GFNY, le classement

Michel Minnaert

Le Belge Michel Minnaert a pulvérisé le parcours de la cyclosportive GFNY du Grand Ballon en 4h32. Soit à la moyenne de 32,4 km/h!

La première féminine est Janine Meyer, 35eme position en 5h15.

Janine Meyer

Dans ce genre de rencontres que sont les cyclosportives, tout le monde court pour soi-même. Il n’y a en principe pas d’équipes, mais il n’est pas interdit de s’entendre pour rouler ensemble et les couples sont admis au règlement de GFNY.

Plus de 400 participants, forcément ça démontre la popularité et le succès de ces formules sportives qui ne disent leur nom que du bout des lèvres. Oui, ce sont bien des courses, mais il faut se fondre et se confondre sur les voies ouvertes à la circulation publique et donc respecter les règles de circulation. Chacun est donc responsable de ses écarts avec le code de la route.

Si le premier a réalisé l’épreuve en 4h32, il y a une grande profusion d’exploits personnels selon que l’on est entraîné, préparé ou pas à ce type d’épreuve. Ainsi les derniers ont mis plus de neuf heures à parcourir le circuit de 145 km et comportant 4000 m de D+ (ce qui correspond à 16km/h, une vitesse courante en allure cyclotourisme de montagne)

Notre champion local Jonathan Gubello est arrivé 66eme/420 en 5h30…C’est un succès mérité.

Jonathan Gubello, Thannois et membre du club Etoile 78 de Vieux-Thann
Le palmarès des 127 premiers (DNA 11/07)

Pour bien appréhender la difficulté d’un tel parcours, il faut connaître les lieux ou disposer d’un capital athlétique hors norme.

D’abord monter au Plan Diebold (à froid!) par le Steinby, puis grimper à Goldbach, le col Amic, puis le Grand Ballon, …filer au Markstein, descendre à Buhl, grimper le col du Bannstein, puis le Firstplan, puis le Petit Ballon, puis le Platzerwasel, …rejoindre le Grand Ballon et finir par le Vieil Armand avant de rejoindre la vallée de Thann.

Le départ de la course GFNY est donné

En attendant le départ

Le directeur de la course attendait le feu vert pour donner le départ. Puis le passage à niveau de la rue Kléber s’est abaissé et le TER est passé.

A 8h05, le départ de la course GFNY Grand Ballon est donné à Thann (Haut-Rhin). On renoue un peu avec la défunte Vosgienne.

la ferveur cycliste était au rendez-vous

Les coureurs piaffaient d’impatience place du Bungert, certains depuis au moins une demi-heure.

les engagements, je compte environ 320 signatures (noter le feutre unique à gauche, idéal pour transmettre les virus)

Je n’ai pas su les compter (200 à 300), la rue Anatole Jacquot ressemblait à une longue chenille verte aux couleurs de l’entreprise américaine GFNY Inc.

Pour mémoire l’engagement de dernière minute est à 98 euros.

Le maire de Thann adresse ses encouragements aux coureurs

Le maire de Thann, Gilbert Stoeckel, est venu dire quelques mots d’encouragements et de bienvenue aux participants.

sécurité course

Les motards de la sécurité s’approchaient de leurs machines, tandis que les familles attendaient avec fébrilité le départ du fils, de la cousine ou du papa.

Très peu de féminines dans le peloton.

José de Steinbach qui roule chaque jour, reconnaissait ne plus pouvoir s’aligner sur ce type de manifestation en dépit de ses 14.000 km depuis le début de l’année.

Nous qui sommes du lieu, on sait ce que représente en difficulté cette épreuve de 145 km et de 4000m de D+

  • Monter au plan Diebold par le Steinby (!) puis redescendre à Bitschwiller
  • Monter le col Amic, puis le Grand ballon
  • Au Markstein, descendre à Buhl et monter le col du Bannstein
  • Puis Wintzfelden, Osenbach, le Firstplan
  • Puis le Petit Ballon (que les organisateurs ont dû balayer hier)
  • Puis le Platzerwasen, le Markstein, le Grand Ballon
  • Le Vieil Armand, Cernay, Thann

Après le passage du TER, le départ est donné

Sur le plan touristique, c’est une belle opération pour le commerce local qui a vu ses hôtels et ses restaurants se remplir la veille. On notait aussi la présence de nombreux camping-cars sur les parkings de la ville.

La fin du vélo

qui peut encore être conquis par cette machine insolite et moche?

Mon titre paraîtra provocateur et en même temps plein de sous-entendus. Qui déclare la fin du vélo? et pourquoi? quand la fin arrivera t-elle? ou est-elle déjà arrivée? de quel vélo parlons-nous?

Je ne le verrai peut-être pas, mais je le sens. La fin du vélo en tant que moyen de déplacement utilitaire semble venue hormis dans quelques cas spécifiques comme le vélo-cargo en milieu hyper-urbain

Tous les militants de la cause seront déçus. Ceux qui jurent depuis des lustres que le vélo est notre avenir en ville sur de courts déplacements, qu’il est la panacée contre les encombrements et la pollution, ceux qui réclament à cor et à cris des pistes pour encadrer, jalonner, promouvoir le vélo et protéger les cyclistes. Tous ceux-là seront déçus d’apprendre qu’ils sont coiffés sur le poteau par l’avènement de l’engin personnel de déplacement motorisé (EPDM).

même les enfants sont adeptes (source) alors que c’est interdit au moins de 12 ans

La face sombre de l’EPDM

Soyons objectifs: avec les EPDM que sont les trottinettes électriques, les gyropodes, les patins à roulettes, il est clair que la donne du déplacement urbain est en train de changer à grande vitesse. Les EPDM attirent un nouveau public parmi lesquels des utilisateurs que le vélo n’a pas su convaincre. Est-ce que le nombre de voitures diminuent pour autant? non! Car on nous dit que les utilisateurs d’EPDM sont des gens qui auparavant allaient à pied. Soit! Parmi ces nouveaux utilisateurs, souvent des jeunes sans permis, sans voiture, et sans transports en commun là où ils sont.

Je ne méconnais pas le coté sombre des EPDM: ils sont polluants aussi comme le sont les voitures électriques. Ainsi Extinction-Rebellion a saboté 3600 trottinettes électriques le 5 décembre 2019 au motif que « les trottinettes électriques sont une catastrophe écologique. En raison de leur production très énergivore, de leur faible durée de vie, et de la nécessité de les transporter tous les soirs pour les recharger, elles émettent en moyenne 202g de CO2 [1] par passager et par km parcouru. Cela représente 25 % d’émissions de gaz à effet de serre de plus qu’une voiture en voyageant seul, et 40 fois plus qu’un trajet collectif en tram ou métro par km parcouru [2].« 

Cependant en dépit de cet acte imbécile d’Extinction-Rébellion (qui se garde au passage d’évoquer le vélo à assistance électrique qui, lui, serait plus vertueux?) le marché de la trottinette continue de prospérer. Je n’invente rien: en 2021, 908 000 trottinettes électriques ont été vendues dans l’Hexagone, contre 640 000 l’année précédente, soit un chiffre en hausse de 42 %. il s’est vendu environ 2,7 millions de vélos en 2020, dont 510 000 à assistance électrique. (source)

Les pouvoirs publics ont senti l’urgence: ils se sont empressés de légiférer pour donner un statut à ces engins qui révolutionnent le déplacement en ville en s’affranchissant des règles, toutes les règles. (voir la réglementation à observer par les EPDM). Pas seulement les règles du code de la route ou de la rue, mais aussi les règles de la bienséance qui font qu’on se comporte avec fair-play vis à vis des autres. Des quoi?… des autres! Vaste sujet sociologique qui veut que nos comportements individuels prennent le pas aujourd’hui sur la vie communautaire.

une réglementation peu connue et peu suivie. on voit des trottinettes occupées par deux personnes fréquemment.

Prenons la trottinette électrique, le cas le plus emblématique de la supériorité de l’engin face au vélo (avec ou sans assistance). Sur un déplacement individuel de moins de 5 km, la trottinette est imbattable.

Trottinette électrique UrganGlide Ride 100XS, 329 euros (modèle entrée de gamme)

Voici un « copié-collé » du descriptif de la trottinette UrbanGlide vendue par Décathlon (image ci-dessus)…comment ne pas convaincre!

La trottinette électrique UrbanGlide 100XS sera votre alliée de tous les jours, facile à manier, précise et confortable, elle a été conçue pour vous garantir une stabilité et une sécurité lors de vos déplacements urbains. Elle est idéale que ce soit pour une première trottinette électrique comme pour les utilisateurs déjà confirmés.

Des roues grande taille 10 alvéolés et une double suspension arrièrepermettra d’affronter sans difficulté les dénivelés avec une adhérence optimale et une grande souplesse.

Vitesse 25Km/h : laissez vous porter par le dynamisme de son moteur 350W lors de vos trajets quotidiens, avec 3 niveaux de vitesse Eco, Mid ou Sport.

Sa batterie de 7,5Ah 36V vous offrira jusqu’à 30Km d’autonomie.

Plus de sécurité avec un puissant frein à disque progressif associé à un frein moteur.

Roulez plus sereinement sur la voie publique grâce à ses équipements : phare avant, éclairage / feu stop arrière,plusieurs réflecteurs, sonnette, grip antidérapant sur le plateau.

Le guidon a été pensé pour offrir la meilleure expérience de conduite, avec un écran 100% intégré affichant la vitesse, le niveau de batterie et le mode de conduite, et un bouton unique multifonction.

La gâchette d’accélération ultra-sensible ainsi que le levier de frein à disque, vous procureront un contrôle précis de la puissance moteur et du freinage.

Ergonomique et pratique dans les transports avec à son système de pliage rapide et sa légèreté, elle se range et se gare facilement sur la béquilleintégrée.

Les garde-boues avant et arrière protègent parfaitement contre toutes projections d’eau, la UrbanGlide 100XS répond également à la norme d’étanchéité IPx4.

Robuste : sa structure renforcée supporte un poids maximum de 120Kg.

La trottinette électrique, c’est fun

Il suffit de voir comment les jeunes générations s’emparent de la trottinette alors qu’elles délaissent le vélo. La trottinette, c’est simple, une plate-forme sur laquelle vous posez vos pieds, vous appuyez sur un bouton et ça roule, ça roule même très vite et c’est capable de doubler tous les autres modes de transport individuels ou collectifs en intra-urbains.

Pourquoi la trottinette?

Slowup Bâle 2015, la trottinette, prémices d’une nouvelle mobilité?

Tout simplement parce que la trottinette électrique est l’engin le plus pratique, sans se fatiguer, pour se rendre du point A au point B en ville en se déjouant de toutes les contraintes urbaines et en premier lieu celle du code de la route, car la trottinette à cet avantage de passer de la route au trottoir sans difficultés, de se faufiler dans les galeries marchandes et de vous accompagner là où vous allez dans le magasin ou au bureau sans craindre de se la faire voler. S’aventurer sur le plan moraliste d’une contre-culture hygiéniste, je ne le ferai pas. Qui peut encore s’ériger en donneur de leçon puisqu’il est convenu que la sédentarité doit aussi s’appliquer aux mobilités.

Onewheel (planche monoroue électrique 2018)

Aucune police ne pourra jamais contraindre ce nouveau mode de transport à adopter les règles du code de la route qu’elle peine déjà à faire appliquer aux autos et aux motos. Les cyclistes sont à la peine, eux qui bataillent pour faire adopter des ouvrages différenciés, sécurisés auprès des pouvoirs publics, voici un engin concurrentiel qui ne demande rien et qui s’adapte à l’environnement ambiant.

Le vélo en ville: une somme d’inconvénients

Moi qui suis un utilisateur « confirmé » du vélo, je suis obligé d’admettre que le vélo est resté un objet désuet dans sa conception avec ses tares incontournables: des grandes roues, pas facile à enfourcher, une maniabilité délicate dans les encombrements urbains, une mécanique dissuasive pour la plupart des néophytes, une grande vulnérabilité aux dégradations et aux vols, des prix peu compétitifs et des S.A.V. peu efficaces…sans compter avec la stigmatisation grandissante des cyclistes par les inconditionnels de la voiture et les logiques urbaines de transports en commun où il est perçu comme antagoniste.

Transport combiné avec la voiture, le train, le bus

Essayez d’emporter votre vélo dans la voiture, dans le train et vous comprenez rapidement que les tracas commencent. Surtout avec la SNCF qui s’ingénie à mettre des bâtons dans les roues pour ne pas embarquer les vélos. Dans le bus? hors de propos.

Avec la trottinette, l’engin sait se faire discret et vous accompagne sans difficulté.

Gyroroue, l’auto-mobilité individuelle. Gyroroue Inmotion V8S 1000 W Noir (70km d’autonomie, 1500 euros, 15kg, vendu à la FNAC)

La fin du vélo est-elle inéluctable?

Nous n’en sommes pas là. Pas encore. Le vélo garde ses lettres de noblesse en représentant de la mobilité douce, du voyage apaisé, du sport cycliste. Mais dans les agglomérations urbaines il sera de plus en plus concurrencé par des engins électriques plus faciles à mettre en œuvre et d’une meilleure modernité sur le plan conceptionnel.

Le vélo continue de souffrir d’une image dépassée, celle d’un autre siècle. Les militants de sa cause s’ils sont légitimes en terme d’éco-mobilité n’ont-ils trop attendu des pouvoirs publics? Souvent, je m’interroge, notre intransigeance à défendre des espaces différenciés dans le spectre urbain n’a t-elle pas joué contre nous.

A l’heure où la voiture électrique est encouragée à l’excès et de façon honteusement malveillante sur le plan environnemental, elle va pouvoir reprendre sa suprématie en ville puisqu’elle sera décarbonée et donc propre aux yeux de ses défenseurs, sa légitimité ne sera plus combattue.

Pourquoi faudrait-il donc s’en prendre uniquement aux EPDM?

Couchant

acrylique carton toilé30×40

Tour de chauffe

Le train Thur-Doller fait son tour de chauffe. Il crache une fumée toute noire comme du charbon
Les Amis Cyclos en direction du Ballon
La Fourmi recharge les voitures en manque de courant

Mon tour du jour, Schirm-Hundsruck

Autun

Aquarelle 40/30

C’est en repos forcé que je prends mon pinceau. La chaleur me dissuade de prendre mon vélo. Je tente de brasser de l’air chez moi. A force de brasser, il fait aussi chaud à l’intérieur qu’au dehors. Demain je vais profiter d’un redoux.

Je me présente

Cruel dilemme pour le deuxième tour des Législatives dans ma circonscription, les deux postulants restant en lice n’appartiennent pas à mon bord politique. Vais-je devoir voter pour le moins pire? ou venir gonfler la grande masse des abstentionnistes?

J’aurais certainement dû, moi aussi, me présenter, à l’instar de ceux qui font de la politique à l’aide d’un CV adressé aux états-majors. Dans ma circonscription, d’illustres inconnus ont concouru, sans qu’on sache toujours comment ils ont finalisé leur engagement dans une voie plutôt qu’une autre. Notre sortant a de quoi être déçu, il n’est pas assuré d’être réélu alors qu’il a fait de la politique sa profession. De quoi être dégouté! Les Alsaciens ont cette singularité, ils ne jurent que dans l’extrémisme de droite aux deux extrémités de la région alors même qu’ils sont d’un conservatisme reconnu.

Je me présente.

C’est pour rire évidemment que je choisis ce titre. Car je ne suis candidat à rien. Sauf peut-être à une certaine popularité, très marginale, sur la blogosphère du vélo. Mais celle-là n’a pas besoin de suffrages pour être ou pour paraître. Il suffit d’y dérouler des avis, des histoires illustrées de quelques images.

Mais par le temps de délabrement avancé de notre société qui court, les élections ne manquent pas de susciter l’ire de ceux qui estiment que le vote est « quelque chose qui est consubstantiel à la condition de citoyen » comme le juge Philippe Bilger, ex magistrat, et réputé pour ses postions très à droite.

Philippe Bilger n’a pas tort de s’interroger lorsqu’il déclare « j’ai voté, vais-je changer la France? ».

Certes il n’a pas tort mais il ne changera rien au cours des choses. Pas davantage que celui qui n’aura pas voté et qui pourra se dire si les choses tournent mal, j’ai bien fait de ne pas voter pour eux.

C’est le cas par exemple avec la guerre russo-ukrainienne où l’on découvre tout d’un coup que notre armée ne dispose que de très peu de moyens si par malheur le dictateur Poutine étend son emprise jusqu’à nos portes. Il en est bien capable. Au moins autant qu’Hitler.

On le voit, le choix démocratique n’est pas simple. Surtout que les postulants sont loin d’aborder ces questions pourtant si vitales pour notre lendemain. En sont-ils seulement capables?

La société est ainsi faite que quoi qu’on fasse, notre représentation ne sera jamais à l’image de ce que nous voulons. Notre démocratie est donc imparfaite et ce constat conforte tous ceux qui déclarent que voter ne sert à rien puisque rien ne change. En rester là ne dit pas grand chose sur ce qu’il conviendrait de changer dans l’esprit de ceux qui se réclament du changement. Baisser le prix de l’essence? polluer davantage? attaquer la Russie? le smic à 3000 euros? la retraite à 70 ans?…

Ceux qui ne votent pas n’ont qu’à se taire!

On l’entend souvent dire de la part des électeurs-citoyens qui condamnent au silence les abstentionnistes, estimant que puisqu’ils ne prennent pas part au jeu démocratique, ils s’excluent eux-mêmes du jeu et deviendraient des sous-citoyens, des plébéiens sans droits de l’époque romaine.

Ne pas voter en Belgique équivaut à une amende forfaitaire et revient à s’absoudre d’un déficit de citoyenneté comme si l’on venait de griller un feu rouge. Un électeur qui ne se rend pas aux urnes peut se voir infliger une amende de 40 à 80 €, et jusqu’à 200 € en cas de récidive.

L’histoire serait trop simple à être résumée ainsi.

« Notre pays est de moins en moins un peuple, de moins en moins une nation, de plus en plus une foule d’individus plongés dans l’anomie. » (Robert Redecker, philosophe)

Comment faire corps avec une société dont on ignore tout? son histoire? ses enjeux? ses règles de vie en commun? Je m’interroge quand j’entends les réponses affligeantes de la vox populi qui ne vote pas estimant ne pas être suffisamment informée, voire pas intéressée, comme si l’offre politique ne correspondait pas aux standards de la consommation courante.

« Faire société », pour beaucoup, est devenu un grand marché d’individus.

Balades en Morvan

Le Morvan occupe un grand massif forestier aux confins des départements de la Côte-d’Or, de la Nièvre, de Saône-et-Loire et de l’Yonne, 

Depuis 2012, je n’étais pas retourné dans le Morvan.

J’y avais alors accompli le Brevet Cyclo Montagnard en deux jours. Cette année là 930 inscrits pour pédaler sous la flotte. voir aussi ici BCMF, un bon cru

Je n’étais pas très fier d’avoir osé intituler un billet Château-Chinon, son vin et sa flotte qui me vaut encore aujourd’hui de nombreux lecteurs interpellés pas ce titre qui prétend qu’on cultive la vigne dans le Morvan et en particulier à Château-Chinon.

Mais je ne me suis trompé qu’à moitié car à Vézelay (qui participe aussi du Morvan), on cultive 100 ha de vignes nouvelles depuis que le phylloxéra a anéanti les 1000 ha d’alors au XIXème siècle.

Je ne serais pas complet si je n’évoquais pas cette escapade en 2001 avec mon club ACRM de Mulhouse où déjà j’avais dû avoir le moral en berne puisque j’avais enfilé des sacs plastique sous mes chaussettes pour me protéger de la pluie.

Je retourne donc dans le Morvan à titre touristique sans but aucun de concourir à je ne sais quelle excellence.

Le lac des Settons

Le lac des Settons (360 ha) date du milieu du XIXème, il est celui que je préfère: il est accueillant pour les touristes car on peut le parcourir à pied sur toute sa périphérie, soit 14 kilomètres.

le barrage du lac des Settons

A l’origine, le lac a été édifié pour faciliter les flottage du bois par la rivière en direction de Paris. Le bois acheté par les marchands parisiens était coupé en tronçons de 1.14m de long, marqué puis jeté à la rivière La Cure. En aval des lacs et étangs, toute la famille morvandelle était employée sur le flottage 

Le Morvan ce sont des chênes et des hêtres avant tout. Mais la sylviculture cherche à y implanter le sapin Nordmann (pour Noël), ce qui n’est pas sans susciter la désapprobation des écologistes.

le tour du lac en 3h30 à pied

Ouroux-en-Morvan

le lac d’Ouroux

Avoir son lac pour une commune morvandelle est un plus touristique. C’est le cas d’Ouroux-en-Morvan. Une façon de capter un peu de touristes entre Les Settons et Panessière alors même que le pays souffre de sa désertification. Beaucoup de maisons semblent à l’abandon et les enseignes de commerces fermés sont légion.

Château-Chinon

l’hôtel Au Vieux Morvan où séjournait François Mitterrand

Je n’ai pas de chance; à chaque fois il pleut à Château-Chinon. Mon parapluie se retournera plusieurs fois en grimpant jusqu’au calvaire d’où l’on ne verra rien de la ville noyée dans la brume.

notre guide à la table d’observation

Un chat errant nous accompagnera jusqu’à la table d’orientation avec bienveillance. Puis lors du retour, il nous quittera en se dissimulant dans un fourré.

panorama du calvaire

On peut louer pour 89 euros la chambre 15 occupée par François Mitterrand entre 1962 et 1981, si l’on est fan et soucieux de communiquer avec l’au-delà et la spiritualité du personnage.

Le lac Pannecière-Chaumard

l’école de Chaumard, un modèle du genre

Ce lac est plus récent que Les Settons. Construit dans le milieu du XXème siècle, il occupe 520 ha et sert à protéger Paris des crues causées par l’Yonne et la Seine. On y produit aussi de l’électricité.

Je prends mon VTT pour rejoindre deux cols en face du lac

Peu facile d’accès et peu d’équipements touristiques. J’en ai profité pour aller glaner deux petits cols à proximité avec mon VTT. A pied pas de chemin hors la route.

je franchirai le barrage de Pannecière long de 350m muni de 12 contreforts multivoutes
Deux mini-collinets au lac de Pannecière, le Pas du Creux à 367m et le Pas de Saint-Martin à 474m
le premier col (le Pas du Creux) me conduit dans un chemin herbeux peu passager si ce n’est par l’agriculteur du lieu.

Vézelay

j’aborde Vézelay à pied depuis Saint-Père. De quoi ne pas encombrer la cité.
montée à la basilique

Il ne faut pas manquer Vézelay dans la partie septentrionale du Morvan.

  • la basilique Sainte-Marie-Madeleine  (XII siècle)
architecture romane du XIIème siècle
  • la colline classée au patrimoine mondial de l’humanité, elle est le point de départ de l’une des principales voies de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

C’est donc en pèlerin que je me rends à Vézelay au départ du village voisin, soit à peine 4 km aller et retour. On n’échappe pas à la rue Saint-Pierre et à ses boutiques avant de rejoindre la basilique.

Autun

J’ai été conquis par Autun (13000 hab.) en Saône et Loire. Son cadre de verdure rappelle les Vosges. Mais Autun dispose aussi d’un potentiel architectural, les remparts gallo-romains le long du cimetière, son théâtre romain, sa cathédrale Saint-Lazare, son lycée militaire.

Le Plan d’Eau du Vallon aux portes de la ville est aussi un atout touristique.

je m’offre le tour du plan d’eau en CAP (course à pied)

Je monterai voir la Pierre de Couhard, pyramide à l’origine discutée et en mauvais état.

montée à la pierre de Couhard par le chemin creux
la pierre de Couhard ressemble à un gros soufflé dégonflé passé de 32 mètres de hauteur à seulement 22 sous le poids des ans

Curieusement, pas de vélos à Autun!

Péter ou faire du vélo

C’est à vous de choisir. Péter ou faire du vélo revient à soulager l’intestin.

C’est ce qu’on peut lire dans le Midi Libre :

pour mieux se libérer des gaz d’échappement..

il est recommandé d’une part, de « les faire passer lors de chaque acte de miction ». Et d’autre part, de faire du vélo pour soulager les ballonnements.

Une fois soulagé, vous allez pouvoir attaquer le Grand Ballon sans difficulté.

La mobilité douce à l’épreuve

Débarrassée de la voiture, la mobilité douce en ville prend tout doucement sa place dans les hyper-centres

Mobilités montpelliéraines. Montpellier est-elle encore la surdouée ?

Je n’ai pas l’expérience du vélo en grande agglomération (500.000 habitants). Je peux donc faire un rapport d’étonnement sans arrière-pensée. On s’en doute, je suis conquis. Pourquoi? Parce que l’image ringarde du vélo en province est rayée d’un trait. Dans « l’autre France », le vélo a pris sa place, mais ne soyons pas jaloux, la trottinette électrique emporte la palme, c’est un nouveau phénomène de société. L’engin est simple à mettre en œuvre, facile d’usage, moins impliquant qu’un vélo pour se faufiler en zone dense, faible apprentissage, facile à emporter avec soi en mode piéton jusqu’à l’intérieur de sa destination. L’autre phénomène, c’est celui de l’incursion du vélo cargo dans le cœur de ville : vélo taxi, vélo excursion, vélo course et livraison. Place aux images.


Une percée indéniable du vélo cargo et de la trottinette électrique. Une moindre présence du vélo en libre-service. Ce constat n’a rien de statistique. Manifestement une grande agglomération est capable de réaliser une synthèse post-automobile à l’aide des mobilités douces. J’ai un faible pour le couple trottinettes/piétons en zone urbaine dense.

Tour cool

La Grande Motte

Je quitte Montpellier et je pars vers Lattes. Le long du Lez est plutôt agréable car deux pistes l’encadrent.

http://Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/r/14742681

Puis je poursuis jusqu’à Palavas

Piste tranquille jusqu’à Palavas
L’ADEME a installé des compteurs solaires sur les ouvrages cyclables
Parcabato sur trois niveaux
St Ex donne la main à son Prince (Palavas) Au temps de l’aéropostale il faisait une pause sur la route de Villeneuve. Je vérifierai,
Peintres en l’air sur la rive gauche

Puis je prends Carnon et ensuite La Grande Motte par les berges du canal du midi.

Carnon-La Grande Motte par le canal. Interminable !
Ma seule rencontre
La Grande Motte
L’architecture futuriste des années 70
Des voyageurs solaires
Charge le matin, après-midi cool
Je rentre à Carnon par le Grand Travers où la piste est magnifique
Halte à Palavas à la station de dépannage vélo
Je teste. Trois tournevis et une clé plate de 14
Pompe à pied en état de marche
Le port de Lattes attend la montée des eaux car le Lez est incapable de remplir l’écluse avec ses 2m3/seconde
Arrivée à Montpellier viaduc TGV
Sous l’autoroute
Bientôt la grande métropole et son infernal trafic routier. Les cyclistes se défendent bien et sont agiles. Ils sont aidés par les trottinetteurs de plus en plus nombreux à prendre le contrôle de la ville

Col de Montméjean

J’ai cherché le col sur le mont Saint Baudile. Je fais confiance au waypoint car sur le terrain il n’est pas évident de savoir si on y est

Je quitte Montpellier par la route. Voyage incertain car je ne sais pas vraiment où passer pour atteindre le col de Montmejean derrière la prison de Villeneuve-lès-Maguelone. Je ne trouverai aucun gué pour traverser la rivière. Je retourne à St Jean de Vedas et mon pneu se dégonfle. Finalement devant le chenil je monte une chambre dans le Tubeless. Je grimpe au mont St Baudile par un muletier. Puis en haut je cherche le col. J’espère y être passé. Je verrai ma trace Openrunner au retour.50km/500m
Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/r/14732147

Sur le Mont Saint Baudile la vue sur le littoral est remarquable
J’ai trouvé un chemin pour VTT au bout de 10km de routes, de rocades, de ronds-points accidentogènes
J’ai plongé pour traverser la Languedocienne en peine perdue car en bas j’ai eu un cours d’eau infranchissable
Les dessous de l’autoroute propices à un monde interlope
Après mes soucis de pneus j’ai grimpé le mont en commençant par le site muletier qui abrite le refuge de la SPA. Les animateurs y promènent leurs chiens en laisse. ce n’est pas plat comme l’image le laisse croire

Je ne recommande pas ce parcours beaucoup trop incertain. Mes 25km ont abouti In fine à 50km. J’ai dû emprunter un tronçon routier à 4 voies sur 2km pour le retour

Navigation à l’estime

Un parcours à découvrir sur Openrunner https://www.openrunner.com/r/14725107

je vais rarement au bord de la mer. Aujourd’hui je cherche à ne pas emprunter la piste qui mène de Montpellier à Palavas. Fatalement je trouve de bons plans et des moins bons. Surtout lorsqu’il faut franchir ces corridors TGV et autoroutiers qui interdisent tout parcours bucolique. J’arrive enfin à mes fins.

Belle découverte des Cabanes de l’Arnel, puis balade à pied à l’abbaye de Villeneuve.

Bloc-notes

Donc ce sera Macron, cinq ans de plus.

C’est le Président de tous les Français a t-on pour principe de dire. J’ajouterai de tous les Français et de personne. Notamment de ceux (16 millions) qui comme moi ne se sont pas reconnus dans le catalogue des deux postulants.

Peut-on parler de programme?

Non!

Pour qu’il y ait programme, il faut incarner une idée de la France et assigner un destin. Or ni l’un, ni l’autre n’ont cette posture. Il faut donc accepter ce fouillis , un fatras? de promesses électoralistes de bas niveau attrape et étouffe-tout et aussi continuer à voir s’étioler le Pays, ses valeurs républicaines, les fractures s’étendre entre ceux d’en haut et ceux d’en bas, ceux des métropoles et ceux des déserts ruraux, ceux du tout et ceux du rien.

A force de pousser les feux du mécontentement, la réaction populiste grignote peu à peu toutes les provinces espérant que la prochaine sera la bonne.

Le nouveau Président ne conteste pas la dislocation du Pays. Parler de rassemblement n’est plus à l’ordre du jour vu l’état de l’opinion qui en certains endroits est chauffée à blanc. Le pouvoir va devoir louvoyer « au pif » s’il veut éviter les écueils d’une démocratie branlante qui peine à éclaircir nos lendemains.

Bon vent! monsieur Macron

Bloc-notes

A voté!

Pour être sûr de ne pas oublier, on aura noté sur son agenda d’aller voter en ce 24 avril 2022. Et pour moi de ne pas aller voter puisque les deux candidats se placent résolument en contradiction avec mes valeurs.

Or voter, c’est adhérer à des valeurs, pas seulement à des promesses mercantiles.

L’idée que les plus anciens ne seraient que des électeurs « à moitié »

Je prends conscience presque subitement que cet évènement démocratique sera un de mes derniers à venir, l’âge aidant, et me rendant compte que l’élan politique, mon appétence, s’échappent en direction de forces nouvelles et éloignées des dogmes, des certitudes?, rencontrées au cours de ma vie. L’idée que les plus anciens ne seraient que des électeurs « à moitié » qui troublent le sens de l’évolution sociétale fait son chemin. Trop de vieux à voter tuerait le peu de jeunes du camp d’en face issu d’une démographie en berne. Ainsi nous en sommes réduits à des camps générationnels lorsqu’il s’agit de notre avenir. Oui, certes, notre devenir de vieux est court et il ne faudrait pas handicaper les plus jeunes avec des positions conservatrices.

Je ne me reproche rien

Je vais même m’abstenir, estimant qu’aucun des deux impétrants n’est à la hauteur de mes attentes, si courtes soient-elles! On ne pourra donc me reprocher d’avoir influencé l’un ou l’autre.

Les efforts pour détourner les abstentionnistes de leur non-choix en devient pathétique. Votez pour qui vous voulez, mais votez disent-ils. Pas du tout, ils disent « votez Macron » et personne d’autre. Curieux encouragement pour donner un blanc-seing à celui qu’on a vu à l’œuvre pendant cinq ans! comme s’il fallait une fois de plus se ranger dans la nécessité d’un vote de salubrité publique, au nom de la bienséance bourgeoise.

Une masse de réserve de voix

Finalement ces abstentionnistes seraient devenus une masse de réserve de voix qu’on pourrait mobiliser le moment venu au bon vouloir de la doxa républicaine. Comme une armée secrète qu’on lâche en cas de danger. On connait la musique du danger extrémiste.

La fille à son père, une image tenace

Pourtant c’est oublier qu’une grande masse d’électeurs s’apprêtent à voter pour la fille à son père et en dépit des conséquences qu’on devine de la part d’une extrémiste de droite. Mais ces conséquences là, combien les ont connues ou les imaginent? Le Rassemblement National s’est, dit-on, dédiabolisé, alors il est à présent digne de respect pour les millions de ceux qui votent pour lui.

Si nous sommes là aujourd’hui, est- ce la faute des abstentionnistes?

Posons-nous la question.

Un marché de dupes

Avec mon vélo, je me suis entendu, nous n’irons pas voter. Oui je sais c’est facile de se défausser sur son vélo diront ceux qui croient encore à l’utilité d’un vote « plié » d’avance et dont l’orchestration a été écrite par toute la classe politique, gauche comprise.

Lui, c’est moi et moi c’est lui. Si mon vélo le dit, c’est qu’il a raison.

Heureusement, vu mon âge, je n’aurai plus à subir encore longtemps le sabir des politicards qui ne cessent de nous trahir depuis 1981: le tournant de la rigueur, le référendum de Maastricht, le traité de Lisbonne,…vous connaissez la suite.

Mais observons cependant les choses du moment

Si Le Pen, la fille, n’est rien d’autre qu’une imbécile incapable d’ânonner par cœur son bréviaire droitier en exploitante médiocre d’une affaire familiale, Macron n’est pas mieux: c’est un pur produit de la technocratie néo-libérale qui se contrefout de nous et qui ne se prive pas pour le dire et le répéter.

  • traversez la rue et vous trouverez du boulot
  • les ouvrières de Gad illettrées
  • emmerder les non-vaccinés

Il n’y a à rien à attendre demain de Macron qu’un autre extrémisme tout aussi dangereux que celui de Le Pen.

Le Canard Enchaîné

Une entreprise de démolition des acquis sociaux, des services publics, de l’hôpital, de l’école publique. Macron se comporte comme un gobe-tout des idées de ses opposants pour les recracher ensuite vidées de leur substance.

Oui, Macron incarne une politique de classe bourgeoise au détriment des libertés publiques et de la démocratie. C’est un homme dangereux qui n’hésite pas à envoyer sa police couper des mains et éborgner des manifestants au mépris des libertés publiques et syndicales et des oppositions.

Je ne peux pas voter Macron. Mon vélo non plus, lui qui a connu tant de promesses non tenues et de double langage qui chaque fois le pénalise sur la route au profit des bagnoles.

L’historique de ses cols

Au retour d’un voyage de grimpées de cols, se coltiner les cols à l’ordi!

Depuis 2021, il est possible de saisir en ligne ses cols gravis à vélo sur le site du Club des Cent Cols

C’est à dire les enregistrer dans son portefeuille de cols gravis pour s’en souvenir à la fin de la saison lorsque l’heure du bilan annuel viendra.

Le Club est conscient que cette innovation déstabilise un certain nombre d’entre nous: « L’année 2021 a été une « première » pour laquelle il a été possible de déclarer en ligne les cols faits.
Cette nouveauté a déjà été largement utilisée, mais elle a évidemment aussi suscité bien des questions. » (ICC03/2022)

septembre 2009. Nous n’avions qu’un cheval face au gang des 4CV

Une vidéo est disponible pour mieux comprendre…par Patrick Schleppi, responsable informatique du club (durée 25 minutes)

La base de données de cols du club concerne 80 pays, 60 tables de base de données.

Je me prête à ce nouvel exercice numérique et en saisie directe.

Base requise: maîtriser un tableur Excel (Tableur niveau 1) comme auparavant, puis ensuite passer à l’étape « déclaration officielle des cols (liste annuelle) » en ligne.

Le concepteur du truc est un virtuose que je respecte, mais il vit dans une bulle numérique à mille lieues d’un type qui ne pratique pas l’ordi, l’internet et le tableur. L’année dernière en 2021, j’ai appelé au secours car il existait des doutes pour moi dans le processus. Cette année j’ai pris de nouvelles dispositions en essayant de comprendre. Comme j’ai pour principe de travailler en mode « zéro papier », je me suis donc évertué à saisir au fil de l’eau mes cols de l’année.

La saisie de mes cols d’avril 2022 sur l’outil ccWay des Cent Cols

Pas d’affolement: on peut toujours rédiger sa liste sur le coin de la table avec un papier et un crayon comme on rédige sa lettre au Père Noël et l’envoyer à son délégué territorial, notre cher Arsène .

Mes cols à vélo jusqu’à mars 2021

Petit-Haut, le col

Je pars tôt. J’avais 30 km et 800 mètres.

Une borne remarquable
Au col de Rotenberg

Je commence par le Rotenberg au-dessus du Val de Villé. Je pousse un peu. Puis je redescends dans le val. La montée de Hurst à la Vancelle même goudronnée est difficile. Après ce sont les chemins forestiers où j’atteins le col du Petit-Haut (705m) à midi.

Depuis le Rotenberg on aperçoit le Haut Koenigsbourg
Atteindre la Vancelle n’est pas facile

J’avoue avoir beaucoup poussé, trop dur pour moi. Idem pour atteindre ensuite le col de l’Altenberg (667m).

Un col déjà fait qui ne comptera pas

Enfin c’est la descente! Presque 1000m et 33km. Fin de la randonnée à 14h30.

https://www.openrunner.com/r/14569367

Riquewihr, un col

C’est un col perché à 700m au dessus de Riquewihr, le col de Seelacker (676). Je rame dès la sortie du village.

22km/700m

Ensuite je vais aux ruines du Bilstein. Escalier très pentu, je laisse mon cheval en bas

Retour par Ribeauvillé et Hunawihr. Des pentes terribles dans les vignes. Pour finir je m’offre la traversée de Riquewihr bondée de touristes.

télécharger la trace du parcours

Chasse aux cols en vue

Je prépare quelque sorties à VTT du coté de cols vosgiens bas-rhinois

Je l’ai déjà exprimé, faire une razzia de cols à VTT nécessite de la préparation.

Je m’y attelle actuellement. Il faut d’abord recenser les cols restant à visiter avec l’outil CCWay de mon Club des Cent Cols.

un col que je n’ai pas encore visité

Voici comment la requête est restituée sur ma carto BaseCamp de Garmin.

mes cols restants à grimper dans les Vosges (67 et 88)

Les cols sont figurent sur la carte dans un cadre de la forme FR-67-0453 (qui correspond au col du Banc du Forestier) situé l’ouest de Villé. A noter qu’Openrunner répertorie aussi les cols sur sa cartographie (route ou VTT)

Col du Banc du Forestier. Je vois que mes confrères m’ont déjà précédé (image Cent Cols)

Le travail sur écran consiste ensuite à tracer un parcours reliant plusieurs cols entre eux. Il faut tenir compte de la distance et du dénivelé et faire en sorte de tenir compte de sa capacité physique « à faire ». Il est évident qu’un compétiteur pourra avaler 50 à 60km et 2 à 3000 de dénivelée dans sa journée.

Pour ma part, je deviens décroissant et je me limite à 30 à 40km et 1000 mètres sans trop m’embarrasser du type de revêtement. J’ai des amis qui exploitent les images satellites pour savoir où ils vont mettre leurs roues. Moi non. Je descends du vélo, je pousse,…je porte.

tracer sur Openrunner permet de conserver et de partager ses projets

Si mon traçage apparaît trop difficile, je dois le reconsidérer

  • en diminuant le nombre de cols à grimper, ce qui revient parfois à abandonner son projet s’il manque d’homogénéité
  • en changeant le point de départ, en éliminant un aller-retour inutile
  • en fractionnant l’itinéraire en deux
Suivre une trace bien préparée sur son GPS, le secret d’un voyage réussi

In fine je ne me retrouve parfois qu’avec un seul col en aller-retour.

Donc un col pas très rentable si d’aventure il est éloigné et pas facile à grimper. Mais en contrepartie on peut avoir un beau paysage à l’aller comme au retour.

Ce travail est méticuleux, d’autant que je prends soin soin de passer par des points remarquables, des stèles, des ruines moyenâgeuses,…

Je télécharge mes parcours sur GPS, préalablement déposés sur Openrunner.

Et ensuite je peux partir en connaissance de cause. Si mon GPS venait à tomber en panne, je pourrais me secourir avec mon Iphone et Openrunner en faisant des points de relèvement périodiques.

Comment se servir d’un GPS? (suivre le lien)

Je vais donc ces prochains jours parcourir avec bonheur quelques cols vosgiens

  • Rotenberg
  • Petit Haut
  • Altenberg
  • Banc du Forestier
  • Roffling
  • Gruckert
  • Crax
  • Seelacker

J’avance lentement pour ne rentrer le soir épuisé.

Mes traçages prévisionnels Openrunner qu’on peut retrouver sous ces numéros

Ne pas se perdre à VTT (suivre ce lien)

marquer un point de situation peut vous permettre de noter un point remarquable et de le communiquer si nécessaire (le drapeau bleu ici porte le numéro 28 et vous pouvez y ajouter une note)

Lorsqu’on part seul, ce qui est souvent mon cas, déposer ses parcours en un lieu connu comme Openrunner. Si par malheur il vous arrive un incident, on pourra facilement vous retrouver.

Par exemple: Vous faites une chute à l’arrêt dans un dévers de sentier suite à une faute de décalage pied et vous disparaissez dans l’abîme. Ni vu, ni connu. On retrouve parfois des vététistes plusieurs jours après leur disparition. Comme ici

Tout un programme!

Kruth, le lac

la digue semble rénovée

Je monte à Kruth cette fois par la rive droite.

A Oderen, je me trompe tout le temps Bref je finis sur la RD.

Le Schlossberg est en vue. Tant mieux car j’ai froid et hâte d’arriver.

Les chemins sont traversés de rigoles à la suite des pluies.

le vent a renversé les protections de chantier
l’écolage du décollage
le TER en provenance de Kruth va entrer en gare, éloignez-vous du quai!

Le TER corne deux fois au passage à niveau des libéristes. Malgré tout, le chien continue sur sa lancée. Je m’attends à le voir écrabouillé. Subitement pris de peur, il retourne et s’enfuit. Ouf!

Le retour rive gauche est autant casse-pattes à la descente qu’à la montée. Surtout à Saint-Amarin.

Stères

Tous ces stères vont être évacués par la Voie Verte. On peut craindre le pire…

Marioupol

acrylique 30×90 sur toile

cliquer sur le lien ci-dessus pour agrandir l’image

C’est mathématique

Croire qu’on va pouvoir laisser passer l’orage en s’enfermant dans un bunker est une fausse bonne idée (image Aurel). Ce n’est pas Mélenchon le plus à craindre, c’est Poutine

C’est un billet qui déplaira, je le sais. J’en prends la responsabilité. On aimerait que je ne sorte pas de mes sujets de prédilections. Moi je prends parti. Délibérément.

Inutile de se prendre la tête, la politique c’est mathématique.

Au diable les valeurs!

Dans moins de trois semaines (le 10 avril), la Présidentielle. La Présidentielle en France a quelque chose de sacré comme au temps du roi Soleil, on croit que l’avenir de la planète en dépend comme si nous étions encore le centre du monde. Alors que la France est devenue une nation de second plan à bien des égards.

La suite, les législatives, ne sert à rien puisque comme on le sait et comme on le voit l’exécutif piétine sans vergogne le législatif. On avait les députés godillots au temps du RPR, on a maintenant les députés croupions de Macron.

Comme je le disais, la Présidentielle est mathématique. C’est presque binaire vu que les Français n’ont plus le sens des valeurs morales et que la politique n’incarne plus rien d’autre qu’une forme de consensus mou où l’on se garde bien d’oser les changements de fond.

Mon pognon d’abord!

Donc voici comment voter:

  • choix 1: pas bouger!…c’est grosso-modo le choix d’une majorité d’électeurs
  • choix 2: Macron…il a beaucoup d’atouts: la masse des classes moyennes qui lui est redevable, des concurrents dispersés, une gestion dynamique du Covid, des Gilets jaunes délaissés sur les ronds-points, la main sur le portefeuille dès qu’un mouvement d’opinion émerge en faisant trop de bruit
  • choix 3: Mélenchon…il a dit « au-dessus de 12 millions de revenus, je prends tout » au moins c’est clair. Mais il a un grave défaut, celui d’être anti-nucléaire. C’est donc la marque d’une profonde incompétence vu le contexte mondial et environnemental
  • choix 4: pour les indécis, les rêveurs, les utopistes, les fachos, les réacs,…et qui sais-je encore…il est clair que MLP n’a pas l’étoffe pour représenter les 30% des Alsaciens qui votent pour elle…et encore moins les autres

Quand je dis que c’est mathématique, les Français pensent « combien? » avant de mettre le bulletin dans l’urne.

  • à quel âge la retraite?
  • à combien le SMIC?
  • à combien le litre d’essence?

Tout le reste leur importe peu. Le reste? oui le destin de la planète, son irrémédiable destruction environnementale, son mode de développement et de consommation, sa gestion énergétique,…

L’illégitimité du vainqueur va aussitôt réanimer les vaincus. Normal, car ils n’auront pas d’autre choix à évoquer que le faible score ou la faible participation des inscrits ou encore l’abstention de ceux qui ne croient plus en rien. Mais en vérité ce sera leur inaptitude à capter les suffrages en leur faveur qui sera la cause de leur échec. Ils auront manqué de chiffres convaincants pour rallier les voix des indécis.

L’Ukraine est cependant capable de jouer un mauvais tour aux surenchères si « l’appel du drapeau » réveille les consciences.

Car la guerre ukrainienne est potentiellement porteuse d’une déconvenue pour les tenants du mondialisme économique prôné par les libéraux comme Macron ou Scholz en Allemagne. Une déconvenue désagréable car elle menace à terme nos équilibres, nos libertés et la paix mondiale.

L’OTAN dont on a dit tant de mal redevient une valeur sûre à laquelle on se rallie sans trop regarder les cadavres cachés dans les placards de l’oncle Sam. Mais le « non alignement » revendiqué par Mélenchon pose aussi problème car nous n’avons pas les moyens militaires en Europe occidentale de nous défendre si nous sommes attaqués par un dérangé comme Poutine.

Là aussi, c’est mathématique.

  • Combien de divisions?
  • combien de chars?
  • combien d’avions?
  • combien d’hommes?

Pour l’heure, quel que soit le résultat de la Présidentielle, on va devoir subir les conséquences de notre défiance vis à vis de Poutine. On n’aura peut-être pas la guerre, mais on va le payer cher.

La Russie n’a pas dit son dernier mot.

Encore un potelet en cause!

piste de la Thur , un potelet dangereux

Ce poteau n’a pas sa raison d’être. Ni d’ailleurs le bloc placé derrière. C’est un fer en U qui ne laisse pas de chance au cycliste qui l’accroche malencontreusement. Alors que nous devrions être sur une piste sécurisée, les responsables de cette voirie méritent juste d’être poursuivis pour mise en danger.

On avait déjà dans le passé un poteau métallique en plein milieu de la piste là où les trous sont encore apparents.

C’est donc ce poteau à droite qu’un jeune cycliste a percuté lors d’une balade à vélo.

Le Tour d’Alsace Cyclotouriste

Je n’ai rien inventé. Ce tour d’Alsace existe dans les dossiers de la FFCT.

Il s’agit de rejoindre des points de passage imposés:

  • départ Illzach (car ce sont les Audax d’Illzach qui l’ont inventé.)
  • Neuf Brisach
  • Strasbourg
  • Haguenau
  • Wissembourg
  • La Petite Pierre
  • Saverne
  • Col du Donon
  • Mont Sainte Odile
  • Haut-Koenigsbourg
  • Colmar
  • Col de la Schlucht
  • Grand ballon
  • Ballon d’Alsace
  • Dannemarie
  • Ferrette
  • Kembs
  • Illzach

Théoriquement, le parcours fait 732km et 9000m de dénivellation.

Mais on le trace comme on veut pourvu qu’on passe par les points signalés. A l’époque de sa création, les traceurs informatisés n’existaient pas encore. Je l’ai donc tracé avec le routeur d’Openrunner et j’obtiens 668km et 8500 m de D+

Si l’on s’inscrit dans le cadre de la Randonné Permanente de la FFCT, il faudra payer un droit d’engagement modique et recueillir des tampons sur sa carte de route attestant qu’on est bien passé aux points de contrôle...et réaliser le parcours au choix:

  • 60 heures
  • 72 heures
  • sans limite de temps

Faisons le calcul…

  • Formule sportif en 60 heures? hors de propos, je ne sais pas faire, surtout si je visite les lieux de passage
  • Formule randonneur en 72 heures, ça fait donc 3 jours et je devrais parcourir chaque jour 230 km soit 11 heures de vélo sur plat et plutôt 15 heures en montagne. Non!
  • Formule touriste en temps libre, je mise sur 120 km par jour et ça donne 6 jours et donc 5 nuitées à prévoir…
  • Finalement j’aboutis à 6 nuitées préférant limiter les ascensions quotidiennes à 1500m. Et dans ce cas le premier jour j’ai une longue traversée de l’Alsace du sud au nord de 175km et une petite dernière journée de Ferrette à Thann.
Etapeskm tot kmD+tot D
Wissembourg175175820820
Lutzelbourg9527014072227
Boersch7734714513678
Colmar7842514505128
Saint-Amarin7149614536581
Ferrette11060616318220
Thann626683148534

voir le parcours sur Openrunner

Intéressé par ce voyage en commun?

Me contacter à mailto:velomaxouleclub@gmail.com

Saharienne

Aujourd’hui balade à VTT avec une pluie de sable venu du Sahara.

Très peu d’eau mais beaucoup de sable.

https://www.openrunner.com/r/14410649

Un parcours assez homogène qui alterne plat et montée.

Faut-il interdire le vélo en ville?

Panneau B9b

J’exhume ce billet de mes brouillons. Il n’est qu’une réflexion sur les controverses que je voie poindre sur nos mobilités prochaines entre les inévitables conflits d’intérêt entre l’usage de la voiture électrique et du vélo en ville

La question arrivera un jour.

Avec la hausse continue du prix de l’essence, la raréfaction des matières premières et l’inévitable renchérissement du coût de l’électricité, rouler en voiture va devenir un luxe.

L’avenir de la voiture électrique, un mode de déplacement légitimé

Quand tout va être résolu, la voiture électrique devrait être séduisante. Ce que l’on sait de ses handicaps sera en passe d’être amélioré: au rang des freins à l’achat d’abord son coût, ensuite la faible autonomie des batteries, le manque de bornes de recharge, les temps d’attente pour faire le plein d’énergie,…la clim énergivore l’été dans les bouchons,…

Mais certains savants geotrouvetout s’aventurent à imaginer des solutions transitoires ou des solutions de remplacement au pétrole. Commelors de la dernière guerre mondiale avec le gazo.

Comme le bioéthanol issu de nos plaines betteravières. Car les paysans qui ont fait fortune dans la betterave lorgnent dorénavant vers le maïs et le colza pour faire tourner leurs distilleries et produire du carburant. Argument de poids, le bioéthanol consomme autant de CO2 lors de la pousse des plantes qu’il n’en produit lors de la combustion. Le bilan carbone est donc neutre.

Mais il y a un problème: la culture du carburant bio prive la planète de millions d’hectares de terres nourricières. Et il faut compter aussi sur la mise à disposition des produits dans les stations, la coût de la transformation des véhicules, l’inconnue de l’évolution du prix de vente et de la fiscalité.

Laissons l’électrique de coté pour le présent. Ceux qui s’y hasardent exploitent des niches de comportement bien connu: des navetteurs quotidiens sur de courtes distances capables de profiter de montages financiers favorables et transitoires. Font-ils fausse route? nous le saurons plus tard quand le tarif et la fiscalité des véhicules électriques seront définitivement établis. Reste la question d’un usage de masse du véhicule électrique…c’est à dire la mise à disposition de postes de recharge rapides, l’accès aux terres rares de fabrication des batteries, le recyclage des matériaux,…et l’inévitable montée en puissance des centrales nucléaires capables de faire face à la demande d’énergie électrique décarbonée.

Actuellement, les Etats s’en tiennent au statu quo et poussent les feux pour le tout-voiture électrique, seul sésame à un mode de vie confortable et renouvelé de la France périphérique: des bagnoles partout et pour tout faire, notamment pour vivre à la campagne et travailler à la ville. Ainsi notre gouvernement préfère cacher la vérité aux automobilistes de demain et admettre que la voiture électrique va entraîner de nouvelles contraintes environnementales qu’on dissimule provisoirement sous le tapis afin de maintenir l’emploi dans l’industrie automobile et de ne pas raviver la crise de ceux qui n’ont pas d’autres choix que d’utiliser leur voiture.

Mais voila poindre la solution vélo sur de courts déplacements urbains.

Le vélo en ville tente de surnager dans cette euphorie de la voiture électrique qui rend toute autre solution ringarde. Le vélo? vous n’y songez pas, comment faire ses courses et emmener les enfants à l’école? Les associations militantes sont à la peine surtout face aux bombardements de spots vantant les mérites de la voiture électrique.

Continuer de se rendre en voiture en ville, de construire des places de stationnement dans les centres urbains, d’assurer la pérennité des grandes surfaces, la voiture électrique sera là pour ça puisqu’elle aura gagné de nouvelles lettres de noblesse au cœur des cités du fait de leur absence de gaz d’échappement.

Le vélo?… et pourquoi pas la trottinette!

La solution vélo agace. On le voit dans certaines agglomérations où les élus freinent son développement. Manque d’espaces dédiés, absence de contrôles des véhicules garés sur les bandes cyclables, réticences à développer les zones 20 et les zones piétonnes, installations urbaines dissuasives pour les cyclistes comme l’inflation de mobilier urbain qui pénalise le développement du vélo en sécurité. Manque d’itinéraires directs et fléchés,…la liste est longue de ces municipalités qui n’investissent pas dans les mobilités douces.

Alors on s’interroge, ne va t-on pas débarrasser à terme les centres urbains des vélos et de ces réglementations jugées absurdes qui compromettent le tout-voiture partout? augmenter les contraintes diverses pour dissuader les cyclistes? arrêter les facilités accordées au déplacement du vélo? imposer l’obligation du casque? de l’immatriculation? de la vignette? du permis vélo?

Ici et là, d’habiles édiles tentent déjà une inflexion réglementaire en déposant des propositions de lois visant à restreindre l’usage du vélo.

On sait ce qui les anime. Faire la place nette aux bagnoles de demain.

Roues Libres en Doller

Elle s’appelle Roues Libres en Doller

La vallée de la Doller vient de se doter d’une association pour la promotion du vélo.

Largement inspirée de la crise environnementale, l’association revendique un accompagnement de la transition écologique et sociale.

Vaste programme pour cette vallée qui à l’instar de sa voisine la Thur voit défiler chaque jour des milliers de véhicules du fait du trafic pendulaire entre la plaine d’Alsace et les sous-collines vosgiennes.

Petit télescopage territorial avec sa consœur Cadres Thur-Doller portée sur les fonts baptismaux en janvier 2019, puisque les deux assocs, membres de la FUB, entendent représenter ensemble la vallée de la Doller. Qui peut le plus peut le moins, dit-on.

N’hésitez pas à adhérer même à titre de soutien si vous n’habitez pas la vallée

Le vélo utilitaire

Ma supérette attire encore peu de cyclistes. Notre petit coin de stationnement ne comporte que 5 ancrages

Deux mondes souvent qui s’ignorent, celui du vélo loisir et celui du vélo dit utilitaire. Symbolisé par le postier à vélo, l’utilitaire progresse lentement dans nos modes de vie. Mais le VAE l’aide à progresser dans nos villes pour se déplacer simplement sans bruit et sans polluer. La crise énergétique devrait nous aider encore à faire des progrès.

Ringard

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Je reviens

Plus ringard que jamais. Puisqu’il faut l’accepter, avec l’âge on nous dit qu’on devient con. J’assume.

Pris par des obligations domestiques, j’ai mis entre parenthèses le sport pendant quelques jours.

En même temps, je me suis dit qu’il fallait songer à réduire la voilure. Je suis moins ardent pour affronter le mauvais temps à vélo. Et quand le whatsapp du club affiche les dénivelées du lendemain à venir, je renâcle…

2022 va t-il nous aider à sortir de la pandémie et des quiproquos? Faire en sorte qu’on puisse reprendre nos habitudes? les bonnes plutôt.

A bientôt sur Facebook

Au club je suis le vieux de service malgré moi. La sénilité peut faire de moi une gloire de l’exception. Il n’y en a pas d’autre à encore pédaler. Mais je ne suis pas un séducteur parmi la gent âgée, personne ne vient me rejoindre. Je souffre un peu en entendant décliner toutes les solutions avancées pour faire venir du monde dans le club, le sang neuf qui fait défaut. Nos jeunes ne savent pas que la formule club ne recrute plus parmi les familles. Un club de familles à vélo, en voit-on encore? En a t-on jamais vu un seul? Les formules qui marchent sont désormais les sorties cyclo-sportives, comme par le passé, et les groupes VTT informels formés sur la toile. Bref l’avenir du vélo de groupe repose sur les groupes Facebook.

Voulez-vous faire Président?

Je suis d’accord pour dire qu’un candidat pro-animaliste fera le bonheur de nos vaches vosgiennes, mais cela suffit-il à faire une politique?

On peut ruminer, s’insurger contre les 500 signatures, mais on doit constater que la formule écarte nombre de zozos anti-ceci ou pro-cela. Pourtant là où le système dérape c’est que les élus de terrain bloquent des gens par principe à gauche ou à droite et ce n’est plus qu’un mauvais jeu anti-démocratique qui prive l’électeur de base de pouvoir voter pour son candidat.

La France est unique mais elle est divisible en une infinité de chapelles comme on le voit actuellement dans les sondages de campagne présidentielle.

Ceux de la ville, ceux des champs qui se subdivisent entre rurbains et pro-chasseurs, pro-vaccins et antivax, convoyeurs de libertés et adeptes de mobilités douces, anti-genres en tous genres, pro-mariage pour tous, parent 1 et parent 2, smic à 10.000 euros, retraite à 82 ans, Cochonou bien à nous, Français de souches et Français de papier, hijab au foot,…

Tout ça me donne le vertige, je suis largué.

Accrochez-vous! la dénaturation de nos traditions, cette acculturation qu’on voudrait instaurer parmi nous porte les germes d’une discorde profonde. Sous le terme de wokisme, on cherche à nous faire prendre les vessies pour des lanternes. Celui-là n’en est pas un, c’en est une!…il ou elle devient donc iel. Une façon de noyer le poisson.

Et maintenant on veut jouer au foot dans la tenue qui me convient, pas celle du règlement.

On devrait décréter la présidence tournante.

Chacun aurait droit à ses vertiges. D’autant qu’il vaut mieux ne pas le répéter: heureusement, quel que soit l’élu de notre cœur ou de notre rancœur, il y a peu de marges de manœuvre pour diriger la République. La moitié de nos richesses, le fameux PIB, est englouti par l’Etat qui redistribue à gogo et nous produisons de moins en moins. Le calcul est donc vite fait, il va falloir se serrer la ceinture de plus en plus pour les prochaines décennies. Haro sur les 35 heures, sur la retraite à 60 ans, tout est bon pour tailler en pièce notre modèle social du temps glorieux. Si on perd des parts de marché c’est parce qu’on travaille moins. A force on va finir par le croire.

La bagnole électrique

Elle perce la voiture électrique. Forcément les contraintes environnementales l’aide à progresser et en plus l’explosion du coût des carburants fossiles n’arrange rien pour ceux qui possèdent encore le fameux moteur à explosion.

Le gouvernement attend. Il renfloue l’EDF et le fameux tarif Recharge va pouvoir sortir. Avant d’acheter un véhicule électrique, il faut d’abord aller lire les petites lignes de son contrat de fourniture électrique: le tarif relève des seuls usages domestiques, lumière, cuisson, eau chaude, chauffage…mais pas la recharge de la voiture.

37 milliards pour l’État!

L’usage recharge de la voiture va devenir une annexe du contrat avec un compteur distinct et la fiscalité qui va avec, c’est à dire la fameuse taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE).

L’Etat aurait tort d’abandonner une recette de cette ampleur en encourageant les véhicules électriques à prospérer…d’autant que les centrales EPR en projet vont coûter bonbon à financer.

Je vous le répète, il y a peu de marges de manœuvre pour diriger la République tant les contraintes sont incontournables dans les nations sophistiquées.