Mal de mer

Pour rouler sur le sable il faut aller dans le dur, c’est à dire au bord de la vague.

Envie de mer?

Rien de compliqué, je prends le VTT et je vais à la mer.

J’ai renoncé à rouler sur la plage car le sable et l’eau de mer sont hautement corrosifs pour le vélo. Un gros Fatbike électrique et chargé de sacoches s’est engagé en direction de Mireval. Même pas peur pour son vélo.

Le symbole du poisson glouton n’est pas à mon goût
Miam

A l’abbaye demi-tour. Je rentre par le chemin de halage le long du canal de Sète puis je longe le Lez

Urbain

Un tour de ville tôt le matin
Place de la Comédie
BD Ledru Rollin.

Openrunner est-il fiable?

L’image pourrait faire penser que c’est plat. Or ça monte terriblement au moins du 10%

Je ne vais pas me lancer dans une vindicte contre Openrunner, non. Le site qui héberge nos traces est un outil formidable. J’y ai des centaines de traces en dépôt. Des traces effectuées à VTT.

A l’origine je traçais moi-même mes parcours. D’abord avec l’appli Base Camp de Garmin. Ensuite j’ai utilisé les tracés automatiques d’Openrunner, par commodité , en lui demandant de rallier mes points de passages obligés à savoir souvent des cols.

L’outil de traçage automatique comporte 3 options

– soit la marche ou le train

– soit le VTT, le Gravel

– soit le cyclotourisme

Pour mon parcours d’hier dans le Gard, j’ai donc choisi VTT et j’ai constaté très vite que l’itinéraire empruntait très souvent des traces impraticables à vélo. Autant j’accepte le principe de pousser mon vélo par manque de puissance musculaire, autant je m’interroge sur notre capacité à descendre des chemins de cailloux sur la bicyclette.

Si j’observe la trace au km 10, on grimpe perpendiculairement des courbes de niveaux serrées qui témoignent de la pente.

La grimpée au col du Plan des Masques emprunte un itinéraire sévère qui mérite d’être vérifié avant le départ. On voit qu’à la cote 146 on est dans du 15% de pente. En bleu fin la trace proposée par Openrunner km10 à km 11.

Que faut-il en conclure?

Une trace réputée cyclable ne l’est donc pas toujours et il faut se méfier car je connais de nombreux vététistes qui n’envisagent pas les parcours vélo poussé ou porté.

Il y a donc une information préalable à savoir avant de tracer des parcours en mode automatique sur Openrunner « les yeux fermés ».

Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/route-details/16220844

Cannes-et-Clairan

Cannes et Clairan (Gard)

J’ai hésité à partir. Temps menaçant. J’ai réussi à grimper cinq petits cols dans le voisinage. Le vélo s’est gorgé de boue très rapidement. A 11h30, le déluge. Tout trempé j’ai renoncé au programme de l’après-midi.

Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/route-details/16220844

https://www.openrunner.com/route-details/16336987

La Hague

Huile 25×25

Tout au bout de la Hague, après avoir dépassé l’immense complexe de retraitement des déchets nucléaires, un petit port sympa comme tout. Et son phare du Goury.

Oui bien sûr !

Avez-vous déjà enfreint la loi sans vous faire prendre, si oui, comment ?

Je suis sollicité par Jetpack qui véhicule ce blog. Alors je réponds franco à cette question. Non je ne roule pas après avoir fumé un joint. Mais le code la rue à ma préférence plutôt que le code de la route qui est un truc de bagnoleux fait par eux et pour eux.

Par exemple au feu rouge sans personne car le feu rouge n’est pas encore intelligent. Il voudrait m’arrêter pour m’emmerder, n’ayons pas peur des mots. Les stop aussi. je les prends en biais pour observer l’intersection. Tout cycliste sait faire ça. En revanche les pistes cyclables sont pénibles. Mieux vaut les éviter car le non-droit est généralisé. Autrement dit moi ce que j’aime c’est TPMG. Sinon quand les bagnoles coincent, on prend le trottoir avec les piétons. Mais j’ai bien conscience d’être un petit joueur à côté des trottinetteurs.

Le vieillisme à la mode

Les copains m’ont envoyé un message Whatsapp hier soir « pour une reprise en douceur demain matin… ».

Était joint un parcours sur Openrunner pas piqué des hannetons intitulé Knapphutte.

https://www.openrunner.com/route-details/12719028

Je connais ce parcours, j’en suis le dépositaire. Mais dire que c’est un parcours de reprise en douceur ne sera pas au goût de tous les grands recommençants de la saison VTT.

Méfions-nous donc des appréciations qui ne correspondent pas forcément au niveau que l’on se fait d’une reprise du vélo.

Pour moi qui commence à être vieux, une reprise c’est du plat et rien qui sollicite le cardio trop fortement, sinon on va vite décourager les nouveaux venus, s’il y en a.

Donc je vais déroger à la sortie de ce matin, quitte à sortir l’après-midi quand le thermomètre sera passé au-dessus de zéro.

Je n’avais parcouru « que » 48 km sur mon VTT

Hier je suis rentré fatigué de ma manif à Mulhouse. Pourtant je n’avais parcouru que 48 km sur mon VTT; si j’avais pris le VTT, c’était pour mieux sauter les trottoirs et le ronds-points de la ville qui m’insupportent. Mais la fatigue était bien là au retour au cours de ce voyage aller et retour à la ville. Je la mets sur le compte de l’âge.

Notre confrère cycliste Bridou, après sa longue séquence musicale de violon alto et ses concerts de fin d’année se désole sur Facebook de ne plus pouvoir suivre son groupe cycliste habituel lors de sa reprise du vélo

Bon ça tourne vite au cauchemar pour moi ,vu mon niveau vélo actuel …!!

et après 60 km à 30/31 de moyenne, après les avoir tous vu me larguer dans la petite bosse d’ Eloie, je suis rentré en solo histoire d’ arrêter cette sortie du jour et d’ arriver à respirer et à prendre une photo.!!

puis il poursuit…

Bon encore une fois, je suis la grosse « Lanterne Rouge » du groupe et ma foi mon premier 100 km du jour restera un sentiment partagé ,entre un minuscule plaisir personnel surtout dans cette semaine aussi fraîche et un mental un peu fragilisé, déçu ,entamé de ressentir tant de difficultés sur mon vélo !!!

Aucun cycliste sportif n’aime se retrouver dans une telle situation, puisque son truc à lui Bridou, c’est la gagne, c’est l’ultra comme il se plaît à se définir.

En faire moins pour durer plus

Etant toujours resté un cycliste aux performances modestes sur la route, je n’ai pas à gérer cette dégringolade dans mon palmarès personnel année après année. Et j’ajouterais que j’ai ce recul nécessaire pour pouvoir adapter mes pratiques à mon vieillissement corporel naturel. D’ailleurs si je force trop, un juge de paix me rappelle à l’ordre car je soufre des genoux, comme d’autres souffrent des hanches. C’est un fait avéré, avec l’âge, le corps n’est pas toujours en phase avec le sport. Pourquoi le cacher: l’âge fait perdre des ressources musculaires et notre résistance est moindre.

Se satisfaire de 1000m de dénivelé lorsqu’on savait faire 2000m dix ans auparavant et ne pas rentrer « à l’agonie » c’est la clé d’une journée réussie.

Idem pour la distance. Je me suis surpris encore en 2022 de pouvoir parcourir 160km (de Thann à Besançon) avec mes sacoches, mais c’est une performance que je ne retenterai pas car les rajouts inopinés à l’itinéraire n’étaient pas programmés notamment la recherche du camping en fin de parcours.

Restons zen!

Avec l’âge venant, nous voici confrontés à un nouveau néologisme « le vieillisme« . Il fait suite au « jeunisme » bien connu qui consiste à favoriser les moins de quarante ans dans nombre d’activités en commençant par l’emploi.

Vieillisme et jeunisme décrivent une mode qui vise à discriminer les gens par l’âge ou à tous le moins à dénoncer la préférence que l’on a vis à vis de l’un plutôt que de l’autre.

Les sociétés sportives savent faire face depuis longtemps à ce risque de comparer des performances entre des compétiteurs qui ne sont pas du même niveau du fait de l’âge ou du sexe.

Faire du sport en étant âgé vous classe dans la catégorie sénior, une catégorie où vous pourrez vous mesurer « à armes égales ». En principe.

Mais là où le vieillisme prend tout son sens, c’est lorsque la société toute entière vous pointe du doigt. Le sujet le plus brûlant du moment, c’est celui des retraites qui par le fait du déclin démographique rend le vieux de plus en plus cher.

Etre vieux coûte cher à la société. Mais en échange l’ancien réinjecte son argent, lorsqu’il en a, et son savoir ou son savoir-faire auprès des plus jeunes.

Les vieux sont devenus addictes à la vie à un point tel qu’ils rivalisent de combines pour rester sur terre encore plus longtemps.

A 70 ans passé, on doit parfois s’occuper de ses aînés.

Le vieillisme devient une source de problèmes récurrents car on sent poindre la faillite du système avec les maisons de retraites qui confondent soins et dividentes.

Le vieillisme n’a pas dit son dernier mot. Allonger l’âge de départ en retraite va alimenter les critiques de toutes parts, et des employeurs et des employés, puisqu’il va bien falloir aménager des postes de travail adaptés pour les gens âgés. Des postes à l’ergonomie étudiée pour réduire les troubles musculosquelettiques, des horaires réduits, des restrictions diverses liées aux pénibilités.

Les artères durcissent et le cerveau se ramollit. C’est un constat avec lequel le monde moderne va devoir compter.

Ce matin manif

Un tour de Mulhouse au pas.

Glissé au milieu du cortège, j’ai arpenté lentement les rues du centre-ville. J’étais entouré de drapeaux de la CFDT et d’employées de la petite enfance. Au centre une fanfare de grosses caisses, de sifflets et de cornes de brume. J’ai craqué, je n’avais pas emporté mes boules Quies et je me suis rangé sur le coté.

Puis j’ai poursuivi à un endroit plus calme.

Arrivé à l’avenue Robert Schuman, je suis monté sur les terrasses pour voir ce beau défilé. J’ai renoncé à attendre la fin du cortège qui s’éternisait. J’ai traversé le centre commercial Porte Jeune pour rejoindre mon vélo attaché au bout de la rue du Sauvage.

On ne m’avait pas volé la selle. J’ai donc pu reprendre la route du retour sans encombre.

C’était vraiment une belle manif comme je les aime. C’est la troisième manif à laquelle je participe pour sauver le système de retraite auquel le gouvernement s’attaque,

Bouxwiller

huile sur bois 50×40

L’utile et l’agréable

Aujourd’hui coup double.

Je participe à la manif contre la réforme des retraites et je fais mon vélo Thann-Mulhouse aller et retour.

Evidemment un gugusse comme moi dans une manif avec un casque, un gilet jaune et un biclou, ça ne cadre pas bien. C’est pourquoi je reste en marge de la manif.

Cette ferveur populaire est enthousiasmante même si mon vélo et moi sommes un peu circonspects de voir autant de marcheurs occuper la chaussée.

Il semble y avoir plus de monde que le 19 janvier dernier. La puissance syndicale me surprend par son organisation. Il est manifeste que le désaveu vis à vis de cette réforme emporte l’adhésion…sans préjuger de la suite qui sera donnée.

J’entends les arguments. Je m’interroge sur le rapport au travail des jeunes générations, la qualité des emplois, les perspectives de carrière, le morcellement des tâches, la dégradation des relations sociales, la mise en pièces des acquis,…La réponse est là, dans la rue.

Traduction approximative: La réforme des rétraites vient de l’UE L’oligarchie néolibérale Block kah) a fouthchi He touchera b caputteremite. Sve exige par les Jopes & la France neles, usplique pas eith se pore Dune amende deg2%, du PiBraram < 44 Millards LUE metrummande pas mais flige à respecter & Gore’s REFERENDUM initiative partagé le RIPO
C’est quand même curieux pour le COVID à 64 ans, t’es vieux et fragile…
Mais pour la réforme des retraites, à 64 ans t’es jeune et en pleine forme!

J’en profite pour aller voir le canal découvert devant la gare de Mulhouse. C’est vraiment beau Puis je filerai jusqu’à la place de la Réunion complètement déserte.

Face à la gare le canal est à présent à découvert

Place de la Réunion, vide

Je prends froid, je décide de partir en direction de Didenheim. Mais il me faut franchir le cortège qui s’étend sur plusieurs kilomètres.

Je trouve un espace pour me glisser de l’autre coté de la rue Jacques Preiss.

Je rame un peu avec un vent de face désagréable pour le retour

Peindre

Qu’est-ce que vous aimez le plus faire pendant votre temps libre ?

Le besoin urgent à vélo

Le champ de maïs salutaire, le peloton attendra

On se tortille sur la selle, on pédale debout, on s’arrête, on repart, rien n’y fait.

Sujet gravissime pour nombre de cyclistes, l’incontinence à vélo.

J’ai regardé dans les définitions, l’incontinence n’est pas le bon terme car l’incontinence donne lieu à des pertes incontrôlables et involontaires d’urine selon le corps médical.

On a plus affaire à des besoins irrépressibles, qu’on ne peut contenir ou maîtriser.

Ne nous voilons pas la face, l’âge venant, l’envie d’uriner plus fréquemment se fait sentir sur nos bécanes. En cause nos sphincters moins performants et écrabouillés sur la selle. Alors on patiente, avant de trouver un coin salutaire, un coin qui ne dérogera pas aux bonnes mœurs.

C’est une incontinence d’impériosité: on ne peut plus résister.

Si l’on est en ville, c’est la cata car les sanisettes sont peu nombreuses et mal signalées lorsqu’elles existent…et seul, on peut se faire piquer son vélo tout carbone appuyé contre le mur. Pisser en gardant l’œil sur son vélo est un exercice périlleux.

Pisser tout en pédalant l’est encore davantage. Je vous le déconseille. Sauf en compétition!

Urinoir campagne allemande

L’urinoir d’antan n’a plus cours et l’on est souvent pris de court. Dans un village, l’option « derrière l’église » ou « derrière le cimetière » est vraiment une faute de goût. Comment avoir bon goût dans l’urgence!

L’homme n’est pas plus affecté que la femme contrairement à la croyance. La pression prostatique chez l’homme est souvent évoquée mais aussi la pression du bec de selle. Les hommes qui se redressent sur le vélo en relevant la potence sont-ils des victimes innocentes de besoins urgents? je l’imagine.

Toilettes campagne suisse

La femme moins serait moins exposée à l’urgence irrépressible mais est aussi plus en difficulté lorsque le moment presse, il lui faut trouver le cadre adapté au soulagement. Pas simple lorsqu’on pédale en rase campagne sans bosquet confortable avec une cohorte de mecs. Derrière le calvaire? attention aux foudres de Dieu ou d’un diacre tatillon. Il restera les containers à bouteilles au bout du village.

Après l’effort, le réconfort

Cela dit, le problème reste entier, il ne faut pas s’interdire de boire pour compenser sa transpiration, mais il faut éviter les boissons diurétiques comme le café ou le thé.

Un effet réel

Ce médicament contient un extrait végétal qui a des propriétés décongestionnantes sur l’appareil urinaire. Il freine l’action de l’hormone mâle sur la prostate, permettant de retarder le développement des adénomes prostatiques.

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🏃‍♂️ 🏃‍♀️ 🏃

A défaut de vélo, je cours. 16 degrés ici. Short et tee-shirt suffisent.

J’ai mis mes boucles d’oreilles

Vélo au garage

Encore une tentative de garage public pour vélo. Un réceptacle potentiel à ordures. Le bac s’ouvre sans clé.

Une grosse poubelle à vélo

Velomagg, l’essai

Tout juste bon à rejoindre le centre-ville

Vélomagg, c’est le Velib montpelliérain. Je l’ai essayé aujourd’hui. Reportage.

L’essayer c’est pas l’adopter

L’archétype du tas de ferraille

En langage cycliste, nous dirons que c’est un tas de ferraille. Passons.

Pour accéder au service, il faut télécharger l’application M’ticket puis enregistrer sa carte bleue. C’est une action qui requiert de la confiance. Après quoi on vous débite 150 euros de garantie et on peut ensuite prendre un vélo à la première station disponible. Le service est facturé 50 centimes l’heure.

3,7km 25 minutes

Après avoir entré sur le tableau de bord du vélo mon numéro de compte et mon code pin délivré en retour de l’inscription, mon vélo est déverrouillé de sa borne d’ancrage.

Vérifier que les pneus sont gonflés et régler la selle.

Je pars. Première impression ça n’avance pas. On a le sentiment de conduire un poids lourd. Le pédalier craque et grince. Le développement est nul. Trois vitesses. La une et la deux sont très courtes et la trois vous assure le mode courant. Pas de danseuse, trop casse-gueule. Pas de freins non plus avec les gros tambours. Au bout de 25 minutes j’ai rejoint le centre-ville 3,7km!

Nexus trois vitesses au moyeu

Je vais en reprendre un autre pour rentrer. Finalement le tram est plus sympa…

…même si le deuxième vélo était plus roulant. Il est évident que ce type d’engin est incapable de vous conduire confortablement à plus de 10km.

Antivol dans le guidon entre deux stations et béquille pour s’arrêter

Trouver une station et vite se débarrasser de la bête ! Vérifier à l’écran que votre vélo est bien ancré.

Sonnette efficace

J’aurais au moins essayé. Réflexion faite la trottinette muscu est plus pratique sur de courts trajets

Fangouse à Lattes

J’ai sorti mon chevalet tout neuf et j’ai cherché un endroit désert pour peindre en « direct » sur le motif. Mais un samedi, c’est un jour de loisirs. Alors j’ai vu des cyclistes, des runners, des promeneurs en nombre qui regardaient tous dans ma direction le bonhomme qui peignait dans une légère bruine. J’ai cadré à la hâte dans ce vignoble envahissant. Au fond des pins parasols et le domaine de Fangouse. Au bout de deux heures avec un peu de vert olive, d’ocre jaune et de terre d’ombre, j’ai estimé que je ne pourrais pas faire mieux. Il fallait remballer.


2023, une de plus!

Les plus anciens d’entre-nous se féliciteront d’aborder une nouvelle année en bonne forme physique et de pouvoir faire encore du vélo par tous temps. Il est vrai que la météo devient plus clémente au fil des années. Ce qui n’est pas forcément un gage de bonne santé pour la planète.

À tous mes lecteurs je souhaite une bonne et belle année 2023.

Roll up for the mystery tour

En route pour un tour de Montpellier

Aujourd’hui Montpellier à trottinette musculaire. Je détonne un peu parmi les trottineurs à batterie. À Montpellier ils sont plus nombreux que les cyclistes.

Je pousse pied gauche. Le droit est subsidiaire, moins efficace. Je sais permuter aisément. Je sais sautiller sur les raccords. Étant musculaire je prends les trottoirs généreux et je sors sur la chaussée lorsque c’est plus simple. Sac à dos indispensable. Au centre commercial du Polygone, je plie l’engin et j’ai la bandoulière. Avantage indéniable sur l’électrique.

Au programme Comédie, préfecture, Peyrou, Polygone, Antigone, le Lez

Dix kilomètres. Plus pratique que le tram car je me faufile dans le centre historique . Attention quand même à regarder où l’on met ses roues car de nombreux pavés glissants.

Courses de Noël

Ce sont des courses à vélo où j’arrive toujours premier.

Pour aller à la ville voisine, pas de piste. Alors il faut s’inventer un itinéraire acceptable fait de détours, de chemins caillouteux et revenir par la zone industrielle et ses camions.

Cherchez l’erreur !
Saint-André va t-il bénéficier d’une piste?

Neudingen

acrylique sur toile 50×40

Post-partum

Toulouse-Lautrec, la buveuse

Imaginez ce matin deux-tiers de footeux français qui vont reprendre le boulot en tirant la gueule.

La gueule des mauvais jours, la gueule de bois du perdant. Pas du perdant perdu au fond du classement des nations, non. Celui du deuxième, c’est à dire celui du pire des perdants, celui dont on se souvient longtemps.

« Dimanche, on est là et vous la gagnez une fois encore, les mecs » (Emmanuel Macron lors de la demi-finale)

le foot ce n’est pas de la politique a déclaré Emmanuel Macron

Oui, ce matin la défaite commence seulement son post-partum avec d’autant plus de gravité que la Coupe du Monde de football implique les Etats. Le président français a tenu à s’y impliquer directement, « sur le tas », et à ajouter à l’enjeu une dimension hautement politique à la défaite, là où d’autres sont restés à l’écart d’un enjeu jugé incertain.

Bis repetita, la coupe du monde choisit mal ses pays

Oui, ce matin la France est défaite entraînant avec elle toutes les rancœurs accumulées par les uns, les cohortes de footeux, et aussi par les autres, ceux qui fatalement vont par ricochet être contaminés par la déception.

Le retentissement de l’échec est tel que les télévisions toutes confondues ont largement relayé l’évènement hier soir en y consacrant pour France 2 deux-tiers de son journal.

Il ne restera au final que ce goût amer d’une équipe de joueurs manipulés par des enjeux de politique tacticienne et l’organisateur quatari empêtré avec l’exploitation de dizaines de milliers de travailleurs migrants, son aberration écologique, ses soupçons de corruption et la criminalisation de l’homosexualité.

Bon, je vais déjà mieux. Je peux aller me recoucher.

Chiche! j’essaie…

Harchéchamp

C’est mon village natal. J’y reviens de temps à autre. Les lieux me sont devenus étrangers. Je ne connais plus les habitants et je n’en croise aucun. Ça ressemble à un village fantôme. Mais l’Association Foncière ne m’oublie pas: mes trois ares de friches me valent 5 euros de taxes cette année. J’en suis presque fier.

Le vélo d’avant

Tout était mieux avant

sauvé par l’appli

Cette affirmation que l’on entend de plus en plus souvent à propos de tout et de n’importe quoi est un signe des temps. Le signe d’une France qui fout le camp. Cette espèce de nostalgie du passé proche, voire lointain, appelle spontanément la réponse « fout le camp, viens ici! » en guise de plaisanterie de comptoir.

Pourtant lorsque j’en parle autour de moi, fatalement dans des cercles de ma génération, le constat semble partagé: la France est en déclin.

Alors serions-nous devenus, nous les anciens ou les vieux, des déclinistes porteurs de pessimisme?

Le subterfuge consiste à nous gaver d’applis pour nous faire croire que la régression est en fait un progrès

Les grands dogmes politiques de gauche ou droite ayant disparu, l’espoir d’un monde meilleur auquel se raccrocher a disparu avec. Alors il ne nous reste plus qu’à observer le désastre auquel nous conduisent ces politiciens néo-libéraux de pacotille venus occuper les sièges de l’Etat avec des diplômes en peau de lapin.

D’abord le désastre d’une conduite de l’Etat chaotique et désordonnée avec ses embardées médiatiques comme pour meubler la vacuité d’un pouvoir désemparé face en enjeux qui se dressent devant eux. Des enjeux environnementaux, politiques, économiques et sociaux.

En attendant de trouver la martingale capable de sortir des impasses, on gouverne par la peur. La peur de manquer de masques, un autre jour de carburant…et aujourd’hui de courant électrique.

La sobriété est devenue une vertu commerciale en même temps que le maître-mot des politiciens en herbe qui sont aux commandes de l’Etat. Le subterfuge consiste à nous gaver d’applis pour nous faire croire que la régression est en fait un progrès. La belle arnaque!

J’ai beau chercher dans mon quotidien, je ne vois pas l’ombre d’une assurance qui pourrait contrarier mon jugement, oui la France est bien en déclin.

  • Une armée exsangue qui sera vaincue en trois jours si le pays venait à être attaqué par un dictateur fou
  • Une police incapable de nous défendre des incivilités quotidiennes
  • Une école qui sombre aux confins des classements mondiaux
  • Un système de santé au bord de l’effondrement
  • Une justice qui a mis 13 ans pour conclure que la catastrophe de l’avion Rio-Paris était la faute à personne (alors même qu’on sait, au moins, que les enregistrements de cabine ont démontré que les pilotes avaient largement « perdu les pédales » de leur avion)
  • …et pour corser le tout notre modèle électrique forcé de recourir au secours de ses voisins faute de quoi nous allons manquer de courant.

Quel rapport avec le vélo direz-vous?

Le vélo est devenu électrique.

Si t’as pas ton vélo électrique, t’es un homme du passé! Un has-been.

Mon cardiologue m’a accueilli hier avec cette question. Etes-vous passé à l’électrique? Ma négation a semblé le décevoir. Pour lui, l’électrique est devenu une évidence, il s’évade en Savoie sur son VTT électrique l’été prochain. Mon généraliste aussi, son cyclo-camping de l’été est électrique.

Fatalement, le vélo est appelé à perdre un jour ou l’autre ses pédales. Même si j’entends bien qu’on me susurre à l’oreille qu’à VAE on pédale aussi.

Le progrès de nos jours est devenu une esbrouffe capable de détruire toutes nos valeurs fondamentales.

Quillebeuf-sur-Seine

acrylique sur carton 24×32

Un phare sur la Seine!

Je ne le croyais pas, et pourtant si, la Seine est équipée de phares pour la batellerie sur son estuaire.

Face à moi, l’immense complexe pétrolier de Port-Jérôme-sur-Seine tenu par ExxonMobil.

La petite cité de Quillebeuf (qu’on trouve aussi écrit Quilleboeuf) dans l’Eure est reliée au complexe pétrolier de Seine Maritime par un bac gratuit.

Au pied du phare de gentils canards sont venus me rendre visite.

Coin-coin!

Pour cette peinture, j’ai utilisé

  • du blanc de titane
  • du jaune cadmium
  • du bleu pétrole (ça ne s’invente pas)
  • du vermillon
  • de la terre d’ombre brûlée

Bréhat

acrylique 8F sur toile (48×38)

Je ne vais pas sur l’île. Je ne veux participer à l’envahissement des touristes.

Je l’observe de loin. Maintenant, quelle idée d’habiter là-bas? à part être marchand de bricoles?

C’est comme le Mont-Saint-Michel.

Un permis pour les cyclistes?

facsimilé de permis vélo

Les cyclistes sont souvent accusés de ne pas respecter le code de la route. J’en suis témoin chaque jour. Rouler sur les trottoirs, franchir les feux rouges, ne pas s’arrêter au stop. Tels sont les principaux reproches formulés, à juste titre, par les autres usagers de la route.

A leur corps défendant, il est vrai que les municipalités s’ingénient à compliquer la vie du cycliste avec les dos d’ânes, les stop excessifs, les feux dits pédagogiques, les giratoires,…les zones pavées.

A partir du moment où nombre de cyclistes se détournent de la règle, n’est-il pas nécessaire d’instaurer un permis pour les utilisateurs de vélo? ou à tout le moins un certificat de capacité dotés de points comme pour les automobilistes?

Pour les vélos, il conviendrait d’instaurer en outre un contrôle technique comme pour les motos. Cela permettrait notamment de vérifier que les machines sont en bon état et notamment que les feux sont en mesure de fonctionner dès la tombée de la nuit. On trouve encore trop de VTT et de vélos de course qui roulent en ville et sur route sans aucun équipement réglementaire comme la sonnette.

généraliser le contrôle technique des bicyclettes

Dans cet exemple ci-dessus, il manque un élément fondamental. Saurez-vous le trouver?

gilet de sécurité à porter de jour comme de nuit

Du coté des constructeurs, il faudrait définitivement interdire les éclairages à piles de mauvaise qualité.

S’agissant de la tenue cycliste, il est urgent de généraliser le port du gilet réfléchissant de jour comme de nuit, en et hors agglomération.

Des cols belges à foison

La montagne belge recèle-t-elle des cols inédits? Haussire figure déjà parmi les cols retenus par notre Confrérie

On nous aurait menti à l’insu de notre plein gré? qui a dit que la Belgique n’était pas montagneuse!

Un lecteur belge, Jean-Pierre Snyers m’a écrit pour me dire…

Avis à nos amis français: il existe des dizaines de cols en Ardenne belge. Parmi ceux-ci: Le col de Haussire (La Roche-en-Ardenne), le col du Rosier (Spa), le col de l’Ancienne barrière (Trois-Ponts), le col du Stockeu (Stavelot), le col de Roche-à-frêne (Manhay), le col de Hautregard (Theux), le col du Sati (Bouillon), le col du Rideux (Durbuy), le col de Cornemont (Sprimont), le col de la Croix des fiancés (Vresse-sur-semois), le col de Houssonloge (Aywaille) et de très nombreux autres encore. Bonne montée à tous les cyclos!

Jean-Pierre Snyers semble un fin connaisseur de la montagne outre-Quiévrain.

A l’appui de son raisonnement il ajoute « un col étant par définition un passage entre deux hauteurs reliant deux vallées, et cela, sans qu’interviennent l’altitude ou à la géographie des lieux où ils se trouvent, il est clair que l’Ardenne belge (ainsi que l’Ardenne française), n’est pas en reste en la matière.« 

Or dans le catalogue des cols belges, la Confrérie n’a pour l’heure retenu que onze cols. (voir la liste ci-dessous)

J’ai eu beau confirmer à notre ami que les cols baptisés par la Confrérie des Cent Cols sont soumis à une analyse déontologique, rien n’y fait, Jean-Pierre Snyers est revenu à la charge tout dernièrement en m’adressant une rafale de photos prouvant que ses cols belges existent bien. La preuve selon lui, il y a des panneaux. On sait hélas que les panneaux ne constituent pas toujours des preuves probantes.

Alors en accord avec notre ami belge, je publie les photos de ces cols encore ignorés de notre Confrérie…

Au total, il y aurait donc 10 cols nouveaux en Belgique (Rideux et Haussire figurent déjà au catalogue Cent Cols) qui viendraient s’ajouter aux onze cols déjà consacrés.

Voici la liste des cols nouveaux prétendants…

Hautregard357
Houssonloge336
Ancienne Barrière485
Wanne
Saint Jacques433
Houe des Pauvres237
Cornemont302
Fraiture237
Roche-à-Frênes361
Fond de la Justice535
Des cols belges (homologués ou pas) justifiant un voyage à vélo

N’étant pas un expert de la chose, je vais transmettre cette requête au délégué de la Belgique…

Voici la liste des cols belges déjà au catalogue de la Confrérie…

Nom completNom courtAltitude
Col de la Croix JubaruCroix Jubaru99
Pas van WolfhaagWolfhaag270
Pas BayardBayard329
Col du RideuxRideux370
Trou du LoupLoup464
Col de LamormenilLamormenil468
Col de l’HaussireHaussire488
Col de SuarySuary198
Col du MarlyMarly205
Col de la CharlerieCharlerie225
Col de RonchinneRonchinne240

Plougerneau

Phare de l’île Vierge

Une tentative de marche interrompue par une pluie violente.

Se mettre à l’abri et regarder la mer.

Roscoff à VTT

La Bretagne n’est pas un pays de VTT. C’est un pays de routes. Lorsqu’on interroge Openrunner, on ne trouve qu’une trace VTT mise à disposition des visiteurs à partir de Roscoff. Je pars donc avec une trace de 34 km. Et je me rends compte que c’est de la route. Pendant 15 km, j’affronte le vent et la route bretonne jusqu’à Plougoulm. Mais après Plougoulm, c’est très délicat car le traceur me conduit dans des chemins qui n’existent plus. Pour finir j’aboutis dans une usine d’oignons. Je cherche une sortie. Les portails sont clos. Je rebrousse chemin. Puis je me retrouve sur une voie ferrée désaffectée…

Un joli chemin creux comme en Alsace
Plougoulm, l’église

Bref, j’abandonne et je reprends la route.

Enfermé dans une usine d’oignons

La morale de cette histoire c’est qu’il faut se méfier des routes tracées sur ordi avec des segments de droite car le dépositaire a fait travailler sa mémoire et ne s’est peut-être même pas rendu sur les lieux.

Vérifier mon activité cyclisme sur Garmin Connect. #beatyesterday