4 jeux de plaquettes VTT vendues 17.99€ chez Amazon
Il y a longtemps que je ne me suis pas livré à un comparatif sur les plaquettes de freins VTT.
J’avais pour principe d’acheter mes plaquettes dans le commerce local estimant que les achats sur internet n’étaient pas compétitifs.
En 2013, un comparatif m’avait permis de vérifier que les prix étaient semblables sur internet par rapport au marché local. (voir l’article)
plaquettes, le jeu 17 euros en 2022 sans la goupille (achat local)
Mais voilà une nouvelle donne. Amazon propose 4 jeux de plaquettes pour le prix d’une. En plus avec goupille!
Voici comment est proposé le produit
Formule de haute performance: Résine et fibre Kevlar, poudre de céramique, 30% particules métalliques filaments;
Excellente puissance de freinage, stable performance dans les conditions humides ou sèches;
Meilleure dissipation de la chaleur, ce qui peut protéger efficacement le disque de frein; environ 3500km de longue durée de vie;
Tous les plaquettes de frein expédiés sont testés, CERTIFICAT SGS et ISO9001;
Sécuritaire et confortable; très bon rapport coût-efficacité, idéal pour le cyclisme et hors route doux.
Est-ce une arnaque?
On emploie le terme arnaque un peu à tort et à travers.
Avant d’acheter, je lis les commentaires des acheteurs précédents tout en sachant qu’on peut y trouver des fake-news de gens rétribués par le vendeur, quand ce n’est pas le veneur lui-même. Il faut donc être perspicaces et savoir dénicher l’insincérité..
exemple de commentaires relevés…
Ils ne sont pas spectaculaires mais ils ralentissent. Ils ne laissent pas trop de résidus. Bon prix. La durée est adéquate. Les deux paires ont passé un an à faire du vélo de montagne intense. Environ 3500 km. Dans le climat humide des Asturies et son orographie. Acceptable.
Ils ne peuvent pas me convaincre. Ils ne rentrent pas très bien. La qualité n’est pas mauvaise. Au début, je ne les ai pas bien compris et ils bougeaient.
Ces précautions étant prises, comment expliquer que des produits similaires se retrouvent sur le marché vendus quatre fois moins chers?
On pense à la moindre qualité de fabrication, à la qualité des matériaux utilisés comme pièce d’usure. S’agissant de plaquettes, le freinage doit être efficace et ne pas l’être au détriment de l’intégrité du disque et de la sécurité.
Je n’ose pas imaginer qu’on puisse faire 4 fois la culbute entre la fabrication et la vente à l’acheteur final
Pour 18 euros je prends donc ce risque (modéré) d’avoir acheté un produit frelaté. Je vous en reparlerai après usage tout en précisant que je ne fais pas un usage sportif de mon VTT.
En revanche, je suis encore timoré pour acheter un vélo entier sur internet. Mais je reviendrai vers vous si le cas se présente. J’aurai d’autant moins de scrupules que nos vendeurs locaux abandonnent « le musculaire » au profit du VAE bien plus rémunérateur face à une nouvelle clientèle prête à débourser des sommes astronomiques dans des vélos électriques.
Mon magasin des souvenirs est constitué d’un fatras numérique que je peine à mettre dans l’ordre à mon retour de voyage. Des photos, des traces, des brouillons de cols à recopier au propre.
Ce matin, inextricable dépouillement de mes traces enregistrées dans le sud. Je suis vénère comme on dit en novlangue car c’est un boulot de titan. C’est que je tiens à ma comptabilité quasi notariale des kilomètres, ascensions et collinets franchis.
Les cols de la quinzaine passée
chaque année, c’est un peu plus difficile
En un mot, pour moi, c’est viral. Non j’ai voulu écrire vital. Mais viral, c’est bien aussi.
Mon GPS Map62S fait des facéties, il recrache pleins de trucs que je dois remettre bout à bout. Il ne se trompe pas mais il faut savoir le conduire.
723,42 km!
Parfois oubliant d’arrêter la navigation à la fin de la journée VTT, il ajoute tout bonnement les 680km du retour en Alsace le lendemain!
Bon, au bout d’une heure, je suis parvenu à retranscrire tous les fichiers dans Openrunner et dans Garmin Connect, la base qui tient à jour mon activité physique.
mon activité des quinze derniers jours consolidée
Vous me direz, à mon âge certain, je m’interroge sur mes certitudes d’être sur le bon chemin. Faut-il encore s’astreindre à tenir à jour ce palmarès?
Les parcours non construits à l’avance, c’est bien aussi. A coté des déconvenues, il existe aussi des découvertes
le long de l Mosson, on a disposé des barrières textiles. En pente. Pourquoi? pour empêcher les tortues cistude d’aller vers la rivière mais pas les reptiles. La Mosson va être pourvue de digues
J’ai franchi l’autoroute par la passerelle et j’ai longé ces friches en attente de la voracité foncière.
La ville surdouée n’a pas dit son dernier mot
Montpellier fait partie de cette mégalopole que seule la mer pourra arrêter.
Un cycliste des lieux me conduit jusqu’à Villeneuve suivant son itinéraire habituel. Son bon vieux Gitane est aguerri, il a des pneus increvables. C’est mieux pour aborder les scories de la périphérie.
A la cathédrale on se quittera.
Aux abords de la cathédrale
J’ai été intrigué par le bziiiiii-bziiiiii que je n’attendais pas si tôt. Je savais que depuis plusieurs jours ce bruit caractéristique était celui de la mort des plaquettes de freins.
Un bziiiiii-bziiiiii caractéristique venant du frein arrière Mer calme
J’ai opéré sur le champ grâce à des plaquettes encore bonnes dans mon sac
Hélas j’ai trop attendu, j’ai commencé à mordre la ferraille avec le disquePalavasRetour à la capitale
Guidé par un fort vent de nord-ouest je suis alléché par une belle odeur de café. Je tombe sur l’usine Jacques Vabre.
Je pars à l’aventure urbaine. Rien qu’un itinéraire improbable comme ceux où je me plais à rencontrer l’inconnu.
La tour TDF est perchée sur les hauteurs de Montpellier. Je la contournerai.
Quitter la ville par l’ouest, un parcours du combattant de 8 kilomètres. Parfois j’hésite et je me réfugie dans des itinéraires incertains de quartiers puis je reprends de longues avenues et je prends les immenses giratoires à l’envers pour mieux voir l’ennemi en face.
Extraordinaire bombe hilarante en taille Maxxi qui jonche le sol.
Finalement j’arrive à Lavérune. Une victoire. La vieille route est attribuée aux cyclistes. Merci.
Derrière l’usine Jacques Vabre, me voici dans les vignes et face au vent violent.
Au bout du vignoble, Saint-Georges-d’OrquesSt-Georges, au cœur du village
Puis je trouve une piste roulante toute neuve qui me conduit à Juvignac. A Juvignac, je longe la Mosson sans trop savoir si je pourrais sortir à l’autre bout du chemin.
Vestige du pont roman sur la Mosson
Les platanes le long de la Mosson exposent leurs généreuses racines
Miracle un tunnel pour traverser une voie rapide
Retour à Lavérune. But du jeu rentrer à Montpellier sans trop me tromper dans ce magma urbain. La ville a fait des efforts. Je trouve des axes cyclables qui font penser à des itinéraires post-Covid restés en place.
Étonnant temple Lao tout neufLe stade municipal.
Très peu d’erreurs pour le retour. Mon gps m’a beaucoup aidé car aucune signalétique cyclable n’est en place sur les pistes. Tout reste à faire.
J’évite de prendre la voiture pour ensuite courir. Un geste pour la planète. Alors je tourne en local. L’urban- trail est décrié. Il a de nombreux défauts. D’abord la ville serait incompatible avec la course alors qu’on se démène pour y installer des espaces dédiés aux piétons. Le coureur n’est rien d’autre qu’un piéton qui va vite. Ensuite les professionnels du trail garantissent qu’on se démolit les articulations en courant sur du dur et enfin la ville est un hébergeur de polluants. Pas faux tout ça certainement. Mais je cours tout de même cinquante minutes et je suis content.
Les grapheurs sous les noms sont des artistes. Ils ont leur nom en bas et ils le méritent. Je m’arrête. Puis je repars.
Sous le béton, un espace natureEaux usées et méthanisation à la sortie de la ville
Chasse gardée. Dans le Gard le chasseur de cols à vélo doit affronter toutes sortes de panneaux dissuasifs ainsi que des barrières cadenassées. Bon à savoir !
Je retourne dans le Gard au-delà de Sommières. Je quitte Vic-le-Fesq à 9heures sur mon VTT. Il fait froid avec 4 degrés. Je grelotte un peu.
Cœur de village gardonsDes panneaux en nombre de mise en garde
Le parcours fait 41km et 600 mètres. En théorie. Car le premier collinet me donne du fil à retordre. Je galère pendant une heure pour trouver un chemin non fermé. Le col de la Carrierasse est en effet compliqué a atteindre. J’y accède enfin par Cabanes à l’opposé en retournant sur mes pas. Un heure de perdue et 8km de rab.
Je passe en force si je veux grimper en poussant le vélo.Le col des Pins en poussage difficile dans un sente qui me griffe les jambesMon premier col est cadenassé. A l’aller je renonce je pousserai sur 1km300. Au retour je tente à nouveau la barrière. Pas facile. Je dépose mon sac à dos, je grimpe sur la barrière et je saute. Je tente de hisser le vélo. Manque de force. Finalement j’arrive à le glisser entre les lattes à plat. Je passe d’abord l’arrière. Puis le guidon, puis la roue avant.
Midi sonne à Carnas quand je descends le col . J’ai 20 km au compteur au lieu de 14. Je file au col suivant. Encore un col dénommé de la Carrierasse. C’est un chemin de roches. Je mange au pied. Au col, je descends de l’autre coté de la vallée jusqu’au Mas De Soulage.
Chemin de rocaille La seule colonnette de col rencontrée.
Vient une grande traversée goudronnée sur 10 km. J’atteins le col de Cague Renard. C’est l’heure de rentrer par une route à grande circulation.
Ruelle typique des villages gardons
Au total j’ai 50 km et 800 m avec mes quatre petits cols. J’ai mis six heures.
Je n’ai pas la possibilité de télécharger ma trace enregistrée sur Garmin. Je mettrai à jour cet article ultérieurement.
Pour rouler sur le sable il faut aller dans le dur, c’est à dire au bord de la vague.
Envie de mer?
Rien de compliqué, je prends le VTT et je vais à la mer.
J’ai renoncé à rouler sur la plage car le sable et l’eau de mer sont hautement corrosifs pour le vélo. Un gros Fatbike électrique et chargé de sacoches s’est engagé en direction de Mireval. Même pas peur pour son vélo.
Le symbole du poisson glouton n’est pas à mon goût Miam
A l’abbaye demi-tour. Je rentre par le chemin de halage le long du canal de Sète puis je longe le Lez
L’image pourrait faire penser que c’est plat. Or ça monte terriblement au moins du 10%
Je ne vais pas me lancer dans une vindicte contre Openrunner, non. Le site qui héberge nos traces est un outil formidable. J’y ai des centaines de traces en dépôt. Des traces effectuées à VTT.
A l’origine je traçais moi-même mes parcours. D’abord avec l’appli Base Camp de Garmin. Ensuite j’ai utilisé les tracés automatiques d’Openrunner, par commodité , en lui demandant de rallier mes points de passages obligés à savoir souvent des cols.
L’outil de traçage automatique comporte 3 options
– soit la marche ou le train
– soit le VTT, le Gravel
– soit le cyclotourisme
Pour mon parcours d’hier dans le Gard, j’ai donc choisi VTT et j’ai constaté très vite que l’itinéraire empruntait très souvent des traces impraticables à vélo. Autant j’accepte le principe de pousser mon vélo par manque de puissance musculaire, autant je m’interroge sur notre capacité à descendre des chemins de cailloux sur la bicyclette.
Si j’observe la trace au km 10, on grimpe perpendiculairement des courbes de niveaux serrées qui témoignent de la pente.
La grimpée au col du Plan des Masques emprunte un itinéraire sévère qui mérite d’être vérifié avant le départ. On voit qu’à la cote 146 on est dans du 15% de pente. En bleu fin la trace proposée par Openrunner km10 à km 11.
Que faut-il en conclure?
Une trace réputée cyclable ne l’est donc pas toujours et il faut se méfier car je connais de nombreux vététistes qui n’envisagent pas les parcours vélo poussé ou porté.
Il y a donc une information préalable à savoir avant de tracer des parcours en mode automatique sur Openrunner « les yeux fermés ».
J’ai hésité à partir. Temps menaçant. J’ai réussi à grimper cinq petits cols dans le voisinage. Le vélo s’est gorgé de boue très rapidement. A 11h30, le déluge. Tout trempé j’ai renoncé au programme de l’après-midi.
Arrivé en haut de la côte de Traubach, je m’arrête et je me retourne. J’adore ce paysage avec ses brumes, les Vosges dans le lointain et son village ramassé autour de son église fortifiée.
On pourra dire que c’est une pochade car le papier boit ma peinture malgré le fond de teint.J’ai essayé de respecter une certaine harmonie des couleurs, c’est surtout à quoi je me préoccupe à présent après tant et tant de tutos Youtube regardés.
Après Soppe-le-Haut et sa grimpée, j’ai mis l’imper. Mais la pluie fine s’est arrêtée après Eteimbes. A Saint-Cosmes, seule la route était encore mouillée.
A Dannemarie retour par la piste cyclable, puis Saint-Bernard, Spechbach.
Putain, tu déconnes (paroles de Djadja)Paroles de Djadja. Manifestement ce n’est pas du Charles Trenet, mais la psychologie est puissante car je ne comprends pas tout. J’ai encore besoin de suivre des cours.
Alors comme ça Aya Nakamura est devenue ambassadrice de Lancôme, les parfums (groupe L’Oréal).
Aya Nakamura a 6 millions d’abonnés sur sa page Facebook.Les grincheux vont encore avoir mal à l’estomac.
Aussitôt la toile s’est enflammée de tous les poncifs racistes pour dévaloriser celle qui venue du Bamako a réussi à vendre en trois mois 100.000 exemplaires de son album Aya.
Je me marre.
Ce ne sont pas les vieux cons comme moi qui l’arrêteront.
Donc ce matin j’ai encore fait le tour du lac de Reiningue avec Djadja, son titre fétiche.
En musique, je suis éclectique, Bill Evans, Miles Davis, Chick Corea, Keith Jarret, Debussy, Poulenc,…et même Aya, cherchez l’erreur. Il n’y en a pas.
A 10 heures, mon sport du samedi est fait. Temps incertain, venteux, pluvieux.
Un vieux qui court, c’est déjà incongru. Si en plus il écoute Nakamura, c’est du délire. Vite, il faut consulter.
Je n’avais que deux couches sur moi dont le fameux blouson sans manches d’Etoile 78, mon club vélo de Vieux-Thann. Il est marqué 2XL et je suis serré à l’intérieur comme une sardine en boite. Heureusement qu’il est bourré d’élasthanne pour pouvoir mettre tout dedans.
Un peu de pub pour la Fourmi Immo et la Cabane à Pizzas, ça ne peut pas faire de mal. (Je vous recommandela Collioure)
Tout au bout de la Hague, après avoir dépassé l’immense complexe de retraitement des déchets nucléaires, un petit port sympa comme tout. Et son phare du Goury.
Par un curieux focus, les médias ont voulu faire un coup avec l’affaire Palmade, histoire de donner le change à l’exécutif qui patauge dans son dossier des retraites. Or l’affaire Palmade n’est qu’une illustration de plus des addictions qui révèle un mal-être des sociétés modernes. « Aboyer avec la meute » (lire ci-dessous) et s’insurger que Palmade ne soit pas encore en prison, c’est accréditer l’idée qu’il y aurait deux justices, celle des riches et celle des pauvres, regarder plutôt le glaive de la justice et ne pas voir les tonnes de cocaïne déversées dans le pays pendant le même temps.
Franck Buchy (DNA 18/02)
Pour 18 petits milliards dans l’océan de dettes causées par Macron, la France est donc chauffée à blanc.
Sur les pistes de ski, les canons crachent de la belle neige de culture. Il faut ce qu’il faut. Nos pommes viennent de Pologne mais la neige est bien de chez nous, même si on vient à manquer d’eau dans quelques semaines.
Pour trouver 18 milliards en 2030 (chiffre encore contesté), le gouvernement s’est pris les pieds dans le tapis avec le sujet des retraites, un sujet hautement épidermique puisque la politique n’a cessé de nous emmerder ces derniers temps avec le Covid et ses confinements à la maison, puis avec l’envolée du coût des énergies et maintenant les retraites.
Le personnel politique fait preuve d’une incompétence déconcertante et d’une méconnaissance affligeante du monde du travail.
J’en ai les frissons si par malheur on doit affronter le conflit russo-ukrainien et l’ignoble Poutine.
Faire la peau aux Français, « nous emmerder » comme il dit, Macron l’a voulu. Il risque fort d’en faire les frais.
Avez-vous déjà enfreint la loi sans vous faire prendre, si oui, comment ?
Je suis sollicité par Jetpack qui véhicule ce blog. Alors je réponds franco à cette question. Non je ne roule pas après avoir fumé un joint. Mais le code la rue à ma préférence plutôt que le code de la route qui est un truc de bagnoleux fait par eux et pour eux.
Par exemple au feu rouge sans personne car le feu rouge n’est pas encore intelligent. Il voudrait m’arrêter pour m’emmerder, n’ayons pas peur des mots. Les stop aussi. je les prends en biais pour observer l’intersection. Tout cycliste sait faire ça. En revanche les pistes cyclables sont pénibles. Mieux vaut les éviter car le non-droit est généralisé. Autrement dit moi ce que j’aime c’est TPMG. Sinon quand les bagnoles coincent, on prend le trottoir avec les piétons. Mais j’ai bien conscience d’être un petit joueur à côté des trottinetteurs.
Seuls les connaisseurs de la chose oseraient encore se promener sur une telle monture tellement éloignée du présent mais qui conserve une certaine élégance pour les puristes.
En 1974, Manufrance, la célèbre manufacture d’armes et de cycles de Saint-Etienne, proposait à la vente sur catalogue ce vélo de la gamme « Trainings ». Un terme anglais pour mieux s’entraîner sans doute.
Ce vélo vendu 1350 francs* avait tout pour plaire parmi les cyclotouristes d’alors. Un cadre brasé tout Supervitus 970, dérailleurs Simplex, 10 vitesses (sans triple) avec double plateau 45×52 et 5 pignons 14x17x19x21x23.
soit 1156 euros rapporté en 2022 corrigé de l’inflation et du pouvoir d’achat
Sûr qu’avec un tel développement 45×23 ( développement 4.15m), il ne devait pas être facile d’aborder la montagne vosgienne. Mais les cyclos d’antan carburaient déjà au sans plomb!
Boyaux Wolber, pédalier Stronglight, freins Mafac, courroie cale-pieds Christophe, selle Idéal, pompe de compétition et garde-boues Zéfal.
Poids non précisé.
Manufrance a déposé le bilan en 1980. Bernard Tapie a tenté de la remettre en marche sans réussir; c’était un adepte des rachats de boites en péril.
La rue des Remparts donne un beau point de vue sur les ruines du château de l’Engelbourg en haut de la colline et sur le tribunal de proximité au bout de la rue
Voila un bleu qui révèle une âme supérieure mais aussi la mélancolie. Toute une histoire! (Ungersheim)
Aujourd’hui retour du vent de sud-ouest habituel. Nos cochonneries de particules fines ont été poussées chez nos voisins d’outre-Rhin.
En plus il fait chaud pour la saison avec 13 à 14°C.
Nouvelles infrastructures rencontrées sur le trajet
Ungersheim a enfin aménagé son carrefour central avec un haricot bombé pour les vélos
Soultzmatt a construit « une écluse » (autrement dit une chicane comme à Michelbach) dans la descente d’Osenbach avec un sas vélo montée et descente.
A Guebwiller l’affreuse rue Théodore Deck (rue des pompiers) a été rénovée et une partie est en sens unique. J’ai vu aussi une voie unique banalisée, mais je ne sais plus où…si, ça me revient, j’ai trouvé c’est à Wintzfelden. Etonnant non qu’un petite commune comme ça pense à privilégier le vélo? (qu’est-ce qu’une chaussée à voie unique banalisée me demandez-vous?: voir ici on en a un exemple dans la traversée de Vieux-Thann direction Roderen
La piste de Staff à Wittelsheim est goudronnée.
Staff- Wittelsheim va bientôt ouvrir, il va y avoir du sport au giratoire du Super U . Des accidents assurés à venir. Perso je préfère pendre le giratoire avec les voitures car avec cette piste on va devoir s’arrêter puis repartir.
Une piste en constructiondepuis le souterrain de Saint-André à Cernay va rejoindre Aspach-le-Haut et une voie verte en direction de Michelbach est déjà ouverte. Il manquera la montée de Michelbach. Les choses bougent. Il est vrai que le schéma vélo Thur-Doller peine à décoller depuis 5 ans.
J’aborde la vallée noble et je grimpe à Osenbach. Puis l’itinéraire qui va bien ensuite avec Osenbach, Wintzfelden et col du Bannstein.
Avec l’Alsace en rouge ce matin, prendre son vélo, faire du sport est compromis.
J’ai vérifié, les pouvoirs publics n’encouragent pas le vélo dans l’agglomération mulhousienne. L’intention serait malvenue puisqu’elle reviendrait à nous faire gober de l’air pollué aux particules fines.
Alors depuis vingt ans nous en sommes là, contraints à subir la pollution sans autre action que des mesurettes comme prendre les transports en commun et prier pour qu’on réduise sa vitesse.
Or chacun sait que ces palliatifs sont de la foutaise. A commencer dans les vallées vosgiennes où prendre le TER (ou le tram-train à Thann) est loin de répondre au problème.
Le plus cocasse dans l’affaire, c’est que la mesure de réduction de vitesse sur la RD1066 s’affiche sur écran géant à la fin de la portion à 4 voies à hauteur de Leclerc Cernay.
Reste une solution: aller habiter à Brest l’une des villes les moins polluées de France, dit-on.
C’est Actu-Lyon qui l’écrit, même sans le « sauf vélo » on peut prendre le sens interdit à vélo si on est en zone 30.
Dans les rues à sens unique, les automobilistes sont souvent surpris de croiser un cycliste à contre-sens. Ces cyclistes ne sont pas en infraction. Un constat évident lorsqu’un panonceau « sauf vélo » accompagne le panneau « sens interdit », mais qui l’est moins lorsque ce n’est pas le cas.
Pourtant, même sans panneau qui l’indique, les cyclistes peuvent circuler dans les deux sens sur toutes les rues à sens unique, à la seule et unique condition qu’il s’agisse d’une voie limitée à 30 km/h.
Je connais ce parcours, j’en suis le dépositaire. Mais dire que c’est un parcours de reprise en douceur ne sera pas au goût de tous les grands recommençants de la saison VTT.
Méfions-nous donc des appréciations qui ne correspondent pas forcément au niveau que l’on se fait d’une reprise du vélo.
Pour moi qui commence à être vieux, une reprise c’est du plat et rien qui sollicite le cardio trop fortement, sinon on va vite décourager les nouveaux venus, s’il y en a.
Donc je vais déroger à la sortie de ce matin, quitte à sortir l’après-midi quand le thermomètre sera passé au-dessus de zéro.
Je n’avais parcouru « que » 48 km sur mon VTT
Hier je suis rentré fatigué de ma manif à Mulhouse. Pourtant je n’avais parcouru que 48 km sur mon VTT; si j’avais pris le VTT, c’était pour mieux sauter les trottoirs et le ronds-points de la ville qui m’insupportent. Mais la fatigue était bien là au retour au cours de ce voyage aller et retour à la ville. Je la mets sur le compte de l’âge.
Notre confrère cycliste Bridou, après sa longue séquence musicale de violon alto et ses concerts de fin d’année se désole sur Facebook de ne plus pouvoir suivre son groupe cycliste habituel lors de sa reprise du vélo
Bon ça tourne vite au cauchemar pour moi ,vu mon niveau vélo actuel …!!
et après 60 km à 30/31 de moyenne, après les avoir tous vu me larguer dans la petite bosse d’ Eloie, je suis rentré en solo histoire d’ arrêter cette sortie du jour et d’ arriver à respirer et à prendre une photo.!!
puis il poursuit…
Bon encore une fois, je suis la grosse « Lanterne Rouge » du groupe et ma foi mon premier 100 km du jour restera un sentiment partagé ,entre un minuscule plaisir personnel surtout dans cette semaine aussi fraîche et un mental un peu fragilisé, déçu ,entamé de ressentir tant de difficultés sur mon vélo !!!
Aucun cycliste sportif n’aime se retrouver dans une telle situation, puisque son truc à lui Bridou, c’est la gagne, c’est l’ultra comme il se plaît à se définir.
En faire moins pour durer plus
Etant toujours resté un cycliste aux performances modestes sur la route, je n’ai pas à gérer cette dégringolade dans mon palmarès personnel année après année. Et j’ajouterais que j’ai ce recul nécessaire pour pouvoir adapter mes pratiques à mon vieillissement corporel naturel. D’ailleurs si je force trop, un juge de paix me rappelle à l’ordre car je soufre des genoux, comme d’autres souffrent des hanches. C’est un fait avéré, avec l’âge, le corps n’est pas toujours en phase avec le sport. Pourquoi le cacher: l’âge fait perdre des ressources musculaires et notre résistance est moindre.
Se satisfaire de 1000m de dénivelé lorsqu’on savait faire 2000m dix ans auparavant et ne pas rentrer « à l’agonie » c’est la clé d’une journée réussie.
Idem pour la distance. Je me suis surpris encore en 2022 de pouvoir parcourir 160km (de Thann à Besançon) avec mes sacoches, mais c’est une performance que je ne retenterai pas car les rajouts inopinés à l’itinéraire n’étaient pas programmés notamment la recherche du camping en fin de parcours.
Restons zen!
Avec l’âge venant, nous voici confrontés à un nouveau néologisme « le vieillisme« . Il fait suite au « jeunisme » bien connu qui consiste à favoriser les moins de quarante ans dans nombre d’activités en commençant par l’emploi.
Vieillisme et jeunisme décrivent une mode qui vise à discriminer les gens par l’âge ou à tous le moins à dénoncer la préférence que l’on a vis à vis de l’un plutôt que de l’autre.
Les sociétés sportives savent faire face depuis longtemps à ce risque de comparer des performances entre des compétiteurs qui ne sont pas du même niveau du fait de l’âge ou du sexe.
Faire du sport en étant âgé vous classe dans la catégorie sénior, une catégorie où vous pourrez vous mesurer « à armes égales ». En principe.
Mais là où le vieillisme prend tout son sens, c’est lorsque la société toute entière vous pointe du doigt. Le sujet le plus brûlant du moment, c’est celui des retraites qui par le fait du déclin démographique rend le vieux de plus en plus cher.
Etre vieux coûte cher à la société. Mais en échange l’ancien réinjecte son argent, lorsqu’il en a, et son savoir ou son savoir-faire auprès des plus jeunes.
Les vieux sont devenus addictes à la vie à un point tel qu’ils rivalisent de combines pour rester sur terre encore plus longtemps.
A 70 ans passé, on doit parfois s’occuper de ses aînés.
Le vieillisme devient une source de problèmes récurrents car on sent poindre la faillite du système avec les maisons de retraites qui confondent soins et dividentes.
Le vieillisme n’a pas dit son dernier mot. Allonger l’âge de départ en retraite va alimenter les critiques de toutes parts, et des employeurs et des employés, puisqu’il va bien falloir aménager des postes de travail adaptés pour les gens âgés. Des postes à l’ergonomie étudiée pour réduire les troubles musculosquelettiques, des horaires réduits, des restrictions diverses liées aux pénibilités.
Les artères durcissent et le cerveau se ramollit. C’est un constat avec lequel le monde moderne va devoir compter.
Porter le chapeau, on sait le faire . Va t-on lui reprocher de ne pas porter de soutien-gorge? DNA 11/02/21
C’est plus fort qu’eux, les journalistes se croient tenus d’apporter des précisions qui n’ont pas de rapport direct avec l’accident.
C’est comme si ne pas porter le casque à vélo équivalait à rouler en état d’ivresse ou positif à la drogue en voiture.
Il y en a marre de cette croyance qui veut le casque devrait être porté à vélo alors qu’il ne l’est pas.
Le port d’un casque n’est pas obligatoire pour circuler à vélo, mais il est fortement recommandé. Un enfant de moins de 12 ans doit porter un casque à vélo, qu’il soit conducteur ou passager.
Glissé au milieu du cortège, j’ai arpenté lentement les rues du centre-ville. J’étais entouré de drapeaux de la CFDT et d’employées de la petite enfance. Au centre une fanfare de grosses caisses, de sifflets et de cornes de brume. J’ai craqué, je n’avais pas emporté mes boules Quies et je me suis rangé sur le coté.
Puis j’ai poursuivi à un endroit plus calme.
Arrivé à l’avenue Robert Schuman, je suis monté sur les terrasses pour voir ce beau défilé. J’ai renoncé à attendre la fin du cortège qui s’éternisait. J’ai traversé le centre commercial Porte Jeune pour rejoindre mon vélo attaché au bout de la rue du Sauvage.
On ne m’avait pas volé la selle. J’ai donc pu reprendre la route du retour sans encombre.
C’était vraiment une belle manif comme je les aime. C’est la troisième manif à laquelle je participe pour sauver le système de retraite auquel le gouvernement s’attaque,
Ca y est, v’la le Maxou qui nous rejoue un air de mandoline avec la pollution alsacienne.
C’est vrai qu’on pourrait dire qu’il y a bien des choses plus graves dans le monde actuellement comme la guerre en Ukraine, le séisme Turco-syrien ou la déforestation amazonienne, ou la pollution des mers.
Les Alsaciens sont fatalistes, ils s’accommodent des particules fines depuis longtemps. En Alsace, il n’existe pas de mouvement dissuasif pour contrer les périodes de pollution. Les particules sont tellement fines qu’on peut douter de leur existence puisqu’on ne les voit pas.
les différentes particules fines dans l’air par taille et origine
Les consignes de réduction de la vitesse ne sont pas observées et non sanctionnées et le chauffage au bois pourtant fortement polluant y est encouragé. Pour s’en rendre compte, il suffit de sillonner les forêts, comme moi à VTT, pour voir les bûcherons (professionnels et particuliers) à l’œuvre.
Un cigogne sur un tas de bio-déchets au SM4 d’Aspach
Aujourd’hui jeudi 10 février comme hier, nous allons baigner dans un air fortement imprégné de particules fines inférieures à 2.5 microns. Ce sont celles qui pénètrent le plus facilement dans nos poumons.
Dans ces particules, on trouve toutes sortes de polluants, ceux des transports, ceux des chauffage et ceux de l’agriculture qui actuellement répand des lisiers, des fumiers et les composts urbains venus de la plateforme SM4 d’Aspach-le-Haut.
La France au cœur des hautes pressions actuellement avec 1040HPa
Comme l’Alsace est une plaine encadrée à l’ouest par le massif vosgien et à l’est par le massif rhénan, l’ai y circule mal en d’absence de système dépressionnaire de l’atmosphère.