La nuit, je rencontre un monde interlope. Des trompe-la-mort qui voyagent clandestinement sans lumière. Fatalement ils sont éblouis et presque effrayés comme des chouettes. Des promeneurs avec chiens, des cyclistes, des runners, des couples avec landau. On trouve de tout dans le noir.
Le couvre-feu nuit, si j’ose.
Après le Val du Pâtre, j’ai rejoint Rouffach puis Meyenheim avant de longer la Thur depuis Ensisheim.
C’est un agéable parcours coté allemand qui emprunte la belle forêt de chênes au-dessus de Mullheim puis au retour le vignoble du Markgräferland. (21 km/500m)
Les six premiers kilomètres sont en montée. Ce sont les plus « physiques ». Puis on descend.
Je quitte Müllheim par la Badstrasse. Au bout de cette rue se trouve Freiheit und Familienbad, le parc de santé adossé à la forêt.
Je monte par le Lipburger Weg, goudronné au départ puis revêtu d’un sol compact caillouteuxGrimpée au cœur de la belle forêt de chênes.Peu avant Lipburg devant moi, je tourne à droite au km 3 en prenant le Kohlackerweg
Après un court tronçon routier entre Lipburg et Feldberg, je prends à gauche le Stangenweg ci-dessous
Manque de chance, les tronçonneuses qui résonnent dans la forêt sont pour moi et j’entends un grand fracas d’arbre qui tombe; un engin barre le chemin et je suis dans un bourbier. Je m’arrête….Au loin le pilote me fait signe d’avancer…Je longe le chantier …Danke! Danke! Bitte! Bitte! je reprends mon chemin. Pas longtemps! Une banderole de chantier barre mon itinéraire.
Je vais contourner bien qu’il semble que les ouvriers croisés peu avant étaient hors de leur zone balisée…
En France, j’aurais tenté, en Allemagne je me méfie avec la discipline.
Une fois quittée la forêt j’ai de la route agréable qui surplombe le vignoble. C’est la route de Badenweiler à Kandern que j’ai tant sillonnée dans le passé. Mais au-dessus de Schallsingen, je tourne à droite vers le village. L’endroit est magnifique quelle que soit la saison.
La signalétique vélo allemande dans toute sa splendeur. Avec nos Voies Vertes où l’on cherche désespérément sa route à chaque carrefour, nous sommes dans les choux. C’est une question de culture que nous n’avons pas. Désolé de devoir le dire! A Schallsingen, mon attention est attirée par cette petite cabane d’écureuil…C’est tout simplement 1/ la boite à lettres, 2/ le kiosque à Obst und Gemüse provisoirement ferméAvec le VTT, je quitte la route pour m’engouffrer le long du vignobleEt j’aboutis à cette antenne 3,4,5G et plus si affinitésL’antenne est située sur un mamelon (393m) dénommé Steinenkreuzle
Vue depuis le SteinenkreuzlePuis je descends vers FeldbergSur le chemin du retour je m’arrête au point de vue sur le Jacobusweg.La liste des soldats du Cinquième Régiment de Chasseurs à Cheval morts en 14-18. Le lieu de la disparition est indiqué au bout de chaque nom (Verdun, Schlucht, Marseille, Illzach, Delle,…)Je rejoins Müllheim par un petit single vertigineuxhttps://www.openrunner.com/r/12356437
Le village de Geishouse avec en arrière-plan le Grand Ballon aussi dénommé Ballon de Guebwiller (1424m)
Geishouse, les cyclistes connaissent. Le village est perché entre 650m et 780m, appuyé sur les contreforts du Grand Ballon.
On y accède soit par Moosch soit par Saint-Amarin. Dans les deux cas, la grimpée est difficile. Puis les plus courageux peuvent persévérer jusqu’au col du Haag sur la route des Crêtes Vosgiennes.
Les randonneurs à pied apprécient aussi le paysage. Le départ préconisé se situe après le cimetière sur la route du Haag.
Nous empruntons le circuit balisé par un capricorne vert qui fait le tour du village soit 6km. On n’a donc pas à se poser de question sur son itinéraire car le fléchage est de qualité.
Cinq parcours sont proposés au départ:
le circuit des ballons 13km capricorne rouge
le circuit du Herrenwald 8km capricorne bleu
le circuit du jumelage Geishouse-Souvigny 6km capricorne vert (tout public) chaussures de marche classique et même baskets.
le parcours de santé du Bessay « Henry Kirchhoffer » 3km
la ronde des fontaines 3km
Le parcours emprunte des chemins faciles d’accès et agréablesNon loin du col de Höhe, on en profite pour admirer les Alpes au loin. Le tour du village fait 6km
Le confinement est-il favorable au surpoids? J’en suis victime puisque immanquablement l’aiguille de la balance penche vers le haut.
Certes je n’ai pas repris les 8,600 kg perdus avec mon régime Yazio. Mais il faut que je rectifie le tir, à savoir éviter de reprendre mes mauvaise habitudes compulsives: l’abondance de nourriture à table, le grignotage pour compenser la sensation de faim.
Le confinement est un facteur de stress indéniable qui explique en partie que certaines personnes « compensent » chacune à leur manière. Je le sais, je triche avec le sport, à savoir que je m’impose du jogging et du vélo afin ainsi de disposer d’un capital calorique supplémentaire.
En 6 mois, près de deux kilos!
Normalement je suis réglé sur un quotidien calorique de 1850 calories, mais faire 16000 pas comme dimanche dernier m’octroie 750 calories supplémentaires. Alors j’en profite.
Il faut que j’arrête ce jeu d’autant que la fin de l’année qui se profile n’est pas en ma faveur.
Le système d’assistance électrique conçu par Valeo permettra à un vélo cargo de monter une pente de 14 % avec une charge de 150 kg, sans effort. (Valeo)
Valéo se lance dans le moteur électrique (48 Volts) pour vélo avec boite de vitesse automatique.
Un truc pas léger du tout mais puissant où le pédalage va devenir superflu puisque le moteur assurera jusqu’à 90% de la puissance musculaire.
On se demande si le terme de vélomoteur ne serait pas plus adéquat. Le seule justification des pédales, in fine, ne sera qu’un artifice réglementaire permettant d’échapper au casque, à l’assurance et à l’immatriculation. (source les Echos)
C’est ma seule image du jour. Saurez-vous l’identifier?
Aujourd’hui trois fois rien. A la faveur d’un léger rayon de soleil, je remonte la vallée. J’ai cette rigueur imbécile de contrôler mon kilométrage. C’est mon coté légaliste à n’en pas douter. Dommage, je n’atteindrai pas le lac. A 19,800 km je ne suis qu’à Kruth. Alors demi-tour!
J’imagine l’autorité qui m’interpellerait: d’où venez-vous? à quelle distance? à quelle heure?
Quelle parano!
Bref tout cela va disparaître. Demain la punition infantilisante sera levée. Mais ne va t-on pas rééditer ces interdits plus tard?
Trois fois rien d’autre à dire: toutes mes photos sur l’iphone se sont envolées et mon enregistrement Openrunner aussi. Un bug incompréhensible. J’ai relancé la machinerie de l’iphone, mais trop tard!
J’ai poussé jusqu’à Cernay avant de rentrer pour avoir un total honorable. Devant la future piscine, j’ai traversé la route en travaux, puis le souterrain de la gare. En sortant j’ai déraillé, la chaîne est sortie du plateau. J’adore! les gants noirs, c’est bon car on ne voit pas le cambouis. Je quitte le trottoir et je manque de m’étaler sur le caniveau glissant.
Je sais que l’activité vélo est en sommeil pour nombre d’entre nous. Ceux qui sont en clubs notamment. Lorsque arrive la fin de saison vers mi-octobre, on s’arrête de pédaler. Mais cette année a été semée de soubresauts avec toutes sortes de restrictions, du nombre de participants, de distance, de durée. Tant et si bien que notre saison est devenue une progression en dents de scie avec des hauts et des bas.
Les plus tenaces se sont rabattus sur l’après confinement pour « refaire leur retard ». Au total il faudra admettre que la saison cyclo 2020 a été ternie. Ternie par nos faibles records de compétiteurs, ternie dans les clubs qui ont du abandonner leur calendrier de rencontres. Seuls les habitués du home-trainer dans le garage pourront arguer d’un palmarès honorable.
Le home-trainer, je ne l’ai jamais essayé, il ne m’attire pas. Je lui préfère ma campagne, ses odeurs de pins, ses creux et ses bosses.
Moi qui suis plutôt geek, je continue d’aligner des carnets de voyages à spirales. Vtt 64 sorties, Route 46, Jogging 81 (!) 81 sorties dues à l’effet Covid qui est passé par là.
C’est une marotte, je collectionne mes carnets de sorties à vélos (et à pied depuis peu). C’est un fétichisme qui dure depuis 40 ans. J’aurais du faire indic!
J’ai une nouvelle inconnue en 2021. Non pas celle de savoir s’il faudra encore affronter des restrictions épidémiques, mais celle de l’évolution de mon arthrose généralisée. C’est un mal chronique qui s’installe et qui me fait souffrir même la nuit, surtout la nuit. Je sais comment ça commence puisque je l’affronte depuis plusieurs mois, mais je ne sais pas comment ça se termine…
J’ai étrenné hier mes nouvelles pompes à pied. Pour les enfiler j’ai cassé le chausse-pied. Les lacets sont décoratifs, pour entrer il faut avoir la pointe du pied étroite. Une fois à l’intérieur, on se sent mieux.Je vous l’accorde, c’est du bas de gamme en fin de série.
Vous avez dit Covid?
Le Père Noël va nous apporter un somptueux cadeau. Pourtant beaucoup s’apprêtent à le bouder.
Je fais la queue chez mon boulanger, un type bedonnant entre et franchissant les marques au sol s’approche tout près de moi comme si nous étions de vieux amis: « bonjour! ». Franchement il n’a cure de la distanciation physique. Manifestement on ne vit pas dans le même monde.
A la grande ville samedi, la zone commerciale du Kaligone bat son plein. Inutile de chercher à se garer, les parkings sont bondés. J’avais à retirer un « click and collect ». On me reçoit le long du magasin par une porte blindée où je dois sonner. Il manque un article. Pour vous faire rembourser, allez la caisse, me dit l’employée…Deux caisses et des queues qui rejoignent les rayons. Le « click and collect » à la française n’est pas encore au point partout.
Mais il faut aller en ville pour comprendre le comportement mercantile de nos semblables et pourquoi janvier risque d’être une nouvelle catastrophe épidémique.
France Info identifie trois raisons pour expliquer ce plateau de contaminations qui ne baissent plus
le froid dans l’est
l’allégement du confinement qui favorise les déplacements
les comportements qui se relâchent
Avec ma femme, nous notons nos sorties. Encore une marotte! Si le virus nous gagne, nous pourrons dire « cinq jours avant, nous avons été contaminé ici par le mec qui poussait dans la queue ou par la joggeuse qui gueulait après son chien « . C’est pourquoi au vu du relâchement général, nous évitons de nous fondre dans la masse de ce consumérisme effréné.
Que les artistes du spectacle vivant et les cinémas se plaignent de leurs interdiction d’ouvrir, on les comprend. On s’explique mal pourquoi ils continuent d’être sacrifiés, crucifiés (?) sur l’autel du confinement alors que les commerces sont tous déverrouillés.
Le Père Noël va donc nous apporter un somptueux cadeau. Pourtant beaucoup s’apprêtent à le bouder. Il est trop, le vaccin. Trop beau, trop rapide, trop efficace pour ne pas en douter. Et puis, nous les semi-vieux, on se dit qu’on vit très bien confinés: on ne voit personne, on claque moins de pognon, on ne fait plus le plein de gasoil qu’une fois par mois, on peut picoler à la maison sans risquer l’alcotest, alors à quoi bon se faire vacciner par un truc qui va peut être nous donner la vérole!
L’état d’urgence climatique
Le secrétaire général de l’ONU appelle à « réduire les émissions mondiales (de CO2) de 45% d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2010 ».
Il paraît presque ridicule le secrétaire Guterrez avec son appel en pleine crise sanitaire mondiale. La Chine et l’Inde font acte d’engagements pour tenir l’objectif mais en seront-elles capables? Reste à voir comment Biden va corriger le mauvais exemple donné par Trump…
A mes heures perdues
Il m’en reste un peu. Je me suis plongé dans la lecture des « Mémoires d’outre-tombe » de François-René de Chteaubriand (1768-1848). Ce sont les mémoires de sa vie en Bretagne, aux Etats-Unis, en Angleterre, à Paris,en Orient publiées après sa mort.
Moi qui suis nul en histoire, je suis conquis par la limpidité du propos. Entre Louis XVI, la Révolution, Napoléon, je commence à piger. Ce brave Chateaubriand originaire de Saint-Malo a tout vécu. Sauf la guillotine!
Tous les soirs, je m’installe dans la fin du XVIIIeme siècle et je lis la prose de Chateaubriand. J’ai acheté ces mémoires numériques 99 centimes les…3000 pages. C’est un régal. Mais en même temps, comme dirait l’autre, j’ai des lectures qui prennent du retard.
Après être arrivé à Waldkapelle, je continue vers le col de l’Amselkopf, puis je desncds vers Steinbach
Chapelle Sainte-Thérèse
Les chapelles vieillissent vite dans les bois. Surtout celles en bois. Il faut les entretenir plus souvent que celles en pierre.
La chapelle Sainte-Thérèse dispose d’une grande Vierge en fort bon état cependant. Elle est toute immaculée, la Vierge.
J’ai descendu l’étroit sentier couvert de feuilles glissantes et très casse-gueule pour tout dire. Priez pour moi! Après le site de Silberthal, un panneau « chasse en cours » me dissuade de prendre à droite. Dans Steinbach, je trouverai le moyen de grimper jusqu’à Iffis dans un chemin creux boueux et longeant le vignoble.
Ne tentons pas le diable, je veux dire les chasseurs! je renonce
A Vieux-Thann, je m’offrirai les hauteurs du Rangen. 17km et 420m
C’est beau une usine chimique qui fume. Tronox, le deuxième plus grand producteur au monde de dioxyde de titane. Le TiO2 est un pigment blanc utilisé pour la blancheur, l’éclat, l’opacité et la durabilité dans la peinture et revêtements, les plastiques, le papier et les élastomères.https://www.openrunner.com/r/12343118
Avec Strava, nous avons tout le loisir de suivre les jogging de nos soldats engagés au Mali.
Je tombe des nues. Au début, je n’y ai pas cru mais j’ai bien été obligé de me rendre à l’évidence: les militaires français en opérations extérieures font leur jogging connectés à Strava.
C’est un article de Médiapart qui m’a alerté. Intitulé Des militaires français compromettent la sécurité de leurs opérations sur les réseaux sociaux, l’article retrace tous les parcours de jogging des militaires sur leurs bases militaires. On les trouve sur les réseaux sociaux avec de nombreuses photos mais aussi sur Strava, réseau de partage des cyclistes et des coureurs à pied.
Un jeu d’enfant. Vous tapez Tombouctou au Mali et vous tombez sur le parcours du soldat x ou y autour de son casernement, avec la carte satellite, le jour et l’heure, les performances…puis vous pouvez suivre le soldat en question lors de ses déplacements sur les autres bases militaires, son retour dans un hôtel de luxe en Grèce et enfin ses entraînements vélo de chez lui à son régiment une fois revenu en France.
Tout cela ne semble pas très pro pour des militaires de carrière.
La demande de triporteurs se renforce sur le marché de la mobilité en ville. Toute une gamme est à présent disponible depuis le modèle pour transporter les enfants en bas âge jusqu’au transport de colis ou d’animaux de compagnie.
En voiture! capote en option, porte à l’avant, ouah!
Une lampe parmi d’autres qui m’a semblé digne d’intérêt pour un usage occasionnel en vélo de route/loisir. N’attendons donc pas de cette lampe plus qu’elle ne mérite: pouvoir rentrer le soir en s’éclairant et en se signalant.
Je l’ai essayée ce soir en dehors de l’éclairage urbain pour me rendre compte de son efficacité.
Bilan positif. Plutôt qu’un long discours, je vous rapporte des photos non améliorées le long de la piste de la Thur entre Wittelsheim et Cernay.
La densité d’éclairement est bien entendu fonction de l’angle porté sur la chaussée. J’adopte un angle qui me donne une densité moyenne à 10 mètres tout en envoyant le halo assez loin. De telle sorte que vous repérez assez tôt ceux qui se baladent sans lumière sur la piste: les cyclistes, les promeneurs, les chiens…les sangliers…
La France commence à développer ce qui existe depuis des décennies chez nos voisins, la Chaucidou (chaussée pour la circulation douce). Comme ici dans la Sarthe à Saint-Georges-du-Bois.
Cette chaussée redonne de l’espoir aux cyclistes qui ont en marre d’être frôlés. Ici leur place est assurée et les autos invitées à rester derrière avant de pouvoir se croiser.
Mes lecteurs le savent, de plus en plus d’itinéraires secondaires et de routes bucoliques sont envahies par le trafic routier dans l’espoir de trouver une échappatoire aux grands axes lorsque ça bouchonne. On sait ce qu’il advient de ces itinéraires, ils sont souvent munis de chicanes, de dos d’ânes dans l’espoir de dissuader les automobilistes. Les cyclistes en quête de parcours abrités en sont les premiers impactés. Les chicanes et les dos d’ânes nous mettent en danger comme on le sait.
Avec la Chaucidou, l’automobiliste sait à quoi s’en tenir, il ne battra pas un record de vitesse puisqu’il devra s’adapter à la vitesse des autres usagers et tenir compte des cyclistes.
A noter que dans mon environnement proche, je rencontre de plus en plus souvent des voitures, des fourgons qui utilisent les pistes réservées aux tracteurs et aux vélos comme sur le tronçon Leimbach-Aspach (Haut-Rhin). C’est pratique pour éviter Vieux-Thann et ses dos d’ânes.
Thann, rue de la 1ere Armée, les illuminations sont là, les commerces font le forcing mais la clientèle est timide
Notre jeunesse disserte avec le Président; oui ou non notre police est-elle violente? Nos pêcheurs se demandent s’ils pourront pêcher de la Saint-Jacques dans les eaux anglaises. Les Anglais qui ne manquent pas d’audace ont de grandes chances de gagner sur tous les tableaux face à une Europe molle, sans âme et divisée. Nos épidémiologistes se demandent si le vaccin protègera plus de trois mois et attendent les notices d’utilisation (voir la notice du vaccin anti-grippe VAXIGRIP à titre d’exemple des effets indésirables attendus). Pas facile de nous encourager à se faire vacciner!
Le plus grave dans les Vosges (et pas que!), c’est la saison de ski; pourra t-on skier à Noël et le Conseil d’État pourra t-il dénouer l’interdit qui pèse?
En Alsace, nos vieux sont encore sous le charme. La moitié des DNA consacrée à Giscard, c’était lui rendre un grand hommage.
Mais le plus embêtant, c’est Noël à six. Va t-on devoir mettre Mamie et Papy dans la cuisine?
Black Friday et vaccin en prime
Thann, des illuminations réussies
Black Friday sera un galop d’essai pour une relance de l’épidémie vers le Nouvel An. Une bonne occasion de faire pencher la balance des 60% d’indécis vers le vaccin. Mon cynisme est insupportable, je sais. Mais je n’ai aucune confiance dans le genre humain et son hypocrisie qui veut mettre en avant le superflu pour masquer l’essentiel. Le superflu, c’est cette fuite en avant mercantile à laquelle on ne veut déroger et l’essentiel, c’est de sauver nos vies.
BoJo est content
Il a réussi à avoir le vaccin avant les autres grâce à son Brexit (qui ne prendra effet qu’au 31 janvier 2021) et les pubs peuvent rouvrir. Qu’est-ce qu’on rit de la bonne farce faite à l’Europe! Les Britanniques sont moins regardants que nous au moment de se faire vacciner; ils vont comme en Russie servir de cobayes. Chez nous défiants, plus méfiants, s’additionnent dès lors que le politique est acteur de notre destin. On sait pourquoi: les deux blocs de Français qui s’opposent depuis toujours n’ont aucune raison de faire confiance à ceux qui ont confisqué le pouvoir et qui alimentent les controverses.
Les US pataugent
Pas facile d’accepter de rendre le pouvoir
La page peine à se tourner aux States. Deux présidents à la fois, ce n’est pas facile, c’est encore plus compliqué qu’en France. La première vague épidémique n’est pas encore terminée. Ils sont lents les amerloques à tirer un trait sur la première étape de l’élection et de l’épidémie. Déjà 250.000 morts qu’on ne sait plus où mettre. Les infirmières? 10.000 dollars par semaine(!) à celles qui viendront travailler dans les hôpitaux huppés et débordés par les comorbidités du monde moderne.
La Chine en pole position
La Chine prétend s’attaquer au « virus djihadiste » avec des camps de rééducation
Chez les Chinois, les rues de Pékin sont désertes. L’administration a coupé le courant. Plus de transport, plus d’ascenseurs, plus de télés. On est sûr que personne ne va se barrer.
L’épidémie a repris depuis longtemps. Sans qu’on le sache. Les usines sont désertées et les travailleurs repartis dans leurs contrées éloignées.
Les dignitaires ont déjà quitté le continent pour des cieux plus cléments. Des régiments entiers ont pris d’assaut les navires de guerre et voguent déjà vers l’ouest. L’Europe se barricade. Nos destroyers barrent les ports, des norias de camions barrent les pistes d’atterrissages.
Ce billet sur la Chine est une fable. Assurément. Aucun commentateur ne sait ce qui se passe en Chine.
Ce serait plus prosaïque mais aussi une faute de goût de s’interroger sur notre saison 2021 de vélo.
Manifestement nous sommes partis pour traîner en longueur avec ce virus et les gestes barrières, et les interdits qui vont avec. On ne pourra pas se réfugier derrière le vaccin et dire c’est comme avant. Je ne le crois pas. Je sais, beaucoup échafaudent déjà des plans pour des raids à vélo, des stages, des concentrations diverses,…J’ai comme un pressentiment, c’est que rien de tout cela ne va pouvoir se faire aussi facilement. D’ailleurs pour les types de mon âge, l’affaire est entendue: il faudra sursoir à beaucoup de projets. Comme aller à une rencontre des « Cent Cols » ou encore à une semaine des « Randonneurs ». Avec la moyenne d’âge des pratiquants, avec un vaccin dont on sait peu, de l’hôtellerie potentiellement à risques, je vais faire mon vélo tout seul encore en 2021.
La croix de Lorraine, un panier à provisions, quelques bières, ça réchauffe assurément.Après quelques hésitations au parcours VITA, me voila parti vers le Plan Diebold A la cote 600 je suis dans le brouillardThann, le cimetière juif, l’hôpitalhttps://www.openrunner.com/r/12328059
Ceux qui ne me croient pas, je vous le dis, le vélo est dangereux et je vous le démontre avec cette vidéo.
Elle n’a rien d’extraordinaire, elle est le lot quotidien de tous ceux qui font du vélo notamment en ville.
Et pas que! sur la route aussi on a des frôleurs professionnels. Ce matin à Aspach-le-Haut au retour de ma balade, une voiture me double lentement route de Thann, puis elle tourne à droite aussitôt devant moi impasse du Calvaire. Je freine, je m’écarte de justesse, le type s’arrête et me regarde en souriant. Manifestement pour lui c’était un jeu.
La notice dit « Strong light use time:2-4h » En régime strobo, elle a clignoté au bout de 1h30+0h30+2h soit 4 heures. J’en déduis qu’à pleine puissance, elle tiendra 2 heures
When the light is power off, you can be use an external power supply.
Parfois je m’interroge sur mon identité cycliste. Nous en avons tous une, mais laquelle?
Se situer dans la galaxie cycliste, c’est une question de repères. Cette question là pourra paraître futile, voire iconoclaste pour ceux qui ne pratiquent le vélo qu’à titre sportif.
Le vélo est aujourd’hui totem de tous ceux qui se réclament d’un meilleur air et d’une meilleure santé. Il n’est hélas parfois qu’un alibi pour rallier une noble cause. Je pense aux élus en quête de suffrages, on connait la musique.
Si notre société se fragmente, les cyclistes aussi.
Nous sommes un certain nombre à le penser, la pratique cycliste a dépassé le stade du consensuel. A quoi bon jouer aux victimes innocentes puisque rien ne vient conforter notre bon droit dans l’espace public.
J’ai un confrère qui a pris le parti de vivre dans une bulle internet avec son blog: il fait comme s’il habitait les Pays-Bas. Des autoroutes à vélos, des ponts, des passerelles dédiées aux vélos. Un univers cycliste à lui seul s’est installé chez nos voisins. Pas en France.
Si l’on a tracé à la hâte des bandes jaunes pour inviter au vélo pendant la Covid, on se rend compte que tout ça est du bricolage sans grand avenir. La société français est ainsi faite que jamais elle ne prendra le virage écolo.
Ce qui est nouveau c’est cette noria de cyclistes et de trottinetteurs furtifs, qui circulent en douce dans nos espaces urbains. Ni vus, ni connus. Ce sont des usagers sans nom, sans identité.
A leur différence, je défends mon statut de cycliste. Arnaché de pied en cap et avec un casque le plus souvent car , à la différence de mes confrères bisounours, j’ai compris que l’espace urbain est devenu le siège d’un séparatisme. Je prends aussi le volant et je constate que les comportements des automobilistes sont beaucoup plus agressifs au volant de leurs puissantes et confortables autos. Toute opportunité de doubler est bonne à prendre. On n’attend plus derrière le vélo, on le frôle comme si le cycliste était un être insignifiant, une gueule de bois en puissance. La jeune génération devant le juge « j’étais pas né Votre Honneur, au temps des vélos!… »
Vous ne me croyez pas?
A certaines heures, point de salut pour le vélo, ce sont les bagnoles et les poids lourds qui font la loi. Imaginez que dans les gazettes, on trouve de plus en plus de gens bien attentionnés qui souhaitent fractionner nos activités en fonction du statut et de l’âge.
Isoler les vieux dans les supermarchés à certaines heures et pas à d’autres, c’est ce qui germe dans les esprits des actifs pressés. Vous ne me croyez toujours pas? Pourtant on a déjà inventé des caisses pour clients lents, ceux qui veulent parler à la caissière, mettent du temps à compter leur monnaie et peinent à dégager fissa leurs articles au bout de la caisse.
Clients prioritaires dans les supermarchés, alors pourquoi pas des cyclistes prioritaires pour ceux qui font acte de lenteur.
Nous, on a le look, le look cyclo
Un look si discordant dans le quartier qu’on nous interpelle volontiers.
« Hé m’sieur, t’as pas peur de tomber?… »
« Si tu commences à parler avec ces gars là, t’es foutu! » me dit Pierre à voix basse.
La remarque fait froid dans le dos.
Les retours à la ville nous plongent dans un multiculturalisme oublié.
Le temps d’une balade, d’un autre horizon.
La vie des quartiers a échappé à notre identité cycliste, celle dont les racines remontent au siècle passé.
Finalement, le vélo, c’est un peu comme un retour sur soi.
J’ai été brouillon ce matin. Que mes lecteurs m’en excusent.
Il faut parfois se faire violence pour sortir son vélo.
J’ai fait 40 kilomètres ce matin avec un petit deux degrés. C’était supportable car il n’y avait pas de vent. Après Soppe, j’ai rejoins Gildwiller, puis j’ai pris le retour. J’en ai profité pour frimer avec ma lampe à flash.
A l’arrière c’est un peu faiblard, je vais changer les piles
Elle tient dans la main, pratique pour la mettre dans sa poche lorsqu’on quitte son vélo
Vous l’avez deviné, la lampe de vélo SHENKEY est chinoise. Depuis le Petit Livre Rouge et la Longue Marche, la Chine a fait du chemin. A pied et à vélo.
Aujourd’hui, j’ai reçu la lampe SHENKEY à batterie. Quand je vois la qualité du produit, sa présentation, je suis bluffé par le saut technologique et industriel de ce pays qui comporte plus d’un milliard et demi d’âmes.
Et en même temps, je ne peux penser à ces petites mains qui ont du assembler mon produit de A à Z et qui peut-être mangent une salade de rat ou de chauve-souris à midi dans leur Tupperware à la cantine.
C’est la Chine. Il faut « faire avec » car plus aucun produit n’est assemblé ailleurs que chez les Asiatiques. Même les masques!
J’ai donc acheté cette lampe pour la route et occasionnellement le VTT puisqu’un support de casque est fourni avec. Elle permet de voir et d’être vu et la marque SHENKEY figure parmi les meilleurs produits identifiés par les tests de la FUB.
IP65: Protégé contre les poussières/Protégé contre les jets d’eau de toutes directions à la lance
J’ai pesé: 123 gammes avec le collier de fixation guidon.
Se recharge avec cordon USB fourni, livrée non chargée, je l’ai mis en charge une nuit, le voyant rouge est passé au vert.
Comporte trois modes d’éclairage : Haut/ bas/ stroboscopique
2 supports fixation fournis: 1 guidon, 1 casque et une dragonne
notice chinoise et anglaise
Prix constaté: 25 euros
Il ne reste plus qu’à l’essayer…
La notice dit « Strong light use time:2-4h » En régime strobo, elle a clignoté au bout de 1h30+0h30+2h soit 4 heures. J’en déduis qu’à pleine puissance, elle tiendra 2 heures
J’ai déjà grimpé cette route enneigée du Hundsrück l’an dernier. Normalement fermée aux véhicules coté nord (et aux VTT) à partir du Plan Diebold actuellement.
C’est limite au point de vue adhérence avec le VTT. Si on arrête, on a du mal à repartir car ça patine.
Ne pas essayer de redescendre, chute assurée!
Je descends par la Vierge des Bûcherons à Rammersmatt.
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J’étais au km 2…et par zéro degré, je commençais à être chaud derrière ma burqa
Par chance la RN est au rouge.
Je traverse l’avenue au bonhomme vert en courant. Le bonhomme passe au rouge avant que j’atteigne l’autre coté.
Un type pressé démarre, me klaxonne et me montre du doigt le signal lumineux qui est passé au rouge..
Ça m’a gâché le retour car je me mets à « psychoter » tout le long du chemin. Je me fais un film, je rejoue la scène.
Je bloque la bagnole et je lui dis « si tu descends, je te pète la gueule ». C’est mon coté voyou qui prend le dessus, c’est irrésistible. Peut-être un effet de restant de testostérone? Une fois à la maison, je redeviens civilisé. Ma femme l’a échappé belle.
Vendredi, j’ai manqué deux fois l’accident.
Une fois en traversant le passage piéton, l’automobiliste a été surprise par la célérité du vieux joggeur et de sa parade, coup de frein brutal dans mes pompes et barre à gauche tout le long de la carrosserie. Ouf!
Et une autre fois sur le trottoir, la portière de la Kangoo qui s’ouvre sans crier gare. J’ai frotté la porte tout du long en la retenant de la main.
Le jogging, réflexion faite, est aussi dangereux que le vélo.
le Laser Gun tient la pole position du meilleur phare…mais il se branche sur un alternateur
« Pour être vu » ou « Pour voir », c’est ainsi que les testeurs de lampes classent l’éclairage de nos vélos.
Pour voir à vélo, ce n’est pas simple car il faut y consacrer beaucoup d’argent avant d’obtenir un éclairage capable de vous permettre d’y voir clair en pleine nuit et sur route.
J’ai un matériel qui fait toujours référence, c’est ma lampe à diode Ixon IQ Busch et Müller, mais son inconvénient c’est son poids et son autonomie de quelques heures (et en plus elle est mal vue par la FUB, le comble! je pense que le testeur s’est trompé avec 1/5 d’efficacité hors la ville, elle mérite mieux). Elle ne convient pas à de grands raids de nuit, elle est lourde, c’est vrai, et pas facile à caser sur un guidon course. Je l’utilise principalement en ville.
Mon phare Busch et Muller LED Ixon IQ semble insignifiant. Je le possède depuis au moins 10 ans. Qu’on ne s’y trompe pas: c’est un super produit dès que vous êtes dans le noir total, ça vaut largement un éclairage sur dynamo centrale.Diode à haut rendement, durabilité 100.000 heures – lumière blanche brillante, à effet xénon – électronique grand confort, très efficace, avec un radius d’action de 90% – système de refroidissement intégré – indicateur de capacité et de charge – chargé en 4-5 heures seulement – deux positions: mode High-Power: 40 lux (5 heures) mode City-Eco: 10 lux (20 heures)
Voir les tests de la FUB des lampes « pour voir »…la FUB n’a pas encore pris position sur les lampes qui émettent des flash puisqu’elles sont hors « code de la route » jusqu’alors.
Mais de jour, il est aussi primordial de se faire voir dès que le temps se dégrade. Dans le brouillard, je préférerais le VTT à la route pour mes loisirs. Sur route, il existe à présent d’excellents feux à éclats qui vous rendent visibles à plus d’un kilomètre. Impossible de ne pas être vu par les autres usagers. Attention, il ne s’agit pas de les éblouir.
En écrivant ceci, j’ai bien conscience d’amuser une part de ceux qui roulent de jour comme de nuit habillés de noir et sans lumière.
J’ai déjà un feu rouge
Je possède ce feu rouge avec mode flash bon marché à piles qui me satisfait et dont les piles durent longtemps (15€) visible à 1km
Et pour l’avant sur mon vélo de route, je vais choisir…
J’ai l’intention de me doter d’un vrai feu à flash ou effet strobo pour l’avant. Vrai feu, c’est à dire pas ces petites Led qui inondent le marché bas de gamme et qu’on trouve dans un grand magasin spécialisé bien connu.
Ce modèle là est bien placé…c’est le Lezyne Strip Drive. Mais Knoog fait aussi des choses très bien.
Lezyne Strip Drive 400 lumen, un bon rapport qualité/prix
Et pourtant j’ai choisi ce modèle là…je vous en donnerai des nouvelles. C’est le Shenkey 1000 lumens. Il est sur la page de test de la FUB.
Lampe Shenkey 1000 lumens 5 modes avec prise USB pour recharger son tél
Quittons le vélo!
Samedi, la réaction n’a pas manqué malgré le confinement
Si le gouvernement imaginait décréter des mesures liberticides en profitant du confinement de la population, c’est raté.
« En exigeant une validation de nos reportages, les pouvoirs publics veulent s’octroyer un droit à la censure ». Ce sont les gens de presse qui s’expriment, pas les blogueurs sans carte de presse. Pas seulement la presse de gauche, tous les gens de presse: directeurs et directrices de l’information, rédacteurs et rédactrices en chefs, présentateurs et présentatrices des magazines d’information télévisés. On parle de 500.000 manifestants.
Se mettre le monde de la presse à dos, ce n’est pas bon signe à un an des élections présidentielles car la presse reste évidemment un relais d’opinion puissant en dépit des réseaux sociaux. Est-ce pour cette raison que le président Macron s’est adressé au pays via Facebook, comme Trump avec Twitter?
Comment nos gouvernants ont-ils pu ainsi se mettre à dos aussi facilement et rapidement le monde de la presse dans son ensemble, avec une manœuvre politicienne de bas niveau?
Il faut se forger une raison. Nous allons devoir vivre encore longtemps dans l’incertitude du lendemain à cause du virus.
Cette attestation de déplacement dérogatoire commence à me sortir par les trous de nez. Voila déjà deux fois que je m’arrête sur mon vélo pour la rédiger en cours de route. C’est une véritable plaie.
Après cette seconde vague déferlante qui peine à perdre de sa vigueur, au fond de moi-même, je m’attends à la prochaine. Je suis peut-être pessimiste mais je sens instinctivement que nous n’arriverons pas à passer Noël sans faire repartir l’épidémie.
Il y a eu trop de restrictions en tous genres. Des commerces malmenés, des spectacles condamnés, des professions sinistrées, des citoyens corsetés et cette crainte de rencontrer l’épidémie, de venir s’ajouter à la liste des « positifs » qu’on emmaillote sur un lit de douleur.
Un jeu intenable. Et un jeu aggravé par cet invraisemblable article 24 de la loi de sécurité globale attentatoire à la liberté de photographier notre police. On l’a encore vu cette semaine, filmer la police est devenu une preuve de ses dérapages et de ses excès. Elle est encore gravement mise en cause par le comportement d’un équipage livré apparemment à lui-même dans les rue de Paris et qui fait le coup de poing sur un quidam chez lui. Sans sa caméra, on n’en aurait rien su.
Munis de leur camera, les policiers qui ont matraqué le producteur de musique auraient pu démontrer leur bonne foi devant le juge
Saura t-on seulement un jour le fin mot de l’histoire?
Notre police est-elle à la hauteur? je m’interroge. Comment sont recrutés nos agents? à quel niveau d’études? que savent-ils de la République? quel est le contenu des formations? comment s’exerce la chaine de commandement et qui en assure le contrôle opérationnel?
Autant de questions qu’il va falloir approfondir. C’est une question citoyenne et de citoyenneté.
Des clients par paquets
Rattraper le retard de courses
Des paquets de clients qui se pressent aux portes des grands magasins et quelques rares promeneurs, joggeurs, le long des chemins…sans parler de ceux qui depuis un mois n’ont pas vu leur famille et qui ont franchi le pas profitant d’une cercle étendu et de la grande bonté de l’Etat. La France est devenue selon nos voisins un Absurdistan autoritaire et le problème, c’est que tout le monde s’y plie, courbe l’échine. La France serait-elle seulement un maëlstrom de populations asservies à l’économie de marché, abasourdies, décervelées, dans l’attente du vaccin salvateur?
J’avais préparé un post-it sur le coin de la table. Il y est resté.
Bretten, Eteimbes, Bellmagny, St Cosme, Brechaumont, Elbach,…un pense-bête de mon itinéraire de samedi abandonné au coin de la table. Il est resté sans suite, la météo était trop mauvaise pour s’aventurer par là. J’ai réduit mes ambitions en tournant au plus court.
Bien sûr, notre sport, nos sports sont des choses si dérisoires que nous seuls pouvons en être l’écho. Même en étendant notre rond à 20km, c’est un abus manifeste à notre liberté dont nulle part nous ne trouvons la justification. Heureusement pour nous, le vélo est souvent mis entre parenthèses en cette période de l’année.
J’avais mis la cagoule, mais impossible de cacher le nez avec la buée sur les lunettes
Manque de chance pour ce premier jour d’élargissement de notre K6 à 20 km, il a fait moche.
Les cyclos rencontrés étaient raresla montée de Rammersmatt était bouchée
Un brouillard tenace sur l’Alsace et seulement 2 degrés. Finalement, après m’être bien habillé de pied en cap, j’ai tourné court tout en faisant bonne figure pour ce 28 novembre.
A partir du 1er janvier 2021, tous les cycles neufs vendus par un commerçant devront être marqués d’un numéro unique inscrit dans un « fichier national unique des cycles identifiés ». Cette obligation d’identification sera étendue aux vélos d’occasion vendus par un professionnel à compter du 1er juillet 2021.
Chaque opérateur agréé (Bicycode, Paravol, Recobike, Auvray sécurity,…) gérera une base de données des identifiants qui devra indiquer le nom, prénom ou raison sociale du propriétaire ainsi que diverses informations sur le vélo. Ces bases de données alimenteront le fichier national unique des cycles identifiés qui sera notamment accessible aux forces de l’ordre, aux services contribuant à l’identification des cycles, aux fourrières.(source)