Le Kaiserstuhl, un massif aux accents méditerranéens

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Qu’est-ce qu’il dit, Vélomaxou? le Kaiserstuhl, un pays du
midi?

Oui, il y faisait très chaud aujourd’hui et on dit même qu’on y
trouve des plantes et des espèces animales méditerranéennes comme
l’orchidée et le lézard vert!

Bon, on a pas eu le temps de vérifier sur place, mais ce sera
une sortie classée « coup de coeur » que ce beau voyage au
Kaiserstuhl.

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Il faut quand même faire 70km depuis Mulhouse avant de monter
sur ce massif d’origine volcanique non loin de Vieux Brisach en
Allemagne, surmonté d’une grande antenne, et dont le relief en
dents de scie surprend au loin.

Partis dès 7 heures, on profitera de la fraîcheur matinale pour
rejoindre l’Allemagne.

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Les maïsciculteurs sont déjà en action et l’on cherche un peu sa
route après Hartheim, histoire de ne pas perdre de temps…Mais
Jean tiendra quand même à nous faire visiter un chemin sans issue
dont il garde le secret du coté de Merdingen, l’ancien fief de Yann
Ulrich!..

A Wasenweiler, on reprendra notre bon chemin et l’on pourra
tangenter les contreforts du Kaiserstuhl, ses plantations
luxuriantes de fruits et de vignes…

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La sortie de  Bötzingen ne nous laisse pas indifférents
avec ses passages à 10-12%…On atteindra Altvogtsburg et son
relief curieux tantôt planté de vignes tantôt de chaume.

On marquera une pause à l’auberge « Zum Bären » juste le temps
d’un « frühstück » copieux comme il se doit après tant
d’efforts!…

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On quittera le Kaiserstuhl, non sans regrets, en jetant un
dernier regard sur les vergers de pommiers ensoleillés.

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Mais déjà Vieux-Brisach apparaît, majestueux avec ses
fortifications qui dominent le Rhin.

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Encore une petite halte salvatrice comme nous en avons le
secret…(chut!)

On rejoint la France par Vogelgrun, son écluse et son barrage
hydroélectrique, dernières curiosités de notre beau périple qui
mérite vraiment de détour.

134km.

Le Ballon d’Alsace

Le Ballon d’Alsace, c’est l’autre ballon, celui que l’on confond
parfois avec le Grand Ballon qui est le point culminant du massif
vosgien.

Le Ballon d’Alsace est le plus au sud du massif; il culmine à
1247m. Lieu de rencontre à la fois des amis vosgiens, alsaciens et
francs-comtois.

On s’y rendra par la vallée de la Doller qui mène à Masevaux,
puis on passera à Sewen avant d’aborder la montée au lac d’Alfeld
et de poursuivre jusqu’au sommet du Ballon.

10km d’ascension environ avec une pente régulière qui a
toutefois tendance à s’accentuer vers la fin.

La fin est interminable!

On a l’impression de ne jamais atteindre le sommet de ce ballon
bien rond…contrairement au Grand Ballon dont le sommet ressemble
à un col.

Temps idéal pour la montée avec un petit 22°C, mais le vent du
nord donne une impression de froid une fois le sommet atteint.

On redescendra coté vosgien jusqu’à Saint-Maurice sur Moselle,
tout juste assez couverts et sous un ciel chargé de nuages.

Puis l’on remontera en direction du col de Bussang non sans
avoir fait une halte devant « la source Marie », ancien site thermal
puis devant la source de la Moselle.

Retour à Mulhouse à la nuit tombante en empruntant la vallée de
la Thur.

Un beau parcours « coup de coeur » dans la bonne humeur malgré le
temps tout juste acceptable pour la saison.

130km

41-33

41-33, c’était l’intervalle de température de la journée
d’hier.

Un vrai calvaire pour les cyclistes!

Sortis de la Hardt, à Ottmarsheim, on pouvait tout de suite
s’apercevoir de la canicule ambiante: 41°C au compteur!

Jusqu’à Schliengen, on cherche l’ombre à petite vitesse et on
frôle même les maïs assez hauts pour nous protéger des rayons de
soleil!

Après Schliengen, il faudra rejoindre Kandern…

Une vraie épreuve, tellement les forces nous manquent sous cette
chaleur accablante et alors que les riverains attendent, bien
installés, le passage du Regio-Tour…

Nous rejoindrons Malsburg en cheminant le long du ruisseau et
protégés par les hautes cimes du massif.

Il faudra un bon quart d’heure pour se reposer sous l’abri
devant la fontaine du village.

Comment comprendre cette inscription « kein trinkwasser » alors
que nos bidons crient famine…

La montée vers Marzell et la Rehaklinik, non loin du Blauen,
seront à portée de main et la température n’atteignant  plus
« que » 33°C, notre ascension sera facilitée…

Retour par Badenweiler dans la torpeur estivale.

Des arrosoirs par centaines

Après notre traditionnelle balade au lac d’Alfeld comme tous les
étés, on fera une halte au retour à Rougemont le Chateau chez ce
merveilleux fleuriste qui ornemente sa façade et ses jardins
d’arrosoirs.

Mais ce qui est encore plus étonnant, c’est l’intérieur de cette
demeure entièrement consacrée à l’exposition d’objets les plus
divers. Le tout de très bon goût!

Une vraie caverne d’ali-baba!

Un beau programme de balade!

Schloss Bürgeln sous le soleil

Après notre visite calamiteuse d’octobre 2008 à Schloss Bürgeln,
nous sommes retournés aujourd’hui à ce chateau qui culmine à 800m
au-dessus d’Obereggenen.

Beau temps, cette fois.

Mais la température caniculaire a modéré nos ardeurs avant
d’atteindre notre but.

Une balade à recommander, mais c’est un peu « physique » quand
même…

Ne pas s’y aventurer sans entraînement!

En revanche, le retour est plus agréable.

Mérite un coup de coeur pour la belle roseraie et son angelot
jouant de la lyre.

Il fait beau en Alsace!

Après un mois de juillet tristounet, août semble mieux parti en
Alsace.

De quoi explorer les confins du Sundgau sous un beau soleil
d’été avec 28°C.

Avant Ferrette, nous tournerons à droite vers Liebsdorf et le
barrage de Courtavon et son plan d’eau agréable.

Retour par Seppois et Dannemarie.

113 km au compteur et 24,5 de moyenne.

Images…

Contentons-nous!…

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, Contentons-nous!...

Les Vosges étaient encore embrumées ce matin.

On filera donc vers la Forêt Noire et ses vignobles.

Sur les hauteurs d’Auggen, on déambulera de droite à gauche pour
regarder la plaine du Rhin.

Ce sont des bonheurs simples.

On poussera jusqu’au hameau de Gennenbach.

Retour par Liel et Schliengen en évitant les grains qui se
succèdent inlassablement.

Rien que pour le fun!…

Descendre le Firstplan à l’ombre quand on vient de
l’ascensionner, quoi de plus agréable?

Col du Platzerwasel

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Le col du Platzerwasel ne figurait pas à mon palmarès des cols
vosgiens.

C’est chose faite grâce à mes amis.

Partis tôt de Mulhouse, après Ensisheim et son affreux cheval en
plastique, on s’arrêtera dire bonjour à « Richelieu » le cheval
d’Ungersheim, un vrai celui-là, qui tracte la tonne à eau du
village pour arroser les bacs à fleurs en compagnie de son
maître.

« Richelieu » avait chaussé ses beaux sabots vernis et il en était
fier.

On rejoindra ensuite Soultzmatt avant de gravir le
Firstplan.

Au Firstplan, nous croiserons un groupe de cyclos de Wissembourg
qui se rendaient à Annecy. Échanges d’amabilités et vœux de
réussites.

Dans la vallée de Munster, il fait déjà chaud et même lourd.

On aura jusqu’à 35°C au compteur.

Les premiers cumulus se développent rapidement sur le
massif.

Après Metzeral, on commencera l’ascension du Platzerwasel 1155m
d’altitude,16 km de Munster à 4.8% de pente moyenne, puis 8.6km à
7.6%.

J’aurai besoin de « mettre tout à gauche » comme on dit dans notre
jargon et je me contenterai de 6/8 km/h pour arriver en haut encore
« valide » après les derniers kilomètres qui affichaient jusqu’à 10%
de pente!..

On s’aventurera ensuite dans une ferme-auberge bien sympathique
« Uff Rain » où seul mène un chemin caillouteux.

« Uff Rain » est si agréable au milieu de ce parc de ballons
vosgiens qu’on s’attarde jusqu’à la survenue de l’orage qui
grondait déjà au loin.

On sympathisera avec « Vassili », le superbe lévrier russe, et ses
maîtres de passage ici, comme nous, dans ce cadre enchanteur et
calme, loin des vrombissements de la route des Crêtes.

Après le Breitfirst, la route des Crêtes est avalée au galop,
puis le Grand Ballon se dessine au loin; encore une bosse à
franchir avec des jambes fébriles, puis c’est la plongée vers le
col Amic et la remontée vers le Vieil Armand d’où le retour vers
Mulhouse n’est plus qu’une formalité.

128 km -1850m de dénivelée – moy 19.7km/h sans trop se
fatiguer!

Le Tour de France escaladera le Platzerwasel lors de sa
13eme étape 2009.

Au Remspach, à l’unanimité!

On m’en parlait depuis longtemps de cette montée vers ces
maisons alignées sur la crête vosgienne visibles depuis la
plaine.

Mais non, aujourd’hui, c’était le Boelensgrab au programme!

Avec un temps lourd et 29, 30°C sans vent.

Pas de chance, la route du Boelensgrab est fermée le 25 et le 26
juin pour travaux.

Alors ce sera le Hilsen à Linthal.

Route fermée aussi: on y pose une canalisation souterraine
électrique. Mais les jeunes du village nous assurent qu’on peut
passer avec des vélos…En fait, le barrage d’engins est
infranchissable à hauteur de la Vierge à la sortie de Linthal.

On devra donc rebrousser chemin.

Bon, alors essayons le Remspach, sur les hauteurs de la commune
de Linthal à 850 m d’altitude!..

Pourquoi pas?

On prend son temps, 5 à 7 km/h et cardio modéré; on a même le
temps de raconter des histoires sans s’asphyxier, alors!

C’est à l’auberge qu’un beau panorama s’offre à nous.

En compagnie du perroquet et du Labrador de la maison, on goûte
un repos bien mérité.

On repart vers la route du Markstein et le retour vers Mulhouse
est une simple formalité

Randonnée dans le Pays Welche

L’ASC Lapoutroie nous conviait à ses randonnées du Pays
Welche.

Vélomaxou s’y est rendu.

Prêt dès 7 heures, après avoir oublié mon casque à la maison et
m’être trompé d’itinéraire pour rejoindre Lapoutroie, c’est
seulement à 9 heures que j’ai commencé mon périple.

Temps frais de 10°C et quelques timides ensoleillées en fin de
matinée. Il fallait donc se vêtir en conséquence.

Dès le départ, il faut gravir le col du Calvaire via Orbey, les
Basses Huttes, le Haut de Pairis…

Au col, image incongrue: le télésiège débarque des vététistes
tous frais venus de la vallée.

A chacun sa distraction!

Tiens, je suis déjà au col du Bonhomme!..

Erreur de parcours.

Je descends à Fraize par la route nationale pour reprendre le
cours normal de l’itinéraire.

A Fraize, la fanfare municipale s’apprête à donner une aubade
pour ce jour de fête de la musique.

Montée à la Folie…

Agréable, beau point de vue jusqu’au col des Journaux…puis
descente vers Chipal…et la Croix aux Mines…

Bizarre…je ne vois plus de flêches au sol.

10km de trop; il faut remonter en direction du col de la Seboue
que même les habitants du lieu ne connaissent pas…

Bref, le parcours n’était pas flêchés correctement.

Le retour se fera par une route forestière jusqu’au col des
Bagenelles, puis Le Bonhomme et enfin Lapoutroie.

Parcours agréable en dépit de quelques déconvenues.

Prendre une carte avec soi de préférence.

1300m de dénivellée.

Sur les traces du Florival

Le 34eme brevet du Florival avait lieu aujourd’hui à
Guebwiller.

De « facile à dur », les parcours 3 et 4 emmenaient les cyclos
dans la vallée de Thann en passant par le col Amic, puis après un
détour par Geishouse, on poursuivait en redescendant à Saint Amarin
pour rentrer soit par le Markstein pour le circuit 4 et soit avec
une rallonge par le col de Bramont pour le circuit 5.

De quoi satisfaire les plus exigeants!

Comme Vélomaxou n’a pas l’étoffe d’un coureur de fond sur sa
gente demoiselle carbonisée et customisée, il s’est offert un
parcours réduit plus… »accessible ».

En omettant de passer à Guebwiller, Maxou s’est tout de suite
attaqué au col Amic à Wuenheim dans la fraîcheur d’après orage avec
route gravillonneuse comme il se doit, doublé par des gros mollets
avides d’en découdre.

Nos belles génisses broutaient allègrement à Kohlschlag une
herbe appêtissante tandis que les chèvres « nettoyaient » le talus du
bord de route.

Ils étaient là, au ravitaillement, les compétiteurs du 34eme
brevet du Florival. A coté, une troupe de marcheurs s’apprêtait
d’un bond à gravir le Grand Ballon.

On redescent à petits pas vers Bitschwiller pour ne pas
s’enrhumer… Ne sachant pas l’état de ses ressources, Maxou
tentera par forfanterie de se diriger vers Moosch et cette jolie
piste qui chemine dans la vallée.

Essayons Geishouse! Histoire d’admirer le paysage…

Pas un vélo ni devant, ni derrière moi! A croire qu’ils se sont
tous volatilisés dès potron minet…

Geishouse s’atteint assez facilement dès lors qu’on aperçoit
l’antenne relais sur sa gauche qui vous « remotive » à mi pente.

Geishouse et ses villas éparpillées jouit vraiment d’un cadre
paisible que l’on ne cesse d’admirer.

Comme il est déjà 10heures, Maxou choisira de raccourcir son
voyage par le Haag. Le Haag a cette particularité d’être tout près
de nous. A vol d’oiseau, seulement!

C’est donc un raccourci pour rejoindre le Grand Ballon.

En fait, la ferme-auberge du Haag est exactement à 6km depuis le
cimetière de Geishouse et la dénivelée de 473mètres soit une pente
moyenne de 7.8%.

C’est pourquoi, il faut prendre son temps et ménager sa
monture.

Primo, un début « casse-patte » jusqu’à la pancarte « Guigoz » où
l’on nous apprend qu’en 1997, 2000 arbres ont été plantés ici grâce
au lait pour bébé…

Deuxio, après la pancarte « Guigoz », un peu de répit où l’on peut
remettre quelques dents et gagner un peu de motricité…

Tertio, atteindre le « hibou sur totem » sur une sorte de place où
l’on peut entamer une danse du scalp autour et préparer sa dernière
couronne sans faire craquer les dents. Le hibou n’est pas très
effrayant; en revanche, la pente, si!

Reservez donc vos meilleures dents pour affronter ce dernier
raidillon d’où vous pouvez voir sur votre gauche la ferme-auberge
et sur votre droite « le gros Miko » du Grand Ballon.

Au Haag, il n’est pas interdit de s’offrir une tarte à la
myrtille et un grand crême avant que de rentrer par le Markstein et
Guebwiller.

105km, 1600 mètres de dénivelée. Et un petit 20 de moyenne à
l’arrivée. Tout juste bon pour ne pas redoubler!

La suite en images…

Christina gonflée à bloc

Chemin faisant, nous avons croisé Christina à Sentheim.

Christina avait juste besoin d’un coup de main pour remonter sa
roue à la suite d’une crevaison.

Regonflée à bloc, Christina n’avait plus qu’à reprendre sa route
avec le sourire en direction de Reiningue.

Bravo Christina!


Feuerbach

Derrière le vignoble d’Auggen, après Niedereggenen, on trouve
Feldberg et aussi Feuerbach.

On accèdera aujourd’hui par Bad Bellingen, Bamlach,Tannenkirch,
Riedlingen,…

Le rêve, au milieu des vergers!

A parcourir sans modération.

Images!

Petit Ballon deviendra grand

2 mai, une belle balade en projet entre amis.

Au programme, Osenbach, Firstplan, Petit Ballon,
Plaetzerwaesel!..

Après un Firtsplan grimpé dans l’allégresse et sans trop entamer
notre capital physique, on prendra soin de se couvrir dans la
descente ombragée vers Wasserbourg.

Le beau temps nous attend à Wasserbourg: tout s’annonce donc
très bien pour entamer cette ascension du Petit Ballon.

Ceux qui n’ont jamais monté au Petit Ballon par Wasserbourg sont
toujours surpris par la rigueur de la pente dès la traversée du
village…combien? 10, 12, 13%,…?

Personnellement, je monte avec un 32×27 à 7km/h environ qui me
procure le confort attendu du point de vue cardio-vasculaire, sans
dépasser 160 pulsations.

Après un premier méandre à la sortie du village, la montée le
long du bois de sapin nous offre un beau panorama et déjà
Wasserbourg est en contrebas.

Quelques faux plats nous permettent de reprendre souffle et
quelques dents…

On prend soin de s’aligner sur le bas coté car les premiers
promeneurs motorisés nous dépassent avec une relative attention
pour ne pas nuire à notre effort. Merci à eux!

C’est à l’auberge du Ried que nous nous rassemblons avant
d’entamer la suite de la pente.

Après le Ried, le Petit Ballon (1267m), vierge de ses bois,
apparait dans toute sa splendeur et sa végétation décharnée qui
rappelle le sud. Il nous révèle encore de jolis méandres ainsi que
la ferme auberge Kahlenwasen, tout là-haut, dont le parking est
déjà fort pourvu en véhicules. Sont-ce des commensaux déjà attablés
autour d’un repas marcaire ou des marcheurs? On ne le sait
pas…

C’est après cette auberge que les premiers coups de tonnerre
retentissent dans la vallée sur le coup de 12h15.

On pressera le pas jusqu’à Rothenbrunnen pour déjeuner alors que
des nuages menaçants envahissent le massif du coté de la
Schlucht.

On hésitera à reprendre la route après le repas – consistant
le repas, comme on l’imagine!
– tellement le temps est dégradé
et qu’une pluie copieuse dévale la pente.

Tous les vêtements de fortune sont les bienvenus pour aborder la
descente vers Sondernach. L’aubergiste me fera don de sacs
plastique pour isoler mes pieds de l’eau.

Il faut dire que la température est passée de 22° à 7°C entre
12h et 14h!

Descendre à petite vitesse! Et lâcher les freins l’un après
l’autre pour évacuer les scories qui encombrent les patins!

C’est dans un nuage de brume que disparaissent l’une après
l’autre nos silhouettes.

Transis de froid et trempés, il faudra se rendre à l’évidence
une fois rendu à Sondernach: monter le Plaetzerwaesel est hors de
nos forces avec nos jambes tétanisées; d’autant que le temps est
complètement bouché là-haut.

On rentrera donc par la vallée de Munster alors que Colmar au
loin semble aussi dans la grisaille…

On obliquera donc par la route des Cinq Chateaux une fois
arrivés à Saint-Gilles.

Une route qui, par expérience, n’est pas aussi facile qu’on veut
bien le dire, tant la fin des bosses tarde à venir avant la
descente sur Husseren.

C’est en arrivant à Husseren qu’on découvrira une plaine
d’Alsace enveloppée dans une brume nappée de grosses flaques.

Il ne restait plus qu’à rejoindre Mulhouse et à préparer des
grandes lessives!

Non sans s’offrir une crevaison à l’entrée de Wittenheim. A la
roue arrière, comme il se doit!

18.8km/h -2000 de dénivelée – 126km et beaucoup de courage et de
bonheur.

La Tarte aux myrtilles

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, La Tarte aux myrtilles

La tarte aux myrtilles est une spécialité
régionale fort appréciée des promeneurs dans le massif vosgien.

Celle de la ferme auberge du Grand Ballon d’Annick et Didier
Bronner est particulièrement savoureuse.

Surtout après l’effort. Avec en prime un magnifique point de vue
sur la plaine.

Ferme Auberge du Ballon 03 89 76 95 79

fermé le lundi soir et le mardi

 

 

Un Grand Ballon d’air pur

Oui, peu de monde pour cette sortie du mardi.On ne se l’explique
pas tellement le temps est beau…

Donc, on se concerte à deux seulement…un p’tit col Amic?

Va pour un p’tit col Amic!

En montant la route trouée, un beau gaillard à cheveux blancs
nous dépasse à fière allure; « salut la jeunesse! ». On en est pas
encore revenus !

Bon, ce n’est pas grave…on arrivera bien en haut sans trop se
fatiguer.

Au Col Amic, les agents de la DDE enlèvent les panneaux d’hiver
de la route des crêtes…l’un d’eux nous prendra en photo juste
avant de décrocher le pannonceau jaune. Merci!

Et puis, si on poussait jusqu’au ballon?…

Va pour le ballon! Le vent fort qui soufflait dans les cimes
nous a aidé au sortir du bois après l’auberge.

Tout étonnés d’être en haut, on savourait le paysage ensoleillé
et le ciel limpide débarrassé de nuages.

Descente au Haag*, boire un café et discussions endiablées avec
un séminariste sur les randonnées en Morvan.

*La ferme auberge du Haag tenue par Fernand et Yvette
Hoffner vous accueille toute l’année sauf les mercredis dans un
cadre agréable tel 03 89 48 95 85

On s’arrêtera en chemin au lac de la Lauch. Toujours aussi beau,
entouré des cimes déjà verdoyantes. Les belles cascades méritent
aussi une halte et le silence.

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envoyé par velomaxou

Retour à Mulhouse avec gros temps menaçant au loin sur la plaine
d’Alsace.

 

Fous de vélo

C’était la foule des grands jours aujourd’hui sur les routes
cyclistes.

Au programme, Masevaux, Col du Schirm, Bourbach et Roderen pour
le retour.

Une simple formalité grâce à un peu d’entrainement et de la
patience pour les autres qui monteront « à leurs mains », comme on
dit dans le jargon cycliste.

Une belle concentration devant la mairie de Bourbach avec le
soleil et qui annonce une saison fort agréable.

Un journée coup de coeur

22°C aujourd’hui!

Il ne fallait surtout pas manquer cette première journée chaude
et ensoleillée.

A Orschwihr, nous abordons la montée du Val du Pâtre avec
l’appréhension pour certains de la première montée de l’année.

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envoyé par velomaxou

L’enthousiasme fera qu’on poursuivra jusqu’à Osenbach après la
descente de Gauchmatt

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envoyé par velomaxou

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envoyé par velomaxou

et même jusqu’à Osenbuhr et Gueberschwihr.

 

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envoyé par velomaxou

Pourquoi pas?

C’est l’occasion de faire une halte au dessus de Gueberschwihr
et d’admirer la plaine…

Puis, on s’arrêtera encore à l’Eglise monumentale du
village.

Etonnamment, cette église néo-romane est récente (1878). Seule
sa tour romane du XIIéme siècle a survécu aux outrages du
temps.

On trouvera au pied de l’église des vestiges de sarcophages
mérovingiens.

Oui, c’était bien une journée « coup de coeur »!

Travelling

15°C cet aprés-midi!

De quoi organiser un peloton cycliste plein de ferveur…

La neige est encore là…

Non, on ne pourra pas emprunter la route des crêtes après le
Markstein pendant encore plusieurs semaines.

La neige dure et verglacée y est balayée par des vents violents
venus de l’Est.

Pourtant demain, c’est le printemps!

Seuls quelques fondeurs s’aventurent dans les congères jusqu’à
Breitfirst au carrefour de Sondernach.

Avec de belles images à rapporter.

 

Sur les hauteurs de Soultzmatt avec les ACRM

C’est amusant, ce chemin viticole que l’on emprunte à la
chapelle d’Orschwihr nous donne des sensations de haute
montagne…il est vrai que c’est le début de la saison et qu’on
« s’y croit déjà »!

Beau temps et 14°C cet après-midi.

En attendant les cols vosgiens…

En attendant les cols vosgiens, les randonnées de printemps de
la Concorde de l’ACRM nous entraînaient
aujourd’hui vers les collines sous-vosgiennes.


Il fallait pour cela rejoindre d’abord Schweighouse et aborder
le vent de sud-ouest léger…


…puis alors que le massif se dessinait derrière Aspach le
Haut…


…on abordait Michelbach…


…et ses filets de protection à batraciens…


…avant de monter jusqu’au carrefour de Guewenheim…


…un raidillon insignifiant vers Roderen…


…puis la montée en direction de Bourbach le Haut…


…une belle descente avec vue magnifique vers Belfort…



…puis remonter à Rammersmatt…


…avant de rejoindre Thann où nous attendait un accueil
réconfortant…


..Uffoltz et sa stabulation…


…Wattwiller et son usine d’embouteillage…


…sur les bords de la friche Marie-Louise à
Staffelfelden…


…entrée de Pulversheim en vue…

Beau parcours avec quelques ensoleillées et 9°C.

A l’arrière des Dauphine…

A l’arrière des Dauphine, qu’y avait-il?

Des « Joséphine »?

On ne sait pas. Peut-être des « Martine », des « Charlotte » ou des
« Isabelle »…qui sait?

La nuit, il disait mentir puis s’en lavait les mains au petit
matin.

Sa petite entreprise ne connaissait pas la crise.

Après un saut à l’élastique dans le Vercors, il avait dit « un
jour, je parlerai moins, jusqu’au jour où je ne parlerai plus ».

Il ne parle plus et la tristesse nous envahit.

Honneur à la neige!

Cette année, la neige est au rendez-vous des skieurs.

C’est pourquoi l’on aurait tort de ne pas l’honorer.

Quitte à délaisser son vélo pour gouter aux joies du ski.

Sur les hauteurs du Sirnitz, on a de quoi faire…il suffit de
s’arrêter à Kreuzweg et de partir pour une grande randonnée de 17
km au sein de la forêt avec des paysages magnifiques et
ensoleillés.

Balade outre-Rhin

Comment dire?

C’est devenu une banalité d’aller se promener à vélo chez nos
voisins.

Et pourtant…et pourtant, le voyage comporte toujours une part
d’exotisme et suscite toujours la curiosité.

Ces grands chalands sur le Rhin nous transportent jusqu’à
Rotterdam en passant par la Lorelei si chère à Heine.

Peut-être devrions-nous un jour prochain nous transporter avec
nos vélos jusqu’à ce Rhin romantique…

Dans le passage souterrain de la voie ferrée de Müllheim, on
découvre une curieuse affiche qui dénonce l’activiste d’un néonazi
local, résurgence de vieux démons qui inquiète nos voisins!…Mais
cette vindicte n’est-elle pas aussi une méthode condamnable?

Vous pouvez voir mon diaporama en mode plein écran

Chemin faisant, Niederweiler nous dévoile son architecture
typique et enfin Badenweiler, malgré la froidure de l’hiver, est
animé par des promeneurs et des travaux d’embellissement.

Le chateau fort a toujours fière allure sur son piton rocheux
éclairé par le soleil qui rejoint l’horizon.

On rentrera vent dans le dos avec zéro degré au thermomètre mais
bien emmitouflés de la tête aux pieds.

Comme d’hab!

Comme d’habitude, on reprend le cours de  nos parcours
« chéris ».

Hier, le Bannstein, aujourd’hui Rammersmatt. En attendant de
pouvoir faire mieux…

Le vélo, finalement, c’est une école de patience où l’on remet
chaque année en jeu ses challenges personnels de l’année
précédente.

On aurait tort de croire qu’il s’agit d’une banalité: monter
Rammersmatt, puis Roderen, puis rentrer par Michelbach, c’est le
parcours « bateau » pratiqué par des centaines de cyclos de la
région, et pourtant c’est chaque fois une épreuve.

Oui, je sais, on s’invente je ne sais quel motif pour ne pas y
aller: il fait trop froid, on manque d’entraînement, on n’arrivera
pas avant la nuit, on risque des plaques de verglas,…Mais jamais
on n’admettra qu’il faut, en plus, traîner l’embonpoint qui vous
étreint le ventre!..

J’avais un bon ami jadis qui aimait comparer son ventre rebondi
à la sortie de l’hiver à un agglo en béton qu’il « traînait » sur son
porte bagage.

Donc on va gérer, contrôler, doser, calculer pour arriver à
monter jusqu’à Rammersmatt de façon « honnête ». Choisir les bons
développements, ceux qui n’affoleront pas votre cardio, savoir
relancer en danseuse dans les boucles et ne pas se croire tout
permis dès le faux plat qui mène jusqu’à la chapelle.

Bon, mais avec les copains, « quand faut y aller, faut y
aller! ».

On met donc ses appréhensions, ses incertitudes dans sa poche et
on pédale.

C’est comme ça qu’on comprend que le vélo, c’est dur!

Et qu’on en sort encore plus endurci la fois suivante.

Retour heureux avec 3°C, les bouts des doigts gourds et la
goutte au nez!

Retour sur images…


on descent vers Bourbach… belle pente…et on profite des belles courbes… et on s’éloigne très vite…les bûcherons s’affairent dans la coupe de
bois……et les belles billes s’amassent.

Michelbach est au repos…les canards se pressent dans le petit plan
d’eau encore liquide…les berges asséchées

A Paris, en vélo, on dépasse les autos

Blog de velomaxou :Vélomaxou, le blog d'un cyclo mulhousien, A Paris, en vélo, on dépasse les autos

Visitez Paris avec Vélocité….

…et baladez-vous dans Paris en charmante compagnie…

 

Retour en images sur 2008 (5) suite et fin.

Blauen Molkenrain Flâner à Mulhouse Hilsen Hohrodberg Vin nouveau Les Vosges en automne Couleurs automnales Petite-Camargue Roderen-Rammersmatt

 

Retour en images sur 2008 (4)

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