Le parcours du jour a été dévié plusieurs fois du fait des chemins transformés en ruisseau.
A la chapelle Maria auf dem Rain de Roderen, impossible de prendre le GR rond bleu qui mène à Bourbach. Alors on montera par la route jusqu’à Rammersmatt. Puis le sentier botanique.
montée à Rammersmattsentier botanique de Rammersmatt-Bourbach
montée sévère au parcours sportif de Bourbach-le-Bas
Après la chapelle des Mineurs, descente à Lauw…le chemin est un ruisseau. On vise comme on peut les endroits les moins profonds…tout en évitant les cailloux.
chapelle des Mineurs à Knapphutte
A Lauw, on longe la Doller jusqu’à la chapelle Ste-Anne. C’est notre troisième chapelle! On renonce à aller jusqu’à la chapelle des Bouleaux à Guewenheim. On préférera longer la Doller jusqu’au camping de Guewenheim.
Descente à Lauwchapelle Ste-Anne de Sentheim
Puis on rentre par la route. Couverts de boue. C’est un peu le but du jeu, non?
Petit tour ce matin. Temps incertain, je ne m’éloigne pas.
Le tennis-club du Steinby après l’incendie. On dirait l’HindenburgLa symbolique du genre.L’homme est fait pour le vélo…et la femme pour courir derrière.Est-ce ce qu’il faut comprendre? C’est mielleux mon histoire
Le petit tour de Thann se prolongera un peu au-delà des limites communales. Puis le jet d’eau salutaire pour débarrasser le vélo de sa boue.
J’ai révisé les cinq étapes de mon prochain tour du Haut-Rhin à VTT (THRVTT) pour tenir compte des kilométrages, des dénivelés et rendre chaque journée plus homogène.
Départ
Arrivée
km
D
Masevaux
Col de Bussang
36
1350
Col de Bussang
Col du Bonhomme
total
19 35 54
893 772 1665
Col du Bonhomme
Vogelgrun
84
1344
Vogelgrun
Ferrette
97
928
Ferrette
Masevaux
62
1002
333 km
6289 mètres
Etape 1: Masevaux-col de Bussang 36km/1350m
De Masevaux à col de Bussang
Etape 2: col de Bussang – col du Bonhomme 54km/1665m
De col de Bussang à Grand Ventronde Grand Ventron à col du Bonhomme
Etape 3: col du Bonhomme – Vogelgrün 84km/1344m
de col du Bonhomme à col de SchlingoutteDe col de Schlingoutte à Vogelgrun
Etape 4: De Vogelgrun à Ferrette 97km/928m (l’arrivée à Kiffis a été déplacée à Ferrette)
De Vogelgrun à Kiffis
Etape 5: de Ferrette à Masevaux – 62km/1002m (le départ à Kiffis a été déplacé à Ferrette)
De Kiffis à Masevaux
Il me reste à parcourir l’itinéraire sur Google Earth afin de débusquer finement les difficultés rencontrées…
…en attendant voici les parcours Openrunner qui ont été révisés le 3 juillet 2020
Le Tour du Haut-Rhin à VTT réserve t-il des surprises?
J’ai commencé à réfléchir à ce challenge en septembre dernier: le tour du Haut-Rhin à VTT en épousant au plus près les limites départementales, le Rhin et la Suisse.
Au total, il faut compter 350km et 8000 mètres de dénivelé positif.
Les vététistes qui souhaitent m’accompagner à une allure bucolique (10 km/h en montagne /20 km/h sur route) peuvent s’adresser à Vélomaxou. (VAE exclus étant entendu qu’on se meeeeeuuuuut uniquement à la force musculaire et qu’on pousse le vélo quand c’est trop dur)
A faire plutôt en juillet, août étant souvent orageux sur le massif.
J’ai repris mon étude. Il s’agit de voyager avec un bagage léger (sac à dos/bikepacking) tout en faisant des haltes en auberge ça et là. Pique-nique à midi.
Connaitre en partie les lieux est un avantage.
Coté Vosges, la montagne…coté plaine, le Rhin historique, les bateaux, les ouvrages hydroélectriques…au sud, le Sundgau voisin de la Suisse. Rien n’est encore ni figé, ni entièrement abouti. Pour la partie plaine, on pourra rouler facilement sur route tout en longeant le Rhin quand ce sera possible. Pour la montagne, il est clair que ce sera plus physique. Pour se rendre compte des difficultés rencontrées, on peut se référer à la Traversée des Vosges à VTT…
Les amateurs de cols seront gâtés avec 24 à 25 cols au programme
De beaux paysages en perspective…(Danigoutte la colo)château de Morimontlonger le Rhin
Les amateurs sont invités à se faire connaitre. J’affinerai les parcours par la suite en fonction des hébergements.
pourquoi pas en tandem!
La segmentation n’est pas encore définitivement établie. Je compte 6 jours.
Le départ est fixé à Masevaux et on tourne dans le sens horaire.
Trois cyclistes avec votre serviteur ce matin pour la sortie VTT au départ de Vieux-Thann
Le club Etoile 78 de Vieux-Thann a repris officieusement ses sorties 2020 à la faveur du temps hivernal clément. Les sorties officielles du club n’interviendront que le samedi 21 mars à 14 heures avec « une mise en jambes » familiale. (voir le programme des sorties sous ce lien)
Parcours audacieux pour cette reprise avec montée à la Napoleonplatz (place du Roi de Rome), puis après le Plan Diebold, le Hundsruck et retour par Rammersmatt. Soit 22 km et 500 mètres.
On commence par monter à la Croix Républicaine. Un vrai challenge exigeant pour nous trois. La dernière tempête a fait des dégâtsThann vu d’en-haut, ciel bas et grisQui c’est qu’a fauché la plaque translucide de la Croix Républicaine?Des arbres à terre par dizainesDans la montée au col, les glissières ont cédé. dernière grimpée du jour, c’est promis La Vierge des Bûcherons veille aussi sur le VTT, elle me l’a ditEn traversant le Rueslochbaechle
Je me suis glissé le long de la Thur sur une rive encore méconnue. Des perce-neige par milliers mais sans neige.
Bon je vais arrêter la pub pour cette appli Runkeeper qui ne la mérite vraiment pas, vu qu’on ne peut pas partager les parcours GPS et qu’on n’a même pas la courbe cardio.Sauf peut-être en s’abonnant pour 40€.
Bye-bye Runkeeper!
Je reste abonné à Openrunner, une valeur sûre. Et je ne vais pas sur Strava qui est un truc de compétiteur qui veulent se faire mousser.
Du haut de Rammersmatt, les Alpes apparaissaient ensoleilléesMon parcours du jour à VTT
Je grimpe au Hundsrück par le Steinby. Plus qu’une formalité pour moi. Je renâcle jusqu’à la première courbe en quittant Thann où c’est du 8-10%, puis il faudra encore grimper cette pente en forme de toboggan après le Plan Diebold.
ça passe sans difficultéla grisaille approche
Pour moi un travail cardiaque soutenu dans la montée du Hundsruck
Après le monument, je descends par le chalet du Hochburg jusqu’à Rammersmatt, puis je rejoins le lac de Michelbach
Le vélotourisme en ville, une façon de découvrir la ville et son patrimoine autrement (Mulhouse)Vélotourisme à Sète
Visiter la ville à vélo, c’est bien aussi. Il suffit de savoir s’extraire du trafic automobile. Rien de tel que les ruelles, les espaces protégés ou interdits au trafic lorsqu’ils existent.
Thierry Crouzet vous propose de visiter Sète…avec en prime le Mont Saint-Clair…qu’on pourra monter à pied car il est sévère si vous n’avez pas d’entraînement.
A Mulhouse aussi, on peut visiter la ville à vélo. En 2014, j’ai publié un Tour de Mulhouse sans quitter la ville. Ce tour fait 40 km, vous pouvez prendre la journée et vous arrêter là où bon vous semble. Vous allez découvrir des coins sympas souvent méconnus. Prendre un antivol si vous délaissez votre vélo!
J’ai retrouvé un peu de froidure en rentrant en Alsace. VTT suffisant pour cette repise de contact. Les terrains sont gras et mes pneus en fin de vie. Je me suis tenu sur une crête d’ornière dans la forêt. Puis la roue est tombée dedans et moi par terre.
les chemins forestiers sont boueux
Ma première interrogation est « m’a t-on vu? ». Le randonneur à pied que je viens de dépasser n’a rien vu, il n’a pas encore franchi la courbe forestière. J’ai mal mais l’honneur est sauf. Je suis tout crotté mais je repars avec un tibia douloureux. C’est un gros bleu qui réchauffe.
J’ai tellement bataillé dans la glaise que je sens la fatigue au retour. Au loin une épaisse fumée au-dessus de Thann.
J’approche…c’est le cours de tennis couvert de la route du Steinby qui flambe.
Malgrè le temps médiocre, je réussis à faire un tour de mer. Inhabituellement agitée, je profite du beau spectacle.
Écluse sur le Lez
Je quitte Montpellier par le Lez. Le plus simple pour éviter la route, c’est de suivre le cours d’eau bien équipé pour les cyclistes le long des berges.
Palavas les Flots
Le longe la côte jusqu’à Carnon, puis je contourne l’étang
Un tour de VTT qui tient en une heure et demie. Le but du jeu, c’est de grimper les bosses sans descendre du vélo.
Longer le vignoble à mi-pente. Un tour court avec beau point de vue
J’y arrive presque sauf pour la partie sommitale du château de l’Engelbourg le long de la pente de cordes.
Ne pas s’approcher de ce machin là, dès fois qu’il se mette en mouvement
Idéal pour les jours froids. Pas comme aujourd’hui où il fait 13°C un 9 janvier!
Penser à souffler un peu. Méfiance avec les efforts cardiaques violents à VTT lorsqu’on prend de l’âge! Monter à pied n’est pas deshonorant.Après l’œil de la sorcière, longer le vignoble du RangenPour aborder les passages pentus préparer le bon braquet avant
Température clémente pour un 25 décembre. Les grains se succèdent sur l’Alsace. Je passe au travers des gouttes.
Je m’offre une grimpée à Rammersmatt. C’est mon jour de bonté. Mon doigt me fait moins souffrir ce matin et aussitôt le moral est là.
la descente à Bourbach est sympa, mais il faut essuyer les lunettes car une averse passe je vais voir la prise d’eau de la Doller… c’est ici que la barrage de Michelbach pompe sa flotte. La vanne est fermée je file à Guewenheim…le sentier est interdit aux VTT aux cavaliers, loi Lallonde.( Lllonde? vous êtes sûr?) Mais bien sûr! Le CV croit pouvoir interdire les deux cotés de la Doller aux VTT, n’importe quoi. Je voudrais bien qu’on vienne me verbaliser pour porter l’affaire devant les tribunauxLa Doller débite fortAu-dessus du camping de Guewenheimle lac est plein à raz bordgrève des cheminots de Thur-DollerC’est tout pour aujourd’hui
Regarder les vététistes passer d’un œil bovin, c’est le quotidien de la vache.
J’ai entamé mes quartiers d’hiver. Ceux qui n’investissent pas la contrée inconnue. Alors vingt kilomètres me suffiront à travers bois et champs.
J’avais pris des précautions vestimentaires. Au-delà de l’effet de froid attendu comme pour m’habituer à ces carapaces antigel qu’on va garder quelques mois Joli tapis de feuilles. Au loin une silhouette se dessine. Bonjour… Aaarh! je n’aime pas. Je passe. Jusqu’au jour où j’aurais une prune Le gros tracteur sort du chemin. Je me gare, tout penaudToujours aussi beau ce paysageOui, j’aime bien cette ombre qui m’accompagne tantôt devant tantôt derrière et que je n’entends pas arriver tellement elle est discrète
Mon doigt s’est dégonflé. J’ai repris le vélo. J’espère être quitte avec cette crise d’arthrose au moins provisoirement. Aujourd’hui nous avions un vent froid de nord sur la plaine d’Alsace qui tournait ensuite vers l’ouest après la trouée Belfort. Je me réfugie en forêt et je ne ressens pas le froid.
L’avantage à VTT, c’est qu’on tourne court ou qu’on rallonge comme on veut. Enfin si je dis ça, c’est juste parce que chez moi les collines sous-vosgiennes offrent des terrains d’opportunité.
A Steinbach, je prends Iffis
Regardez!…je vous ai fait un extrait de plan du parcours. Quand ça défile devant moi sur le GPS, j’ai une option de trace toutes les cinq minutes. A gauche, à droite, tout droit.
Ce qui est bien aussi, c’est de pouvoir tester votre forme et votre motivation. Je garde toujours une échappatoire si je vois que la pente est trop raide
Je garde toujours une échappatoire si je vois que la pente est trop raide dans cette jungle de sentiersA droite ou à gauche?
Quand j’atteins vingt kilomètres, je rends les armes. Direction la route du retour.
Un grand boulevard pour moi tout seul. Les sols sont détrempés, méfiance sous le feuillage
Cette petite rampe est bétonnée, on a donc moins de mal à la grimperJ’arrive à Wattwiller par le vignobleWattwiller, je rentre
J’ai commencé à grimper le Rangen. Après l’avoir longé et surplombé la ville, j’ai fait demi-tour.
Ensuite le sentier de la Thur sauvage jusqu’au haras.
Thann RangenDerrière Leclerc, une piste d’aviation est en préparationJ’ai viré à Erbenheim
C’est un parcours d’hiver ou presque sans aller trop loin de chez soi. Je suis sorti avec 4 épaisseurs pour tenir compte des trois degrés. Mais l’effet de froid en l’absence de vent est supportable. https://www.openrunner.com/r/10737057
Parcours bof. Juste pour dire que j’ai mis le nez dehors. A Staff, j’ai trouvé le moyen de me trouver piégé au km 15 le long de la voie ferrée. La longer sur au moins un kilomètre avec des buissons d’épines énormes. Bref j’avais tout faux. Je ne mets pas le lien Openrunner.
Bollwiller et son clocher byzantin
J’ai quand même fait 37 km mi goudron, mi chemin.
A Balmacker, je prends le ThannerwegDeux clochers en ligne de mire
Je ne sais trop où aller. Je grimpe derrière chez moi jusqu’au parcours VITA. Je ne sais pas pourquoi le parcours VITA s’appelle VITA. Je vais pomper sur Wiki…
Un parcours de santé, parcours sportif ou parcours vita est une promenade sportive rythmée par un ensemble d’activités, généralement dans un cadre naturel ou un parc urbain. En France, les parcours de santé sont aussi appelés parcours sportifs, ou encore CRAPA (circuits rustiques d’activités physiques aménagés1, plus rarement circuits rustiques d’activités de plein air2). Il en existe 1958 qui ont au moins un atelier3 répartis en France métropolitaine et les DOM TOM ; ils sont gérés par les collectivités locales. La norme référence en France pour les parcours sportifs est la FD S 52-903 d’octobre 2009. Elle est disponible sur le site de l’AFNOR.
Bon avec ça je suis moins bête.
Au parcours VITA, soit on est versé sur Leimbach, soit sur le Steinby.
Alors je grimpe à la vue Zuber. Pour tout dire, vu mes forces, la grimpée Zuber, je la fais en poussant le vélo sur combien?…je regarde…un kilomètre. J’ai presque honte.
Et puis une fois à la maison je regarde le profil et je vois qu’après le parcours VITA, au km 5 toute la montée en marron sur le graphe est entre 15 et 19%. Or je ne sais pas monter une telle pente sur le vélo. Je ne manque jamais dans la grimpée de m’arrêter pour regarder la plaine.La ligne blanche en-dessous de l’horizon, c’est le lac de MichelbachLe chalet Zuber est désertUne fois à la vue Zuber, j’ai ce paysage avec très peu d’horizon.
Je m’empresse de redescendre par le col de Teufelsgrund. Le mauvais temps menace. J’arrive à Thann un peu grelottant.
Quinze kilomètres me suffiront amplement aujourd’hui.
Lorsque je découvre mon parcours sur la carte une fois de retour à la maison, je cherche une représentation géométrique. Aujourd’hui, j’ai fait beaucoup de zigzags. Des lignes brisées.
Le samedi route ou VTT? avantage VTT, sortie sans voitures
Le Club Etoile 78 de Vieux-Thann est un club familial. On y pratique le cyclotourisme et depuis peu le VTT. Si vous souhaitez nous rejoindre, on roule le dimanche matin à 9 heures. RDV derrière la mairie. Page Facebook…et en plus vous pourrez voir ma bobine en live.
J’ai copié mon parcours de mars 2018 intitulé Bunkers à VTT. Et ça donne Bunkers bis. Logique, non. Avec mon club Etoile 78 de Vieux-Thann, on s’est fait un peu violence ce matin car les premiers frimas sont arrivés en Alsace. A 6h30, j’ai pris mon courage à deux mains pour aller acheter ma baguette de pain à la boulangerie Kieffer rue du… Général de Gaulle. Faut pas croire, les Alsaciens sont des patriotes, on n’imagine pas le nombre de rues rattachées à la Libération. J’ai vu que de la glace recouvrait les pare-brises des autos, alors j’ai resserré toutes les écoutilles et j’ai pédalé. J’étais en mode hibernation (si vous ne savez pas ce qu’est le mode hibernation à vélo, lire ici). A 9h45, inspection des travaux routiers au centre de Vieux-Thann.
Inspection des travaux routiers de Vieux-Thann. Les cyclistes ont à craindre que le centre ville deviennent pavé.
Ces travaux là durent, durent des mois pour le plus grand bien des riverains à qui l’on a ôté le trafic routier. Je tourne, je tourne, attendant neuf heures. A neuf heures, le départ est donné. Comme vous pouvez le voir, je mets longtemps sur le blog (15 lignes) à m’échauffer. C’est comme les vieux machinistes de locomotive à vapeur qui se levaient quatre avant le départ du train pour allumer le feu de la chaudière sans contrôleur. Sinon le parcours plat choisi fait 35km, ne tenez pas compte de mes circonvolutions en attendant le départ.
Les vététistes ont leurs secrets. Des itinéraires improbables avec surprises et d’autres éprouvés, ceux que l’on connait pour les avoir déjà expérimentés. Ce que je trouve agréable dans un parcours, c’est de pouvoir jalonner son itinéraire de points d’intérêt afin qu’au retour on ne dise pas « on n’a fait que pédaler, c’est trop nul les parcours du Maxou ». C’est d’autant mieux de s’arrêter que cela permet de redonner un peu de cohésion au groupe qui a parfois tendance à s’étirer au gré du potentiel de chacun.
Aujourd’hui au programme…tin-tin-tin!…(roulements de tambour)
– Lutzelhof
Les chiens aboient mais sont enfermés
– Chapelle de Deckwiller
On a soif tôt ce matin. C’est de l’eau, pas de la mirabelle. J’ai consacré un billet aux villages disparus en 2016. Sur ce site existait Deckwiller, village disparu au XVIeme siècle Notre joyeuse équipeOn passe à pas de loup. Aucune balle perdue.Ouf!
– Bunkers de Burnhaupt
On passera vite devant les bunkers, mais on peut visiter ce site en touriste si l’on est intéressé aux ouvrages militaires de la Grande Guerre; j’y ai consacré un billet en 2014
circuit des bunkers à Burnhaupt-le-BasUn single agréable parmi le circuit des bunkers
– Lavoir du Dick
Le lavoir du Dich construit avant la Révolution était encore en fonction en 1960.La grande lessive donnait lieu à une fête de la jeunesse, à des papotages, des cancans et des disputes pour avoir la place la plus en amont.C’est dommage, cet abri en plein air menace ruine.Si un chantier est annoncé, je veux bien participer
– Barrage de Michelbach
A Pont d’Aspach, on profite d’un peu de goudronLa seule côte de la matinée au km 30 se fait sentir. Qu’on me pardonne!jolie cavalière
Mon exercice du jour consistait à rejoindre Waldkapelle puis Hirnelestein depuis Thann. Un exercice classique qui commence par monter…puis qui descend. Pas de blague: je monte » à ma main » comme on dit, c’est à dire en m’octroyant des pauses. On part de la cote 290 pour arriver à 620 soit un peu plus de 330 m de dénivelé sur 4 km ce qui fait du 8% moyen sur chemin dur caillouteux. Quand ma marmite bout, je relâche la pression.
L’exercice cardiaque sur le graphe ci-dessous est en rouge. Je l’ai affiché en face de moi en permanence. Je prends donc soin de moi.
Avec le GPS, je sais à tout moment où j’en suis dans mon ascension. Il me reste la zone bleue à grimper pour atteindre la cote 610 m au point rouge.Un peu de lecture grâce au Club Vosgien. Je prends à droite.L’ONF cultive son image de bon communicant. Il explique tout sur le sapin pectiné dévasté par la sécheresse et bouffé par le scolyte.A Waldkapelle, lecture biblique. 27 octobre « J’ai effacé comme un nuage épais tes transgressions, et comme la brume tes pêchés. » (prophète Isaïe) Me voila rassuré! Waldkapelle commence à être encombrée. On ne sait plus qui croire.A Hirnelestein, j’ai posé mon cheval sans l’attacher. Ne bouge pas, je reviens!…Est-ce que ça vaut le coup de grimper là-haut?…Du haut de Hirnelestein, vue sur la brume tenaceLe désastre des sapins malades. Des tas partout. Fatalement, le cours va s’effondrer. J’ai soulevé l’écorce pour voir…Voila la jolie petite larve xylophage du scolyte. Miam, on dirait un grain de riz.
Si vous voulez faire ce tour là, compter 15 km et 350 m selon Openrunner (500m selon Garmin), c’est vous qui voyez…
Le parcours VTT de Wattwiller mesure 1.2km. Il tient dans un mouchoir de poche.
On tournait en rond avec Sébastien. Sans trouver la sortie de ce labyrinthe de Wattwiller. Un labyrinthe où maintes fois on a cru repasser là au même endroit.
Sébastien découvre les joies du VTT
Au bout d’une kilomètre quatre cents, nous avons trouvé la sortie.
Avant de s’engouffrer dans ce parcours VTT à Wattwiller, on a longé le vignoble tout de jaune coloré, visité Iffis et ensuite Saint-Morand.
Au retour à Cernay, une immense rencontre de coureurs à pied
Le parcours est sympa, mais il demande un peu de ressources au début. On en profite pour monter des escaliers en portant le vélo, un exercice pas évident!… https://www.openrunner.com/r/10656245
Mon itinéraire ressemble à une chemise flottant au vent
Ce matin, je me décide un peu tard. J’ai une heure et demie devant moi.
J’attrape le VTT par les oreilles. Il dormait encore. Avec le chat. A Vieux-Thann, je grimpe les escaliers voir les hauteurs.
Au Roïplan, je prends le sentier parallèle au chemin. Mes roues font du sur place dans les roises du débardeur. De quoi mouiller le maillot.
Je longe un bout de la Bruderthal et j’aboutis à l’oratoire de Iffis. Je tourne à droite jusqu’à atteindre la stèle à la cote 417.
Elle a une plaque toute neuve et…un tube PVC. J’en extraits la liste des disparus, le grade, l’âge…Très émouvant. Je remets tout délicatement à sa place.
Puis je poursuis le « circulaire » qui mène à la cote 425 et à ses deux sapins au milieu du vignoble. Je redescends à Cernay et je finirai mon tour par Saint-André.
Puis je poursuis le « circulaire » qui mène à la cote 425 et à ses deux sapins au milieu du vignoble. Des centaines de morts pour arracher ce piton en 1915 au-dessus de route qui mène de Vieux-Thann à Cernay
Au-dessus de Vieux-Thann ce matin, l’atmosphère est encore chargée d’eau
Aujourd’hui, Thann-Wattwiller avec Jeremy.
Je butte toujours sur ce km 4 qui nous oblige à grimper à pied pour « être raccord » avec la cote 425. C’est dommage car ce parcours que j’ai conçu est beau; il chemine en surplomb du vignoble depuis Vieux-Thann jusqu’à Wattwiller.
Faut reconnaître que les gens du cru ont bien verrouillé les accès entre le km4 et le km5, vignerons et habitants
Quand j’ai « un invité » avec moi, ça ne fait pas « pro » de devoir progresser sur 400 mètres dans une ruine de sentier. Peut-être que le Club Vosgien pourrait intervenir avec une brigade de pelleteurs?… Non, là, j’ai dit une connerie.
Après les tombereaux d’eau tombés la veille sur le massif, lumière extraordinaire J’aime assez cette progression mi-brume, mi-soleilInstant fugace entre deux buissons qu’il faut saisir dans l’objectif sans s’arrêterJeremy est en grande forme ce matinDésolé pour ce tronçon spongieux au km4Beaucoup parmi beaucoup nous ne connaissent pas la cote 425. C’est l’occasion d’une balade à pied ou à VTTC’est assez fabuleux cette lumière bleue sur Cernay et ce ciel déchiréLa Thur sauvage ne s’est pas privée de déborder vers les haras. Nous en sommes quitte pour un bain de pied
J’ai attendu que le nuage de pluie passe au-dessus de la montagne. J’ai fait un tour de plat dans la plaine puis je suis revenu au pied de LeimbachA Rammersmatt, j’ai calé dans la rue BellevueJ’ai fait des efforts pour rester sur le vélo Mais en vain, trop dur pour moi (13% dit Openrunner, j’ai un doute)A Spannplatz, ça redevient difficileLe Kohlhuttenweg est beau avec son tapis de feuilles, mais il se poursuit par un dédale de cailloux à 15%, alors je pousse.J’hallucine, le champignon a opportunément choisi de pousser le long du piquetage topographiqueAu Hochburg, pas d’aubergiste. La bière attendra.Au monument du bataillon de choc, je m’offre une vue du paysage. Le drapeau flotte fièrement.A Bitschwiller-lès-Thann, le monsieur me dit ne pas connaître l’origine de cette jolie tour. Elle est entre les mains d’un particulier qui l’entretient. Peut-être les vestiges d’un ancien site industriel. Rutilante Mustang (Thann autos)Un beau pickup Chevrolet que j’estime être du début des années 50. Moteur 6 cyclindres qui devrait pouvoir grimper le Hundsrück en quatrième vitesse (valeur estimée 30.000 euros). Genre Petite Maison dans la PrairieJ’aime moins ce Ford, ça fait un peu cow-boy parvenu
Et si vous voulez voir mon parcours semi-poussé, semi roulé, c’est là…
Quand on part avec un compagnon qui souhaite rejoindre le club, mieux vaut connaître son parcours, ses difficultés pour paraître digne de confiance.Ne pas décourager le nouveau-venu.
Ce matin le club Etoile 78 de Vieux-Thann reçoit un p’tit nouveau, Jeremy. Ce sera du veuteuteu.
Alors on prend un itinéraire à la fois concret et …substantiel, mais pas trop. C’est tout un art d’accueillir un nouveau venu. Donner le sentiment qu’on n’est pas un bleu…mais pas trop. Évidemment, certains postulants cavalent devant dès la première bosse…et je rentre « sur les ridelles ».
Avec Jeremy, non.
Il s’est comporté bien sage dans ma roue…mais pas trop. On a accumulé toute de suite des bosses bien grasses où l’on devait à la fois presser sur les pédales…mais pas trop, pour ne pas perdre la crête du chemin et sombrer dans les ornières marécageuses.
Tu vois la côte en face de nous…il faut mettre tous ses pignons et pédaler le plus haut qu’on pourra…à vélo, s’assigner toujours un objectif de progrès.
Oui, je sais. Jeremy, bon prince a même proposé de rentrer « plus court » lorsqu’il a vu le travail à fournir et constaté qu’il devait aller puiser des ressources inhabituelles au fond de lui-même. Alors je lui laissé entendre que oui, on allait rentrer ensemble « plus court »…mais pas trop. J’ai menti… mais…..
La dernière côte sera de grimper par à Michelbach la route de Guewenheim. Je lui ai dit à Jeremy, ça monte encore un peu…mais pas trop. Alors il a fait contre mauvaise fortune bon cœur Jeremy, et il a gravi la dernière montée « à sa main ». Chaque début d’année je vois des routiers s’étonner de faire du sur-place dans ce passage à la sortie de Michelbach.
Puis alors qu’on se laissait couler dans le chemin, il s’est enquis de savoir si je roulais beaucoup et combien. Oui, lui ai-je répondu, beaucoup… mais pas trop. Il a semblé rassuré. Je lui expliqué que dans la discipline, il existe des boules de muscles capables de plier les manivelles et d’autres, comme moi, qui font du mieux qu’ils peuvent en intégrant le fil du temps qui passe…mais pas trop. Puis le reste n’était plus que du cheminement à plat et on s’est arrêtés pour discuter avec les uns et les autres promeneurs rencontrés. Des aérostiers attendant leur remorque, des pêcheurs amorçant leur poisson, un marcheur et ses deux chiens éblouis par notre attention à l’égard du single, c’est la première fois que je vois ça, des vététistes aussi prévenants.
Je suis donc revenu à mon terroir après une absence d’une dizaine de jours. Le temps de rompre un peu avec le rythme quasi-circadien qui occupe mon univers cyclopédique. Mes lecteurs fidèles peuvent donc être rassurés. Ils m’ont manqué.
Elle était annoncée. Alors je suis parti en début d’après-midi. Deux heures de VTT suffiront.
Chêne de Schweighouse, trois fois centenaireil nous enterrera peut-être…Après les incendies du Sundgau, la palissade du relais de Schweighouse est en réparation. Une pure coïncidence?
Après la case prison, je tente de m’évader le long de la RN66. Mais je suis vite rattrapé par les broussailles qui me font perdre un temps précieux. J’entends déjà les chiens aboyer derrière moi. Dans un ultime sursaut, je jette mon vélo devant moi pour aménager un passage dans le roncier. C’est gagné, je me hisse sur les berges de l’étang et je me transforme en humble cycliste parmi les promeneurs. La liberté retrouvée, ouf!
J’avance sous la ligne vers le mirador, puis j’oblique à droite vers l’étang de ReiningueMe voici sur la rive de l’étang de Reininguele parcours du jour.km 18.8 après la prison, beaucoup de broussailles
Auparavant, j’ai fait une pause à l’étang de Cernay et j’assiste à une belle prise.
Elle s’est bien battue, elle aura la vie sauve. Elle disparait dans les profondeurs de la gravière, un peu stone…
J’ai déjà du faire ce parcours plusieurs fois. Avec quelques variantes. Aujourd’hui fort vent d’est froid. Je me protège en forêt. Dans la plaine, même les parcours vent de travers sont pénibles.
Les sapins au-dessus de Roderen ont été coupés. Reste juste de quoi baliser le chemin
Ce que j’apprécie dans ce parcours , c’est d’avoir de beaux points de vue depuis Rammersmatt et surtout qu’après avoir atteint ce point haut, il n’y a plus que de la descente.
En général pas de beaucoup de vélos traînent par là, d’autant qu’ils sont interdits hors chemin.
C’est un beau parcours qui permet de monter sur le toit des Vosges à 1424m et d’admirer le paysage. Penser à prendre ses jambes avant de partir. Je pars de Thann à 9 heures et je suis au Grand-Ballon à 13 heures.
Je prends la direction de Geishouse et je grimpe par la route.
Monter à Geishouse n’est pas le plus difficile
Après Geishouse, la montée est toujours éprouvante. D’autant que la route est dans un état déplorable. Je croise cependant deux motards qui descendent au pas et un vététiste. Puis un Anglais et son camping-car qui monte. C’est tout. Pas de quoi me distraire.
on peut considérer que la route du Haag est morte
Cette montée là m’épuise surtout après le hibou sur son totem. Je ne triche pas avec moi-même, je fais des sets à pied…tant et si bien qu’un marcheur aguerri me rattrape et me met quelques centaines de mètres dans la vue.
je fais deux fois le tour du hibou pour prendre mon élanAu Haag, je consulte mon vélo. Il s’en fout.
Devant la ferme, j’hésite…Est-ce que je casse-croûte là ou plus haut? J’entame le GR5 rectangle rouge avec les marcheurs. Des jeunes et des moins jeunes. Les jeunes ont mis la radio et du rap pour s’encourager, j’imagine.
Finalement je quitte le Haag en poussant. Mon vélo respire.
Un groupe de locaux mangent au soleil le long du sentier. Vous ne vous êtes pas trompé d’itinéraire? Non! Ce dédale de cailloux me rappelle le Mercantour, je porte souvent pour franchir les murs d’escalier.
Ce genre de sport intéresse peu de vététistes. Je suis un marcheur à vélo.
Puis je m’installe confortablement face à la vallée, au soleil. Et je sors mes casse-croûtes. Saucisson, jambon, fromage. Il ne reste rien pour atteindre le monument des Diables Bleus.
la route du Grand Ballon et la plaine d’Alsace au loinun homme volant au-dessus du Grand-Ballon
Je pousse jusqu’au radar de navigation aérienne qui ne sert plus, dit-on. Mais un véhicule 4×4 de l’EuroAirport est là. Je parcours le belvédère en gravissant les escaliers. Et je m’en vais. Riche a fait un super-établissement avec porte-vélos et salon de thé. Toilettes publiques gratuites. Il va faire son miel.
voici le radar du Grand-Ballon que j’appelle le Gros Mikoles marches majestueusesinsoucianceVue sur la plaine d’AlsaceJ’attache mon cheval devant les fleurs chez RicheL’établissement a de la gueule
Je descends par les pistes vers l’Auberge du Ballon. Les vaches se baladent sur la route.Les Bronner sont fermés. J’appelle jusqu’au poulailler, personne, mais les poules rappliquent dare-dare derrière moi ! Les chiens roupillent au soleil et manifestement je ne les intéresse pas.
Les Vosgiennes de la ferme Bronnerje slalome un peu, j’ai perdu la tracearrivée à la ferme auberge du Ballonle parcours fait 45km et 1400m
Je descends par les pistes vers l’Auberge du Ballon. Les vaches se baladent sur la route.Les Bronner sont fermés. J’appelle jusqu’au poulailler, personne, mais les poules rappliquent dare-dare derrière moi ! Les chiens roupillent au soleil et manifestement je ne les intéresse pas.
Au Firstacker, je traverse la route avec prudence…et je prends Goldenmatt
Une fois au col du Firstacker, je traverse la route et je prends Goldenmatt. Le site de Goldenmatt est en cours de réhabilitation et on peut suivre les travaux sur www.goldenmatt.fr. Dans les parages, ne pas se tromper, bien suivre le tracé GPS, il faut aboutir à Goldbach et pas à Altenbach.
Goldenmatt est en travaux. Une belle terrasse a été ajoutéela petite mare à coté est poissonneuse
A Goldbach, on descend en direction de Freundstein, légère remontée et là-aussi se tenir au tracé pour aboutir à Willer-sur-Thur au pont du Wissbach.
Goldbach est en vue et Freundstein en face
Retour par piste cyclable à Thann.
Rando de 45km et 1400m. Il faut du peps pour un parcours comme ça…et faire gaffe dans la descente, cailloux, rigoles traversières, portillons, escalier bois, barbelés, clôture électrique chez Bronner et une bonne prune qui réveille!
Sur le plan cardiaque, c’est yo-yo tout le tempsau revoir Goldbach, je descends à Willer
Pastetenplatz va devenir une esplanade à camions et un vaste dépôt de bois. On n’arrête pas le progrès.Le SAMU pourra poser son hélico sans difficultés
Une autoroute en construction à 800m d’altitude dans le massif vosgien. C’est à Pastetenplatz. C’est assez honteux de voir les professionnels forestiers se lancer dans un tel défrichage. On aurait donc à notre insu des petits Bolsonaro. On préfère voir la paille dans l’œil du voisin…
Aujourd’hui, je n’avais rien prévu. A Cernay, j’ai tenté le vignoble où les vendanges se préparent. Puis j’ai longé la vallée du Steinbach en direction du Camp Turenne.
A Pastetenplatz, j’avais ma dose. L’exercice cardiaque n’est pas anodin quand on ne dispose pas d’assistance électrique.
Diagramme déclivité et rythme cardiaque de ma sortie. Ne pas présumer de ses forces avec l’âge!
Le Club Vosgien collabore avec nos petits Bolsonaro en déviant son public. Etonnant, non?
Le Club Vosgien de Cernay invite les randonneurs à prendre une déviation Difficile de comprendre ces travaux alors que les chemins forestiers sont nombreux et de qualité. Peut-être pas assez larges pour les engins forestiers? des pratiques respectueuses de l’environnement! on se fout du monde et pendant ce temps là la forêt crève de la chaleur causée par notre mode de développement.il n’a pas demandé à mourircasemate? non! rocher avec une grotte en hautretour au bercail