15 août, concentration des « 100 cols », col du Pottaschkopf

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C’est par un 15 août pluvieux que la « Confrérie des 100
cols »
a convié ses membres et les clubs régionaux à une
concentration dans les Vosges du Nord au col du Pottaschkopf, non
loin de Bitche.

Une concentration où cyclistes routiers et vététistes se sont
retrouvés dans la forêt vosgienne.

L’occasion pour les organisateurs de remettre les récompenses
aux « centcolistes » les plus méritants de l’année écoulée et
d’inviter au recueillement en la mémoire de ceux qui nous ont
quittés, hélas trop tôt…

Chasseurs de cols

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Biche n’est plus une citadelle imprenable pour les
« centcolistes »!

« La
Confrérie des 100 cols »
a organisé un grand rassemblement de
ses membres le 15 aôut dernier.

Au programme, la découverte du Parc Naturel Régional des Vosges
du Nord (PNRVN).

Basés à Bitche, « les Confrères », venus en nombre, ne se sont pas
laissés impressionner par le mauvais temps qui a régné pendant les
deux premiers jours…et par le temps médiocre des deux jours
suivants.

Routiers ou « muletiers », on n’imagine pas le nombre de cols dont
regorgent les Vosges du Nord…

C’était ma première expérience de « jeune confrère »
(6785) et j’ai très vite compris que
si la bicyclette est le vecteur commun du chasseur de cols, comme
le fusil est celui du chasseur de gibier, tout le monde ne chasse
pas avec les mêmes armes…

En effet, une fois épuisée la liste des cols routiers du recueil
« Chauvot », il convient de s’attaquer aux cols perdus en haut de
sentiers boueux et vertigineux si l’on ne veut pas rentrer
bredouille.

On comprend mieux dès lors pourquoi la Confrérie se « vététise »
et pourquoi les adeptes de vélos tous terrains font de meilleures
chasses que les cyclistes routiers.

A cela s’ajoute évidemment une bonne dose de courage, de
flair…sans parler des GPS de géolocalisation et des traceurs de
cartes qui équipent certains vélos, ces sortes de fusils à lunette
où tous les coups font mouche.

Ceci dit, cette première campagne de chasse aux cols s’est
révélée quand même fructueuse pour « frère Vélomaxou » avec
31 cols franchis, 5900m de dénivellées positives et 350km
parcourus…et une bonne dose de « niaque » vu les conditions météo
épouvantables.

Avis aux amateurs: sans une carte au moins au 1/100.000eme,
éviter de s’aventurer dans la forêt profonde!

Au risque de se perdre.

Retour en images plus tard…

PS: Cette chronique est classée dans ma
rubrique « coups de coeur », sans aucun doute.

 

« J’ai un gros coup de moins bien… »

vélomaxou-2008

Comment vivre le Tour d’Alsace de l’intérieur?

– En parcourant ce blog.

« j’ai un gros coup de moins
bien… »

« Fred, va aller poser un flingue sous la
flamme rouge… »

« Les 25 derniers kilomètres, ca ne
débranchera jamais et le compteur tombera rarement sous les
60km/h !… »

« Les Dijonnais tentent donc alors de métriser
l’écart… »

Sur le coup, Maxou en prend un vieux coup…Son vocabulaire
cycliste commence à dater.

« Métriser l’écart » est en effet beaucoup plus
significatif que « maîtriser l’écart » puisqu’il s’agit de mesurer
l’espace qui vous sépare de celui qui est devant vous.

Le sport cycliste a ses codes et il faut savoir les décrypter;
chose pas toujours facile pour les néophytes de ce langage
hermétique et abscons de la compétition cycliste.

Pour s’en convaincre, il faut se reporter au blog du jeune
Anthony Bisceglia qui vient de terminer le
Tour d’Alsace 2010 et qui est l’auteur de ces
phrases qui entreront certainement dans l’anthologie cycliste.

Plus tard!

S’il a malheureusement du abandonner la course en Alsace,
Anthony ne doit pas quitter ses chroniques palpitantes et sa façon
de nous faire vivre sa course de l’intérieur.

Du vélo, rien que du vélo!

Sans même avoir le temps de voir le paysage!

Du sport à l’état pur, quoi!

Bravo Anthony!

Cette chronique sera classée dans « mes coups de coeur ».

Na!

 

Stelvio, les images

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Après l’effort, après les souvenirs, que restera t-il?

Il restera le récit (lire le récit) et…les
images saisies parfois à la hâte alors qu’il faut s’asperger la
tête pour arriver en haut encore « valide »!…

Voici donc 24 images de cette ascension du col du Stelvio qui
est un site magnifique avec sur notre gauche ce grand glacier qui
culmine à 3905m (Ortles) et que notre regard suivra tout au long de
la montée.

Le col du Stelvio et ses 48 lacets

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« 48 tornante »…c’est le nombre que retiennent ceux qui montent
ce col du Trentin-Haute-Adige, province autonome d’Italie en
abordant le premier lacet de l’ascension du col du Stelvio.

Région au passé mouvementé, on y parle à la
fois allemand et italien.

48 virages au départ de Prato allo Stelvio, avant d’atteindre le
col du Stelvio niché à 2755 mètres.

Un classique pour cyclotouristes et cyclosportifs.

Seule la vitesse diffère!

25km de montée régulière entre 7 et 9%.

On peut s’en émouvoir…et puis, finalement, en prenant son
temps, on franchira les 1860 mètres de dénivellée en 3 heures.

Non sans avoir pris son temps à l’auberge Franzenshöhe
aux 2/3 du parcours.

Belle terrasse d’où l’on perçoit les méandres de la route au
dessus de nos têtes.Il reste environ 600m de dénivellée à
franchir…

Rafraîchissements et restauration pour les petites faims à
l’auberge.

Chaude ambiance à l’arrivée au sommet et grand beau temps.

Les maillots à l’effigie de ce long serpent routier nous
tentent, mais les commerçants du Stelvio ne sont guère conciliants
pour consentir un rabais: on se passera donc de maillots!

Comme dans les Vosges, les motards arrivent à jouer avec nos
nerfs à vif.

Il n’est pas facile de faire cohabiter deux
mondes: celui du silence et de l’effort et celui des mécaniques
pétaradantes chevauchées par des conquérants sans
gloire.

Retour par le col de l’Umbrail (2503m) non sans avoir jeté un
dernier regard sur les cimes alpestres enneigées.

Nos vêtements de pluie en cas de mauvais temps ne serviront pas.
Tout au plus enfilerons-nous un coupe-vent pour redescendre à Santa
Maria im Müstair à la frontière suisse.

2km non goudronné. Prudence!

« Coup de coeur » de Vélomaxou.

Cela va sans le dire!

On verra plus tard de belles images…

Massif vosgien

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C’est une journée « coup de coeur ».

Enchaîner le col du Firstplan, puis le Petit-Ballon, puis le col
du Platzerwasel, c’est déjà une belle préparation à la montagne
alpine.

Journée ensoleillée sans nuage.

Temps idéal pour partir tôt.

Pour nous, partir tôt c’est 7h45.

19°C en quittant Mulhouse.

Direction Osenbach, puis le col du Firstplan.

Avalé sans presque le remarquer.

A Wasserbourg, on fait le plein des bidons entamés devant la
mairie.

On a de l’ombre pour affronter le début de la montée au
Petit-Ballon.

Route étroite obligeant à contrôler le cap lorsqu’on est doublés
par les voitures.

Evidemment, quand on connait l’itinéraire, cela aide à employer
les bons braquets.

Savoir en garder pour la fin!

Les derniers méandres à découverts nous offrent un vent d’ouest
agréable et un splendide panorama sur les Vosges.

La température oscille entre 30 et 32°C.

On se couvre dans la descente jusquà Sondernach. Attention aux
gravillons!

Puis on « attaque » le Platzerwasel.

Col assez mythique ici dans le Vosges.

La fatigue et la chaleur aidant, on l’ascensionne plus
difficilement.

D’autant que le goudron fond et que se forment de curieuses
petites bulles qui éclatent à notre passage.

Puis, il faudra affronter les travaux de réfection de la route à
hauteur du Breifirst.

Nos vélos se plantent carrément dans les gravillons, les pneus
se chargent de graviers à chaque tour de roue au point qu’on ne
peut plus avancer!…

Enfin, la route des Crêtes!

Toujours aussi empruntée en cette période de vacances.

Après le Markstein, la montée au Grand-Ballon ne sera plus
qu’une formalité.

138km, 2175m.

moy19.2

 

Route des Crêtes vosgiennes

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On partira tôt pour éviter la canicule…contrairement à nos
habitudes.

La route des Crêtes vosgiennes est très prisée
des promeneurs et des touristes.

Longue de 77km, les cyclistes s’y rendent nombreux l’été de
Sainte-Marie aux Mines à Cernay.

L’hiver, elle est souvent impraticable du fait de l’enneigement
et fait le bonheur des adeptes de skating.

Avant cela, il faut d’abord y monter.

De préférence à la force musculaire plutôt qu’avec un véhicule à
moteur, source de pollution, surtout aujourd’hui où les pics
d’ozone sont atteints.

Nous montons aujourd’hui par Guebwiller et la vallée du
Florival.

24km de côte à 7% à 10%.

Bon revêtement. Développement « confortable » 30/23 qui permet de
discuter entre-nous sans arriver en haut « à l’agonie »…

La montée est continue jusqu’au Markstein avec un petit plat au
lac de la Lauch, mais elle est ombragée et agréable en semaine où
le trafic routier est réduit.

L’arrivée au Markstein nous dévoile un vaste plateau de chaumes
idéal pour se promener et se détendre.

Non loin les libéristes du Treh décrivent des arabesques
colorées dans le ciel bleu.

On prendra la route des Crêtes en direction du Grand-Ballon,
sommet des Vosges à 1424m.

Au Grand-Ballon, Gérard, le commerçant ambulant, nous accueille
avec sa bonhomie truculente et coutumière…

Ses spécialités de la région sont appréciées des touristes.

Notamment son pain d’épice aux amandes et aux écorces d’orange
et de citron.

On s’arrêtera à l’auberge du Ballon d’Annick et Didier Bronner pour
déguster les fleischnackas maison et la tarte aux myrtilles
à sa terrasse ensoleillée d’où l’on domine la plaine d’Alsace.

Les équipes cyclistes venues parfois de loin tutoyer les sommets
vosgiens sont déjà au rendez-vous de ce premier jour de
juillet.

Retour par le Vieil Armand.

Dans la plaine, il fait 34° et le temps est lourd.

108km-1300m

Coup de coeur!

Les cyclistes venus de loin peuvent trouver campings et hôtels
tout autour du massif.

Le camping de Wattwiller et celui de Wuenheim ne manquent pas de
charme à deux pas des sommets vosgiens.

BCMF, une formule exigeante

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Maxou n’était pas un adepte des formules de cyclotourisme
encadré.

Pourtant, hier, il a tenté une approche du coté des BCMF, le
Brevet  de Cyclo-Montagnard Français avec celui de Randonneur
des Vosges.

Ce brevet montagnard
consiste à réaliser 6 randonnées route dans les 5 massifs
montagneux Françai
s (Alpes, Jura, Massif central, Pyrénées
et Vosges).Le réglement ici.

Une formule allégée puisqu’il s’agissait de ne parcourir « que »
le circuit découverte dans les Vosges Centrales avec 142km
et 2117m de dénivellée.

Le circuit officiel étant de 220km et 4080m de dénivellée à
parcourir en un ou deux jours!

L’exercice qui consiste à s’aventurer en « terrain inconnu »
s’ajoute à la difficulté; l’essentiel étant d’arriver à bon port
avec le capital physique suffisant sans pour autant « sucer les
pavés ».

Pari gagné grâce à mon accompagnatrice experte es-brevets et
600
« centcoliste »
confirmée…

Après, il ne suffit plus que d’admirer le paysage vosgien et le
vignoble d’Alsace…

Oui, c’est un peu réducteur puisqu’il faudra quand même pédaler,
éprouver les pignons et les mollets, afin de franchir les 2117m de
dénivellée, monter au fameux Mont Saint-Odile (762m) au coeur du
massif forestier, monter le petit col du Kreuzweg (768m) après la
station du Howald, atteindre Villé sous la chaleur croissante puis
gravir le col de Fouchy (608m) avec 34°C.

Repos à Liépvre.

Il ne reste plus pour nous qu’à atteindre le col du Schaentzel
(582) avant de rejoindre le vignoble d’Alsace et Bergheim.

Retour à Horbourg-Wihr (Colmar) par un itinéraire agréable à
l’abri de la circulation.

Organisation colossale du Cyclo-Club Colmar.

Ravitaillement à gogo avec de l’eau citronnée pour remplir les
bidons (3litres pour moi).

Flêchage impeccable.

Une moyenne de 20 honorable.

Mérite un coup de coeur.

Des sites touristiques remarquables à redécouvrir…

 

Ferme auberge du Molkenrain

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Enfin du beau temps sur les Vosges!

Elle est à 1126m d’altitude, la ferme auberge du Molkenrain.

On l’aura!

Les mulhousiens aiment s’y rendre car elle n’est pas très
éloignée et on a un beau point de vue sur la plaine d’Alsace par
beau temps juste derrière le Vieil Armand en contrebas.

84km aller et retour et 1000m de dénivellée.

Ascension par Goldbach, puis Col Amic, puis route des
Crêtes.

Le goudron fondait en montant à Goldbach où l’on enregistrait
34°C sur les compteurs.

Bien abrités sous nos casques en polystyrène, on ne risquait pas
le coup de soleil et en plus on avait le temps d’admirer le paysage
avec nos pneus qui s’accrochaient au bitume mou!

Un vrai réglisse! Pardon, un vrai délice!

Ouf! quittons la route des Crêtes et bifurquons vers le
Molkenrain et sa route étroite en forêt.

Après 2km à 12-15% la ferme auberge est en vue…

La tarte aux myrtilles aussi!

Mérite le coup de coeur de Vélomaxou.

Pour le fun

Juste une vidéo de descente du Grand Ballon à vélo…

Staufen, le coup du coeur

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On ne va pas s’éterniser sur ce coup de coeur.

Tout est bien!

D’abord un parcours qui emprunte une route du vignoble du
Margräflerland de Badenweiler en passant par Britzingen, Laufen et
qui aboutit à Staufen.

C’est un peu physique, juste assez pour se croire « grimpeur »
quand on monte la Réa Klinik.

Mais après, on sait qu’on va pouvoir partager la quiétude de
Staufen à la terrasse d’une bonne table face au Rathaus.

Avec un grand café et un « Escargot » ou un
« Berliner ».

Une fois de plus, on reviendra avec ses barres de céréales dans
la poche.

On peut même s’attarder et cheminer parmi les piétons dans le
centre ville, flâner le long des boutiques.

On rentre vent de dos en filant par Hartheim, le Poney-parc de
Blodelsheim et la Grünhutte.

95km.

A recommander!

Kandern et son train

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Kandern est un joli bourg allemand du sud de la Forêt Noire.

On s’arrêtera volontiers à sa gare ferroviaire.

Pour voir les locomotives à vapeur de la Kandertalbahn, en particulier la célèbre Chanderli
N°30 datant de 1904, et les employés qui les entretiennent
fièrement sans être avares d’explications.

…Et pourquoi ne pas faire un jour un trajet dans la vallée de
Kander jusqu’à Haltingen, non loin de Bâle.

Vélos acceptés!

Mérite le coup de coeur.

autre site

Pays-Bas, année 50

Ma séquence « coup de coeur »!

Vous n’aimez pas?

Non?

Dommage!…

Pourtant, tout est beau, tout est gentil. Même la musique!

Ah, nostalgie quand tu nous tiens!…

Alors, faites un effort, faites un retour en 1937!

Sympathie confraternelle

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Suçoir, suivant, sulfateuse, suspens, sustentation,
sympathectomie? non certainement pas!

Ah, voila!

Sympathie: sentiment instinctif d’attraction à l’égard de
quelqu’un.

Ils sont venus en délégation voir Maxou.

Comme s’ils compatissaient à cette punition de devoir rester
enfermé avec interdiction de toucher à son vélo.

La grande famille cycliste a ses codes.

Code de la route, code d’honneur, code de coeur.

On est jamais seul.

Vivement le vélo retrouvé!

 

Les mille étangs

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cliché vélomaxou

Il faut y retourner!

Assurément.

Les Vosges Saônoises méritent le détour.

Entre Lure et Le Thillot.

cliché les mille
étangs

Il faut y consacrer au moins une journée si l’on est amateur de
nature sauvage.

cliché les mille
étangs

Plutôt qu’un long discours, commençons par visiter le site
« Les mille étangs » pour préparer notre
voyage…

Histoire d’un raid: Mulhouse-Vesoul

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Cliché vélomaxou

Un voyage en quatre actes.

Mulhouse-Bussang

D’abord prendre la route du col de Bussang.

C’est à dire longer la fameuse Nationale 66 qui remonte la
vallée de Thann pour rejoindre le département des Vosges.

Partis tôt avec 1°C seulement, un peu d’onglée en arrivant à
Thann.

La piste cyclable de la Thur est calme à cette heure et le temps
s’annonce beau.

Sur les hauteurs, les cimes sont encore enneigées et la vallée
est belle. Surtout à hauteur d’Husseren-Wesserling.

C’est à Urbès que nous reprendrons quelques forces avant la
montée du col de Bussang.

Les sacs dos sont un handicap indéniable qui nous tiennent chaud
le dos.

Une longue ligne droite où les autos se dépassent en poussant
les régimes…

Puis les méandres autour d’une cascade…

Ensemble de la montée assez roulant et pente régulière.

Longue descente rectiligne vers Bussang.

La Voie Verte des
Hautes-Vosges

La Voie Verte est agréable. C’est la VV 33 ou 331, je ne sais
plus. Elle est bien entretenue mais entrecoupée de chicanes en
sapin des Vosges tout au long des nombreuses intersections.

On y accède dès Bussang et on chemine le long de la Moselle
jusqu’à Remiremont sur une ancienne voie de chemin de fer.

Le site de la Voie Verte est ici

Nous quitterons la Voie Verte au Thillot.

La route des « mille
étangs »

Cette incursion à travers le Pays des Vosges Saônoises va nous
plonger au coeur d’une région au cadre sauvage et préservé.

On y accèdera en montant le col des Croix aux portes du Thillot.
Un magnifique point de vue sur la vallée derrière nous au fur et à
mesure que nous prenons de la hauteur.

Au col des Croix, nous longerons la plaine vosgienne jusqu’au
col du Mont de Fourche.

La route des « mille étangs », un parcours magnifique à vélo! On
ne sait plus où tourner la tête sur ce plateau fascinant situé
entre le ballon de Servance et la Vôge…

Déjeuner au col du Mont Fourche au Bistrot de Pays de Fabien
et Maryline trés accueillant.Avec leur chien Filou.

Grenouilles fraîches, planche du bûcheron,
grillages

Tél 03 84 94 40 31 La Rosière (70310)

 Les clochers
comtois

La descente vers Luxeuil, le long du Breuchin, est moins typique
avec de longues lignes droites et des villages à l’habitat
dispersé.

Après Luxeuil, les paysages sont plus pittoresques et variés
comme à Mailleroncourt Charette.

On admirera les clochers comtois à dôme à impériale au fur et à mesure de notre
avancée jusqu’à Vesoul, préfecture de la Haute-Saône.

Retour par le train, fatigués et contents à la fois.

142km-1350m de dénivellée.

19.3km/h

Mérite le coup de coeur de Vélomaxou.

Images Vallée de la
Thur-col de Bussang

Images Bussang-Le Thillot Voie Verte

Images la route des
« mille étangs »

Images Faucogney-Vesoul, les clochers comtois

Ton sur ton

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cliché vélomaxou

J’aime bien, moi, cette photo ton sur ton!

Pas vous?

Dommage! le grand angle fait pencher les candélabres.

Comme ça, c’est mieux!


Le château hôtel d’Isenbourg à Rouffach

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cliché vélomaxou

On le longe en revenant de Pfaffenheim.

Le château d’Isenbourg mérite le coup d’oeil avec
son donjon qui ressemble à un phare marin.

Orschwihr-Soultzmatt, un itinéraire encore méconnu

Vidéo Vélomaxou

Il n’est pas long, ce chemin. Entre Orschwihr et Soultzmatt.

Mais il est beau.

Au lieu de garder la route, prendre le chemin viticole à la
sortie d’Orschwihr, celui qui longe la chapelle par la droite
devant les caves Schmitt.

C’est la rue du Paradis; ça ne s’invente pas!

Vous allez, après une courte pente, un peu rude, surplomber le
vignoble. Et avec un peu de chance profiter du soleil…

La descente vers Soultzmatt vous offre un joli point de vue sur
la vallée noble.

Dans le sens inverse, c’est bien aussi!

Mérite un coup de coeur!

Ma vidéo n’est pas de trop bonne qualité, dommage!

Mon coeur, mon amour…

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cliché Vélo Vogue

Vive le cyclisme!

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auteur inconnu

L’iconographie cycliste occupe une place de choix dans le monde
de l’affiche et de la publicité.

A travers elle est véhiculée l’histoire du vélo et des exploits
cyclistes.

Cette belle affiche allégorique à la gloire du vélo mérite de
figurer en bonne place.

Balade cévenole (suite)

Il faut de temps en temps se « déraciner » et aller voir le « Pays
d’ailleurs ».

Avec cette randonnée cycliste cévenole, Maxou a profité de
l’azur bleu méditerranéen. Au sein des chênes verts.

Aux portes du Parc National des Cévennes, le réseau se prête
bien à la bicyclette. Loin des encombrements du littoral, à
cinquante kilomètres à l’intérieur de terres, on peut échapper à
l’effervescence de Montpellier et de Nîmes.

Non loin de moi, j’apercevais le Mont Lozère enneigé qui culmine
avec son sommet de Finiels à 1699mètres.

Les hauts plateaux de calcaires et le causse de l’Orthus sont
vraiment une attraction de la région riches aussi pour son histoire
et son architecture médiévale.

Terre d’affrontements religieux entre catholiques et
protestants, villes et villages ne manquent pas de témoigner de
leur passé par leurs vieilles pierres et leurs monuments.

C’est le cas de Saint
Hippolyte
et de son fort censé surveiller les attaques
protestantes dans l’ancien temps.

Monoblet est un village typique aux portes des Cévennes sur la
route qui relie Saint Hippolyte à Lasalle par le col du
Rédarès.

Anduze en lisière du parc des Cévennes est
longée par le Gardon, affluent du Rhône. Réputé pour sa
bambouseraie et son train touristique à vapeur.

Quissac, entre vignes et guarrigues, ne manque pas non plus
d’intérêt avec ses rues étroites et son pont à arcades qui enjambe
le Vidourle bordé de platanes centenaires.

On termine sa balade en cheminant par les villages verriers que sont Vacquières,
Sauterargues, Claret et sa halle du verre, Embrusqualles et
Ferrières et sa verrerie archéologique de Couloubrines.
Les verriers du Moyen-Age possédaient un savoir faire reconnu et
exploitaient le quartz des galets de l’Hérault soufflé à la chaux
et au bois.

Tout le reste en images…

Citycle, mérite le détour

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Citycle, mérite le détour

Citycle est bien fait. Il faut le reconnaître. Des
rédactionnels de qualité. Des sujets intéressants. Un site
agréable.

Tout pour nous plaire.

Citycle a donc tout pour figurer dans ma rubrique
coups de coeur et il le sera.

Maxou vous doit cependant la vérité au sujet des
sites qu’il évoque dans ses chroniques: dans la jungle des sites
consacrés au cycle, il existe des sites indépendants et d’autres
qui le sont moins.

C’est le cas de Citycle. Ce site est contrôlé par la
marque Le
Cyclo.com
qui y présente ses produits.

Reconnaissons à Cyclo.com son honnêteté
puisqu’il l’annonce lui-même dans son « à
propos »
.

Rappelons à nos lecteurs que les sites internet
.com indiquent des sites commerçants !

 

L’oiseau libre

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, L'oiseau libre

cliché L’oiseau libre

A la campagne ou à la ville, les oiseaux sont avec nous, les
cyclistes.

Après  » A vélo, les oiseaux sont plus beaux« , voici
« L’oiseau libre », un site magnifique et sonorisé avec
des oiseaux familiers ou rares comme ce Grosbec casse-noyaux
(cliché).

 

 

 

Vélorbis, le vélo fusionnel!

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Vélorbis, le vélo fusionnel!

La société Velorbis mérite un coup de coeur de Vélomaxou!…et
aussi le coup d’oeil!

Le vélo fusionnel comme je l’aime!

Le même avec sa cavalière…

Qu’en dites -vous?

 

 

Sous le soleil…les cyclistes

C’est l’hiver.

Oui, et alors?

Alors, il ne faut pas hésiter.

On saute sur nos bécanes.

Sans même savoir où aller.

Bon, les avis sont partagés.

Du court, du moyen ou du long?

Finalement, c’est le circuit long qui sort du chapeau.

On ne sait plus qui a osé sortir cet itinéraire…

On ne le regrettera pas.

Après une mise en route laborieuse le long du canal de Niffer,
on s’arrêtera regarder les ragondins. Et puis les promeneurs se
font denses sur la piste de Kembs. Il fait si beau.

La grande chaise de Märkt est visiblement trop grande pour 
nos petites jambes.

Non, non et non!

Marie Paule s’entête à ne pas vouloir ascensionner cette petite
pente derrière Efringen Kirchen.

Trop tôt sur le calendrier?

Que nenni!

Juste un caprice pour notre compagne aguerrie aux grands cols
alpins!

Pourtant chacun se résoudra à emprunter ce chemin qui mène vers
Blansingen et d’où l’on peut observer Bâle et le massif de la Forêt
Noire illuminé.

Après 50 km, on fera une petite pause avant de rentrer à la nuit
avec -4°C à la sortie de la Hardt.

Qu’est-ce qu’on s’éclate!

Chacun le voit bien; le vélo mène à toutes sortes d’exaltations
fantasques pourvu qu’on prenne l’envie de pédaler.

Ce sera mon premier coup de coeur de la nouvelle année.

Les hauts-lieux de la route des vins d’Alsace

Tous les raisins ne sont pas encore récoltés dans le vignoble
d’Alsace.

Mais déjà la vigne se pare peu à peu de ses belles couleurs
d’automne qui virent du jaune doré à l’oranger.

Avec notre joyeuse équipe de cyclos, on partira de Turckheim
pour cheminer jusqu’à Ribeauvillé.

Le temps maussade et ciel gris. Dommage!

On commencera par se mettre en jambes juste après la porte
fortifiée de Turckheim avec cette fameuse côte du Brand qui conduit
à Niedermorschwihr.

Nierdermorschwihr se distingue par ses demeures typiques aux
couleurs vives et par son clocher torve très rare.

Sans parler de la fée des confitures, Christine Ferber qui expose
ses fabrications.

On abordera ensuite Katzenthal niché dans un vallon et son
chateau de Wineck du XIIIeme siècle qui surplombe fièrement le
vignoble.

La visite de la tour recèle quelques objets domestiques trouvés
lors de sa restauration en 1972.

Visite d’avril à octobre, dimanches et fériés l’après-midi.

A près avoir traversé Ammerschwihr célèbre pour son fameux
Kaefferkopf, on s’arrêtera à Kientzheim le temps de découvrir ses
rues fleuries et ses maisons majestueuses à l’architecture
parfaite.

Nous terminerons notre balade par les deux joyaux touristiques
de l’Alsace que sont Riquewihr et Ribeauvillé, toujours autant
appréciés par les promeneurs venus parfois de loin.

Au passage, voir les aquarelles de Christian Schwob à
Riquewihr.

Et jetons un dernier regard sur le Pfifferdaj!..

Kürbis

Temps incertain en cette journée d’automne; les promeneurs
avaient déserté la Hardt.


Mais chemin faisant, je me suis arrêté devant une magnifique
exposition peu après Neuenburg à la ferme de Siedlung im Stein. Je
vous cite les noms évocateurs de ce florilège de potirons: –
Muscade de Provence – Patisson – Bleu de Hongrie – Rouge vif
d’Etampes – Lunga de Naples – Flat White Boer – Kobra- Amphora –
Pather – Jack O Laterne – Erdnusskürbis

Je poursuivrai ma randonnée par les hauteurs de Blansingen le
long des noyers d’où l’on admire la Forêt Noire aux reflets
changeants

Schauinsland-Belchen

voir les images

Aujourd’hui, cap sur la Forêt Noire!

Départ d’Ehrenstetten à 12heures, non loin de Bad Krozingen.

Nous cheminons vers Freiburg  à travers le vignoble.

Surprise! il y a des bosses qui nous mettent « en pression » tout
de suite du coté de Sölden et de Wittnau…

On atteindra enfin Freiburg et ses faubourgs du coté du quartier
Vauban.

Puis on se perdra un peu avant de trouver cette vallée de
Günstertal qui mène à Schauinsland…

Enfin, nous longeons la ligne de tram…et nous sommes dans la
bonne direction de Notschrei et Schauinsland.

23 km environ à monter.

Le téléphérique nous croise de temps à autre alors que nous
franchissons un à un les méandres et la pente qui atteint parfois
12%.

Nous dépassons ces deux grandes éoliennes qu’on aperçoit au loin
depuis la vallée.

Et Schauinsland et là avec son terminus de téléphérique et son
musée de la mine.

Au passage, un magnifique point de vue sur Freiburg nous est
donné.

On rejoint Todtnau non sans avoir pris une collation en
chemin.

Descente agréable.

Puis à Otzenfeld, on obliquera vers le Belchen 13 km qui culmine
à 1414mètres.

Les chalets en bordure sont de véritables oeuvres d’art,
entretenus avec soin et souci du détail.

La vallée se rétrécit au fur et à mesure que nous montons vers
le Belchen…On atteindra les alpages encore ensoleillés alors que
la vallée derrière nous semble s’éteindre.

C’est qu’il est déjà tard alors que nous commençons la descente
du Münstertal. Ici les paysages sont magnifiques malgré la pénombre
qui gagne…

On s’habillera chaudement.

En une demi-heure, Staufen est là!

Un chocolat chaud avant de retourner à notre voiture alors que
la nuit est là ou presque.

Une journée de bonheur!

95km et 1800m environ.

18.5 de moyenne.

Trois cols en Suisse

C’était
un beau challenge pour Vélomaxou qui n’était
jusqu’alors jamais monté plus haut que le Grand
Ballon.

Samedi 12
septembre, nous nous sommes donc attaqués à trois cols alpins
situés en Suisse, le Furkapass, le Nufenenpass et le Saint
Gothard.

C’est une réel défi de pouvoir
« tutoyer »
des cols
alpins
quand on ne connait que la massif vosgien
ou la Forêt Noire.

Je n’ai pas été déçu; parcourir les Alpes
sur son vélo, c’est un exercice d’une autre dimension,
r
econnaissons-le!

Le
Furkapass

Partis tôt de
Mulhouse en compagnie de cinq amis, il est déjà 9h30 quand nous
enfourchons nos vélos à Andermatt dans un petit matin gris aux
nuages incertains.

Direction le
Furkapass situé à 2431 mètres d’altitude à l’ouest
d’Andermatt.

Départ depuis
la vallée verdoyante, à l’herbe rase, au milieu des ruisseaux
alpestres et des tintinnabulements des vaches brunes. Un vrai décor
de conte de fée!

Le petit train
à vapeur au fond de la vallée s’époumonait sur la pente,
comme nous sur nos bécanes, pour rejoindre le sommet.

C’est que
l’itinéraire du Furkapass comporte quand même 18 Km de montée
sans « temps mort » et est parcouru de nombreuses motos, comme dans
les Vosges, hélas!

Au fur et à
mesure, on n’aperçoit plus au détour d’un lacet qu’une
pente vertigineuse et rocailleuse.

Andermatt est
dans le lointain mais le Furkapass et son sommet semblent encore
insaisissables…Ce n’est qu’après avoir perdu le
regard avec la vallée qu’on apercevra enfin le sommet du
Furkapass et les nombreux lacets qui nous en séparent
encore.

 

Rhonegletscher

Il faut en
cette période de l’année se couvrir pour descendre les cols
alpins.

C’est
pourquoi nous sommes chargés de vêtements sur notre dos comme des
mules et procéder à un habillage copieux avant d’aborder la
descente. Nous entamons donc un curieux streap-tease sur le bord de
la route…

Avant
d’atteindre Ulrichen, nous marquons une pause au glacier du
Rhône, le Rhonegletscher.

Le
Rhonegletscher est l’objet d’une effervescence
inhabituelle, semble t-il, puisqu’un hélicoptère dépose des
matériaux sur le glacier sous les yeux de nombreux promeneurs et
touristes.

L’accès au
glacier chemine à travers un magasin de souvenirs…L’altitude
alpestre n’empêche pas le commerce!

Un petit
écusson fera notre joie.

La descente qui
nous attend après le Gletscher est impressionnante tant les
méandres de la route semblent suspendus au bord d’un
précipice…Oui, un vague sentiment de vertige nous
étreint…

 

Nufenenpass

C’est à
Oberwald que nous retrouvons notre petit train à vapeur touristique
parti en même temps que nous à Realp non loin
d’Andermatt.

Il est arrivé à
destination grâce au « Basistunnel » qui lui permet d’éviter
les rigueurs pentues du Furkapass.

La loco fait
demi-tour avant le départ grâce à une plaque tournante actionnée
« à la force du poignet ».

Exercice très
spectaculaire!..

Arrivés à
Ulrichen, il faut à nouveau procéder à un déshabillage en règle
avant d’aborder la montée vers Nufenen…longue de 13
Km.

Nufenen (ou le
Passo della Novena) est perché à 2431 mètres
d’altitude.

D’abord,
la pente est instantanée dès le premier virage à la sortie de
Ulrichen.

Ensuite, il
faut cheminer jusqu’à l’atteinte d’un replat tout
relatif qui nous laisse découvrir une longue pente rectiligne
surmontée d’un chalet…

L’atteinte du chalet en question
n’est qu’un repère provisoire car il faut découvrir
ensuite une succession de lacets  surmontés
d’un barrage…et ensuite?..

Ensuite, nous
découvrons d’autres lacets éprouvants dont l’issue semble
infinie…

Enfin voici le
Passo della Novena!

Cette montée
sera la plus éprouvante de la journée…il est déjà 16 heures
et nous n’avons parcouru qu’un cinquantaine de Km sur
les 100 prévus.

Il est vrai
aussi que depuis notre départ nous avons déjà plus de 3h30 de
montées quasi-ininterrompues dans les jambes.

Pour nous, ces
pentes sont gravies entre 6 et 8 Km/h avec des développements de
32×23 ou 32×26.

Il faut parfois
s’accorder quelques pauses « cardiaques » en
acceptant de faire chuter sa vitesse à 4 ou 5 Km/h tout en
prenant soin de s’éloigner des fossés vertigineux tant la
tenue du cap à ces basses vitesses est délicate…

On aura tout
juste le temps d’admirer un rassemblement de poids lourds
Saurer, les fameux camions mythiques helvétiques d’antan
qu’il faudra déjà songer à plonger vers Airolo.

 

Le
Passo del San Gottardo

La descente de
la Valle Bedretto vers Airolo est longue de 23 Km.

A cette heure,
il fait déjà froid en altitude et l’on préfère descendre
rapidement se réchauffer au fond de la vallée…

A Airolo, il
est déjà 17heures passé et nous prendrons une dernière collation
avant d’aborder le dernier col de la journée, le col du
Saint-Gothard, bien connu des touristes qui se rendent en
Italie.

On voit sur les
hauteurs du Gothard des nuages annonciateurs de pluie
s’amonceler…

C’est
donc par l’ancienne route pavée du Gothard que nous
commençons notre ascension et alors que la pluie nous
surprend.

Une route pavée
de 14 Km qui nous fera penser à « l’enfer du
nord ».

Nous quittons
les dernières habitations sur les hauteurs d’Airolo et le
silence de cette route déserte s’installe… Seules nos
jantes étroites sur les pavés déjoints émettaient quelques
crissements de douleur sous l’effet de la torture.

Peu à peu, les
derniers lacets se font plus serrés alors que la nuit
tombe.

Nous atteignons
un paysage lacustre dans la pénombre à coté d’une auberge et
d’un monument dont les contours sont déjà flous. C’est
le Gothard.

Il faudra à
nouveau s’équiper chaudement et se munir d’un éclairage
sommaire avant de rejoindre Andermatt en prenant soin de serpenter
le long des halos de  nos modestes projecteurs.
Il ne fait plus que 4°C.

Il est déjà
20h30 quand, dans la nuit noire, nous rejoignons nos
véhicules.

103km – 3000 de
dénivelée.

Avec
Marie-Paule (toujours devant), Jacques, Christian, Gaston,
Daniel.

Merci à eux
pour cette belle aventure !