidat communiste Fabien Roussel me convient car avec lui on pourrait rétablir la dictature du prolétariat qui nous fait tant défaut. La France au monde du travail, pas à la finance! Vous le voyez, j’entre modestement dans la campagne. Mais avec fracas.

Pour qui vais-je voter?

C’est embarrassant de voter pour un Président dont découlera tout notre avenir politique, social et économique pendant cinq ans. Surtout si ce n’est pas le bon, c’est à dire le sien! C’est l’inconvénient de la Veme République construite sur mesure pour De Gaulle et ses députés godillots du RPR. Notre République continuera donc d’être monarchique avec son prélat de droit divin à sa tête et ses députés recrutés sur dossier. Mélenchon est tenté par la Sixième, mai s’il était élu, ce qui est peu probable, démissionnerait-il?

A ce sujet, ôtons un doute: je n’ai jamais caché mon engagement politique, je suis pour une gauche radicale et la gauche ne peut être qu’en rupture avec le capitalisme.

On ne peut donc m’accuser d’être un cryptocommuniste.

Ça semble primaire comme résumé. Cependant, je suis toujours stupéfait de voir comment les jeunes générations adhérent à des « valeurs formatées et en kit » sans aucune attache ni en cohérence avec l’histoire politique. Il ne me reste donc sur l’échiquier de la Présidentielle que le choix de Mélenchon, de Roussel et de Poutou. Vivre avec ses utopies, ça ne me dérange aucunement...c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je n’irai pas voter au deuxième tour, sûr que mon tiercé sera loin derrière la meute.

Mélenchon depuis qu’il s’est engagé à réduire le nucléaire n’a plus la cote avec moi. Je suis pour la défense des monopoles et la renationalisation de tout le secteur public industriel ( énergies, télécommunications, transport ferroviaire et voies autoroutières)

J’ai un extrême méfiance envers les écolos car ils ne sont pas en rupture avec le capitalisme. C’est un signe inquiétant.

ZI d’Aspach-Michelbach, c’est une mini-zone qui n’a rien à voir avec les grands centres industriels

Les joggeurs y sont à l’aise avec un grand trottoir d’au moins trois mètres de large sans personne et dont la fine couche de macadam disparait au fil du temps. Dans vingt ans, vous pourrez revenir, les trottoirs seront des friches car en France on ne finance que le premier investissement. Il n’existe pas de budget d’entretien rien que pour des joggeurs. Pas davantage de camions, les usines sont paisibles, sans fumées et sans bruits. On doit y travailler de la feutrine.

Pour le retour, j’opte pour le chemin rural qui longe l’Ochsenfeld

L’Ochsenfeld (champ aux boeufs) est un lieu-dit qui abrite une immense zone de retraitement des terres polluées de l’usine Seveso de Thann (La pollution au chlorure de la nappe phréatique de l’Ochsenfeld en est un des aspects préoccupants.)

Le lieu n’a donc plus rien à voir avec les paysans venus vendre leurs bœufs aux citadins et maquignons.

j’ai tellement galéré avec ce Mont Saint Michel que je me suis promis d’en peindre un autre

Au total, j’ai fait six kilomètres. Bien assez pour ma carcasse et pour me sentir bien dans ma peau et …dans ma tête. Il est vrai qu’à seize heures au moment de faire le bilan de mon emploi du temps, je suis parfois pris d’une honte secrète et indicible générée par mon oisiveté. Lorsque j’étais encore en activité, ma journée était rythmée par des post-it, la liste était préparée la veille et je biffais au fur et mesure mes opérations. Puis quand l’informatique est arrivée, j’ai eu le Palm III-C un agenda offert par la direction mais pas encore connecté. De la rigueur avant toute chose!

Avec l’âge venant, je me demande parfois quelle saleté pourra ternir mon quotidien. On pense tout de suite à la Covid par les temps qui courent. Mais je crains aussi parfois un délabrement mental insidieux. La perte des mots parfois m’inquiète et je me rends compte du grand désarroi de ceux qui ont la conscience défaillante.

J’écoutais l’autre jour à la TV Luc Ferry, l’ancien ministre et philosophe, dire que ses anniversaires lui signifiaient encore une année de moins à vivre et qu’il était plus facile d’entamer un compte à rebours à partir d’un certain âge sans trop en faire état. Comme il a raison. Surtout qu’à la fin je n’aurai pas de rédemption; ma valeur de reprise n’attirera pas grand monde dans l’au-delà.

Mental

Ce sont les premiers pas qui comptent.

Un superman de la discipline dirait que je joue les chochottes. Et pourtant vous ne pouvez pas vous imaginer comme je stresse avant de partir et en enfilant ma tenue de joggeur.

C’est le mental qui en décide, d’abord se convaincre de sortir sinon ma journée sera ratée. Rompre avec la monotonie du retraité qui se laisse vivre, c’est mon but. On dirait être disruptif aujourd’hui pour employer un terme à la mode.

Rien pourtant d’extraordinaire, je ne cours que pendant quarante minutes. Mais quarante minutes à transporter ma carcasse habituellement sur la selle, c’est long et physique à la fois.

Je ne sais pas quelle image je donne de moi en croisant quelques promeneurs, mais l’image qu’ils me renvoient m’interroge, ils semblent surpris de voir « un vieux » courir. Dans notre société les stéréotypes ont la peau dure.

En descendant le long du Rangen, j’ai accéléré modérément. Pour voir comment se comporte mon rythme. Tout content d’atteindre le kilomètre en sept minutes.

La gloire du solitaire.

Allez les jeunes!

A vingt ans, ce genre de joujou n’existait pas

Faut pas déprimer.

En gros les vieux nous font chier. Ils vivent chichement avec tout le pognon qu’ils ont détourné aux jeunes générations.

C’est l’idée répandue.

Moi je me fais tout petit pour passer à travers l’orage. J’ai grandi certainement en profitant des trente Glorieuses mais est-ce ma faute?

Si je fais le bilan, j’ai commencé avec peu de choses, c’est à dire rien. Je n’ai pas le sentiment d’avoir volé quiconque même si j’ai bénéficié d’un statut intéressant par la suite, un des statuts vilipendés aujourd’hui.

Manifestement détruire les conquêtes sociales de l’après-guerre, c’est dans l’air du temps. Sait-on mieux faire aujourd’hui? Effectivement tous les smicards sont devenus des collaborateurs du grand capital et ça leur fait chaud au cœur, aux smicards.

J’ai enfilé mon jogging et j’ai couru. Comme un fou. A péter une durite!

Why does my garmin only write in English?

Mon site sauveur

Trente minutes de course à pied ce matin.

Une heure au retour pour recoller les morceaux de ma montre Garmin qui ne s’exprime plus qu’en anglais.

C’est délicat ces petites bêtes de GPS.

J’ai fini par donner ma langue au chat.

J’ai cherché sur les tutos pourquoi je n’avais plus ma langue. Ce n’est qu’après avoir épuisé tous les reset du plus simple au plus brutal que je me suis rendu à l’évidence: ma montre avait profité du Nouvel An pour filer à l’anglaise.

Après la sieste, j’ai tapé sur Google:

remettre-francais-montre-garmin-bloquee-anglais

C’était mon dernier salut. Et j’ai découvert qu’un site nommé Focus comportait un article Remettre en français une montre Garmin bloquée en anglais (édition 2017)

image Focus (une seule langue au compteur)

Ainsi donc le problème ne serait pas nouveau; depuis 2017 au moins, les Garmin auraient tendance à perdre la langue française. En France, tout fout le camp.

Donc Focus m’a rappelé que sur l’appli Garmin Connect, il existe dans le champ « outils et contenu » un fichier de langues à cliquer au choix dont le Français figure en bonne place entre l’Español et le… Hrvatsky (!)

Hourra!

Merci à Nakan.ch de Focus. L’adresse de Focus est ici

Je n’ai pas trouvé « reprendre » en Anglais. J’ai appuyé sur « résume » alors ma course a été tronçonnée.

La tête et les jambes

C’était Pierre Bellemare qui en 1960 animait le jeu télévisé « la tête et les jambes ». Lorsque l’intello de service ne savait pas répondre à la question, un athlète en maillot devait rattraper les points perdus.

Il n’y a eu semble t-il qu’un candidat appelé à concourir à la fois avec sa tête et ses jambes: Laurent Fabius avec l’équitation choisie comme sport. Il fallait donc avoir le bon cheval en plus du bon jockey Fabius.

Moi quand je cours, je pense à tout en même temps. D’abord à ne pas me casser la gueule en changeant de trottoir ou à ne pas me faire charger sur le capot d’une bagnole.

Une fois que mon cerveau reptilien assure la gestion de ma carcasse en mouvement, j’ai encore quelques emplacements de cerveau disponible, comme aurait dit Patrick Le Lay, pour penser à autre chose. Pas des choses trop intellos!

De temps en temps, je régule le rythme cardiaque, je regarde la Garmin au poignet et quand ça s’emballe, je baisse la pression, un peu comme le machiniste d’une loco à vapeur.

Régler sa cadence de course en fonction de son rythme cardiaque. La cadence de course c’est le nombre de pas par minute (ppm) Avec une moyenne de 156 pas par minute sur le plat, j’obtiens un rythme cardiaque de 136 pulsations.

Loin devant, un promeneur se dessine…tandis que j’en dépasse un autre. Il se tourne vers moi, je le salue…j’aborde le promeneur en face, il est accompagné d’un petit chien. Il aboie comme s’il était apeuré puis se calme, rassuré par son maître.

Le petit chemin qui monte en pente douce dans les vignes du Rangen, je l’ai repéré; j’aimerais le faire une autre fois rien que pour prendre un peu de hauteur. Mais je redoute cet effort. Monter à pied, ce serait hors jeu. Quel orgueil mal placé!

J’allonge un peu le tour en passant par le chemin du Zehnthof de Vieux-Thann.

Aujourd’hui, j’ai couru presque 6 km. Bien assez pour me rendre satisfait.

Activité quotidienne ou bien sport de course, la “petite reine” se positionne devant la course à pied (23%) avec 29% des souhaits de pratique sportive. (source)

Un tour de Thur

Pour faire mon jogging « décentralisé », je prends mon vélo et je l’attache en lieu sûr devant le centre de tri de la Poste à Vieux-Thann. En lieu sûr? finalement je n’en sais rien.

C’est un samedi pluvieux qui s’annonce. Alors je prends mes pompes à mon cou et je fais un tour de Thur à pinces. C’est la première fois que je fais ce tour à pied. Chemin à l’aller, piste pour le retour. Un circuit qui fait juste 5 km et qui me convient.

Je n’ai pas l’expérience du terrain mou; je redoute les ornières.

J’aborde une dame dans le bois. Elle sursaute, elle a eu peur. Le chien m’emboite le pas, il est tout content de courir avec moi. La propriétaire l’appelle, mais non, le chien court toujours. Il me saute dessus, tout en joie. La dame sort son sifflet pour rappeler son chien…il avise un joggeuse qui me suit et se met à courir avec elle. J’ai entendu longtemps le sifflet.

Il y a vraiment des gens incapables de contrôler leurs bêtes. Mais celui-là était gentil, heureusement.

Le phénomène « chien », c’en est un, ne cesse de me surprendre. On ne trouve plus beaucoup de promeneurs sans chien(s). Dès lors je m’interroge, le chien a t-il suscité la promenade de gens habituellement sédentaires? Si oui tant mieux.

Dans mon enfance j’ai eu des chiens, les animaux ne me gênent pas dès lors que leurs maîtres savent se faire obéir en prenant soin des autres usagers. Ce n’est pas toujours le cas. A vélo une chute par la faute d’un animal peut être dramatique. Les propriétaires en sont-ils conscients?

Cela dit, détrompons-nous: en dix ans le nombre de chiens a reculé en France de 1 million selon le quotidien Ouest-France. Il n’y en aurait plus que 7 millions!

Ma matinale

Vieux-Thann et les brumes sur le massif

C’est une course de quartier pour se mettre en action.

Cette semaine, j’ai snobé mes vélos alors il est normal que je me rattrape avec un jogging.

Lez majesté

Je prends mes jambes à mon cou. C’est pas facile. Heureusement je peux me mettre en pause le temps d’avoir le feu piéton. Faut pas croire, aller au Lez ne coule pas de source. Le Lez se noie dans la ville et passe sous les autoroutes en douce. Mon jogging est automatique. Je veux dire que je me déplace en ville comme un automate. Je crains pas de perdre mes jambes en route: elles se débrouillent seules. De temps en temps j’envoie un coup de klaxon, aux jambes. Elles déconnent souvent aux feux. Elles ne savent plus arrêter alors je freine, brutalement. Les mecs au volant applaudissent. Puis le long du Lez je pense à Frêche qui voulait faire voguer des voiliers comme Robert Dhéry et son Petit Baigneur sur la Seine.Je l’aimais bien Frêche. Il avait l’envergure de Mitterrand pour tromper le petit peuple.

Trompe l’œil sur l’immeuble. C’est pour de faux, bien sûr

La vie citadine est une belle escroquerie. Il suffit d’y croire. Je vais encore y croire. Une fois.

Ma Garmin s’emballe

Entre deux averses, un tour de ville

J’ai attendu au moins cinq minutes mon tour à la hotline Garmin.

Ma montre Garmin 235 s’est emballée lors de mon jogging. J’avais le cœur en permanence à 180 puls. Garmin appelé, j’ai du lire avec une loupe le n° de série au dos…puis on m’a remis les compteurs à zéro, c’est à dire procédé en live à la réinitialisation du computeur.

Mon cardio s’est emballé dès le départ.

Age, taille, poids,etc…

Et en guise de conclusion, que m’a dit l’opérateur?

Si ça se reproduit, vous nous renvoyez la montre et on vous en donnera une autre…

Des commerçants comme Garmin, j’adore.

Contre la montre

J’ai mis la casquette à l’envers pour protéger ma nuque du soleil

Pour un peu je me prêterais presque au jeu de la course à pied. Or je suis seul. Je cours donc contre moi-même. C’est pratique parce que je peux m’arrêter à un point que je fixe arbitrairement devant moi comme étant celui d’une étape.

Au petit-pont, une étape bienvenue à l’ombre

Puis je repars.

Le monsieur aura tôt fait de me semer avec son accompagnatrice à vélo

Aujourd’hui il fait très chaud. Tout est relatif, nous n’avons que 26 degrés mais en courant sans autre ombre que moi-même, je suis vite liquéfié.

Aujourd’hui Schweighouse-Thann, ce qui me fait 7.8km
C’est très technique aussi la course à pied si on veut dépouiller la montre Garmin au retour. On voit vraiment que ma FC croît au bout de 30mn ce qui témoigne d’une fatigue.

Session de rattrapage

C’est ma session de rattrapage. Je ne suis pas doué. Vous avez vu nos jeunes? des scores au bac dignes d’une République soviétique. On est vraiment bons pour délivrer des parchemins. Faut pas croire, la génération Facebook est très capée.

Arrivé 16 heures, il est temps de réagir. Trop tard pour le vélo. Je saute dans mes baskets et je cours. Après 5 km, bien liquéfié, j’ai bon. C’est une conduite puérile mais elle me permet de ne pas me laisser avachir par le farniente.

J’écoute l’arrivée du Tour dans la voiture et à la maison, je vois un Belge de feu Wout Van Aert gagner à Malaucène après deux Ventoux.

Bravo Wout.

Wout Van Aert. Bravo mon gars!

En rentrant, je croise Jean sur son vélo qui monte à Michelbach. Demi-tour. Je le dépasse et je me poste aux quatre routes. Il arrive…je lui fais de grands signes pour qu’il s’arrête…Le monsieur vient moi: « oui!… » Ce n’est pas Jean. Je suis confus. Je m’excuse. « Y’a pas de mal »

En chemin dans la dernière montée de Guewenheim-Roderen, un cycliste qui pousse à pied. Je lui propose de l’emmener. Non merci, je monte juste à pied.

A Roderen, un autre qui pousse. Pneu à plat. Je lui propose de l’emmener. Non merci, ma femme arrive.

Je pense à ce pauvre Axel Kahn vaincu par la maladie qui le défait, lui qui était si expert. Ce n’est pas juste, la maladie.

Je me suis lancé dans un nouvel auteur du 19eme siècle. Dostoïevski avec l’Idiot. Les auteurs russes parlent beaucoup de la France. Lui parle de la peine, de mort de la guillotine. C’est terrible pour Dostoïevski cette fin de vie brutale. Plus terrible selon lui qu’un soldat qui monte au front dans allégresse.

Avant, j’étais avec Guerre et Paix (tome 1) de Tolstoï. Napoléon dont on commémore le bicentenaire de sa disparition était un envahisseur craint et respecté. Il a mis la pâtée aux Austro-Russes à Eylau. Les vaincus faisaient en sorte de se faire passer pour vainqueur en rentrant chez eux. Les nobles-généraux reprenaient leurs occupations civiles comme de rien.

Posséder des villages, des gens, c’était quelque chose de normal dans cette Russie là.

Il faut que j’atteigne 70 ans pour me lancer là-dedans. C’est passionnant.

Après Chateaubriand et Victor Hugo, je vais devoir changer de siècles.

J’ai tout essayé

circuit à refaire en l’étudiant avant de partir

Il est rare que j’aille courir hors de la cité. Je suis monté en voiture jusqu’aux hauts de Roderen.

Traverser le Michelbach hors des sentiers, impossible aujourd’hui. Je me suis engagé dans des broussailles, des ronciers et des champs d’orties, traversant des barbelés pour aboutir aux bords d’étangs sauvages où les carpes se doraient la pilule.

En conclusion j’ai du courir bien au-delà de mes prévisions, soit 10 km.

Mon parcours improvisé

J’avais mal commencé car voulant faire le sentier des Moineaux, au bout de 500m, j’ai perdu la trace. Me voila grimpant dans la prairie jusqu’à Rammersmatt. Puis j’ai contourné le mont vers Bourbach …pour aboutir aux quatre routes en haut de Guewenheim.

deux tentatives pour traverser le Michelbach.

1h40 les 10km, pas de quoi pavoiser!

Locale

je me suis encore volé avec le top départ

On attend parfois avant de partir. Tellement longtemps qu’à la fin il est trop tard et on a rien fait. C’était le cas aujourd’hui avec des grains épisodiques qui dissuadaient de prendre son vélo.

Le jogging a ceci d’intéressant, c’est qu’au bout d’une demi-heure, je suis à bout de force. Donc tout va bien, je peux reprendre ma flemme dominicale.

Cœur de ville

Le cœur de ville au pas de course.

Je suis assez content de moi car je me maintiens au-dessous de 7 minutes le kilomètre (6’51). C’est à chaque fois pour moi un vrai défi.

Tour de ville

J’ai fait un essai pour voir si je pouvais élever mon rythme. J’aime les expériences. Un jour ça finira par exploser.

J’ai tenté un tour de quartier. Puis je suis rentré chez moi. Trop chaud dans mon pantalon de jogging. J’ai enfilé un short et je suis reparti pour un tour de ville.

Passant à 6.32mn au kilomètre, je me suis approché du 10km/h (9.2) qui est un objectif pour moi. Je n’étais encore jamais descendu aussi bas que 6.44 mn/km. Il me faudrait atteindre 6minutes pour être satisfait.

Évidemment le retentissement sur la Fc est là: 141 pulsations en moyenne.

J’ai ma dose pour la journée.