La proximité de l’Allemagne a beaucoup pesé dans la balance
Avoir la peau de Fessenheim, c’est une victoire pour ceux qui, coûte que coûte, ne veulent plus entendre parler du nucléaire.
Finalement c’est ce soir qu’un des deux réacteurs de Fessenheim devrait s’arrêter définitivement. Même si quelques réfractaires à l’arrêt refusent de tourner les manettes.
C’est un baroud d’honneur.
Les cyclistes du lieu avaient l’habitude de passer le long de la centrale et depuis le vignoble allemand on aperçoit encore pour longtemps l’imposant édifice.
Je me souviens de l’opposition des Verts d’alors à la construction de cette centrale dans les années 70 et de Radio Verte Fessenheim qui militait contre le nucléaire.
Fessenheim, pour ceux qui se souviennent, a été dans la lignée de combats populaires comme ceux des Lip, du Larzac, de Creys-Malville. Aujourd’hui le mouvement anti-nucléaire est en berne et les opposants peu actifs.
Mais la donne a changé. Avec la baisse de l’activité économique en Europe, EDF est capable de se priver d’un réacteur de 900 MW qui témoigne que la situation énergétique est moins tendue. Il faut aussi admettre que l’Allemagne toute proche et sa population pointilleuse sur les questions d’environnement ont grandement pesé sur la décision.
L’Allemagne n’est pourtant pas aussi vertueuse puisqu’après avoir abandonné ses centrales nucléaires, elle relance le charbon, un lignite très polluant.
Oui, avoir la peau de Fessenheim, c’est une victoire pour ceux qui, coûte que coûte, ne veulent plus entendre parler du nucléaire. Le débat démocratique sur l’avenir énergétique? il n’a pas eu lieu. Comme en 73 quand le programme nucléaire a été décrété.
Le traditionnel salon de l’agriculture va ouvrir à Paris.
C’est parfois la dernière solution pour le monde agricole de rappeler à la France urbaine qu’il existe.
Fort contestée sous certains aspects, notamment pour sa productivité intensive pas toujours respectueuse, l’agriculture s’efforce pourtant de tenir compte de nouvelles contraintes environnementales pas faciles à assumer avec la concurrence internationale.
Les conditions d’élevage, le bien-être animal, les intrants, le bio, les pesticides,…force est de reconnaître que la profession assume de nombreux enjeux parfois contradictoires.
S’y ajoute une grave crise sociale chez les petits exploitants et des revenus en berne…en dépit de la PAC, la politique agricole commune.
labour à cheval à Bourbach-le-Haut
En Alsace la viticulture est relativement préservée du marasme même si elle doit se garder de dérives néfastes à son image dans les traitements de la vigne
traitement de la vigne à Orschwhirdomaine Wolfberger à Thannle sorgho, alternative au maïs? (Battenheim)la race vosgienne détrônée? (frais de coiffure à prévoir)bergère et ses moutons au col de Vars, l’économie de subsistance (2012)
VieuxThann, une mairie flamboyante et rien pour les vélos
Ce matin dans la presse locale, le maire de Vieux-Thann annonce se représenter aux prochaines élections municipales.
J’en profite pour pousser « un coup de gueule ».
Au service de la ville depuis 1992 en tant que conseiller municipal, adjoint puis maire, Daniel Neff sollicitera pour la deuxième fois les suffrages des Vieux-Thannois, à la tête d’une liste composée de 23 candidats et deux suppléants...DNA 19/02
viennent ensuite les réalisations de la mandature sortante qui attestent d’une bonne administration, puis les projets pour le bien-être des petits et grands…et pour faire bonne mesure on ajoute un petit couplet bienvenu en direction des mobilités douces. C’est dans l’air du temps.
…la création de nouvelles pistes cyclables sera encouragée afin de permettre les déplacements doux et sécurisés. DNA 19/02
Si l’on demandait aux futurs élus de décliner leur compréhension des termes déplacements doux et sécurisés, ils seraient fort embarrassés puisque depuis plus de vingt ans que les cyclistes empruntent les axes de Vieux-Thann, rien n’a été fait en leur faveur.
Pour ne citer que les plus marquants, la traversée de la localité Voie Verte de la Thur) dans le sens Cernay-Thann et dans le sens Thann-Cernay est en jachère, on attend en vain un itinéraire Voie Verte digne de ce nom. La municipalité pourra objecter que cet itinéraire ne concerne pas les habitants.
Certes!
Vieux-Thann, des itinéraires vélo en jachère depuis au moins 20 ans
Mais alors, comment expliquer que la circulation intra-muros est aussi dépourvue d’infrastructures pour les usagers locaux?
Par exemple, la voirie en direction de Roderen vient d’être entièrement rénovée: rien pour les vélos!
La rue André Berger vient d’être reconformée (axe Voie Verte ): rien pour les cyclistes!
La route d’Aspach avec ses trottoirs mixtes est une succession de bordures aux intersections et ne figurent ni entrées ni sorties de bandes cyclables aménagées.
Il serait mesquin de signaler que Vieux-Thann méconnait les double-sens cyclables qui facilitent pourtant grandement la circulation des vélos dans les rues résidentielles comme par exemple la rue Jules Heuchet qui abrite le club cycliste local.
Un mauvais point aussi à la barrière de la rue de la Thur où le sas vélo et piéton est complètement défoncé .
voila le genre d’ouvrages merdouilleux mis à la disposition des milliers de cyclistes qui empruntent chaque année l’itinéraire Voie Verte de la Thur
Pour clore le chapitre, aucun aménagement cycable pour accèder au complexe commercial Alba/pharmacie de Flore/cabinet médical/Lidl et en face arrêt tram-train ZI Vieux-Thann
En conclusion, il y a fort à parier que rien ne changera à Vieux-Thann en faveur du vélo d’ici les cinq prochaines années.
Monsieur le Maire sera réélu sans difficultés, n’en doutons-pas!
A quoi bon se faire suer le burnous pour « deux cyclistes » comme disait l’autre à Montpellier!
C’est un réflexe conditionné. Tout cycliste arrivant face à vous a droit à un regard vers le bas. Je veux dire vers le pédalier. Est-il électrique ou pas? Même les marcheurs nous croisent d’un air soupçonneux!
Nous sommes encore en France devant un phénomène nouveau, celui de l’essor du vélo électrique, appelé communément VAE. En Allemagne, le VAE est complètement abouti et la plupart des cyclotouristes du troisième âge voyagent avec l’assistance embarquée.
Pousser sur le bouton lumineux et sélectionner la puissance mise à disposition sur votre vélo. Le vélo électrique révolutionne le rapport de l’humain à la machine
Les « musculaires » ne seront bientôt plus qu’une minorité tant l’assistance est plébiscitée. Il faut en convenir, l’assistance électrique attire aussi un nouveau public pas forcément adepte du vélo « ordinaire » et qui y trouve un nouveau moyen de parcourir la campagne et ses côtes nombreuses le long des sous-collines vosgiennes.
Du coté des marchands, c’est l’euphorie. Mon vélociste est encore tout étonné de voir débarquer dans son échoppe des couples d’inconnus repartir chacun avec des VTT électriques de bon prix. De bons prix? et comment! un VVTAE se négocie au moins à trois mille euros et plutôt cinq mille pour peu que l’on souhaite de la qualité renforcée. Des retraités riches. Assurèment, l’Alsace n’en manque pas. Macron va s’en occuper.
Elections, pièges à cons?
Mon maire sortant se représente. Contre son premier adjoint qui a fait sécession. Pourquoi pas! Lorsqu’un couple se désunit, il divorce. A Thann, le divorce est donc consommé. Une question d’argent qui divise comme dans bien des ménages une fois que la vaisselle est en miettes.
Mon maire sortant se plaint amèrement dans sa dernière gazette www.thann-nouveauxhorizons.fr d’avoir découvert un déficit de fonctionnement de 50.000 euros plus un emprunt de 400.000 euros contractés en 2013 pour couvrir d’autres remboursements d’emprunts que nous devions solder dès 2014.(sic)
En cause l’ancienne municipalité qui aurait laissé une ardoise impayée…sans le dire. La ficelle est un peu grosse. On peut tout au plus y voir un coup de griffe en direction de l’équipe adverse déjà aux affaires en 2013.
Nos maires sont-ils de droite?…ou de gauche?…ou de droite et de gauche?…
Le ministre Christophe Castaner avait trouvé un moyen commode de masquer la déconfiture annoncée de LREM aux Municipales en supprimant la couleur politique des listes dans les communes de moins de 9000 habitants. Retoqué par le Conseil Constitutionnel. Il faut dire que nombre de maires préfèrent ne pas afficher leur couleur politique, c’est plus facile pour ratisser les suffrages des uns et des autres.
Moi je reste attaché aux valeurs. Celles de gauche notamment. Les maires qui se camouflent avec des faux-fuyants du genre « Sans étiquette », je m’en méfie. On en voit bien le résultat avec LREM qui revendique n’être ni de gauche, ni de droite alors qu’elle assume jour après jour des positions de droite, pour ne pas dire franchement réactionnaires comme avec les retraites et les Gilets jaunes qui sont matraqués par une police politique à tout-va.
Honte à Aurore Bergé
Aurore Bergé, l’archétype du Macronisme en Marcheles députés LREM qui ont voté contre le congé de 12 jours
Aurore Bergé, cette députée LREM que j’exècre lorsqu’elle se trémousse sur les plateaux de télé a voté contre le congé de douze jours aux parents d’enfants morts.
Du haut de Rammersmatt, les Alpes apparaissaient ensoleilléesMon parcours du jour à VTT
Je grimpe au Hundsrück par le Steinby. Plus qu’une formalité pour moi. Je renâcle jusqu’à la première courbe en quittant Thann où c’est du 8-10%, puis il faudra encore grimper cette pente en forme de toboggan après le Plan Diebold.
ça passe sans difficultéla grisaille approche
Pour moi un travail cardiaque soutenu dans la montée du Hundsruck
Après le monument, je descends par le chalet du Hochburg jusqu’à Rammersmatt, puis je rejoins le lac de Michelbach
Malgrè le temps médiocre, je réussis à faire un tour de mer. Inhabituellement agitée, je profite du beau spectacle.
Écluse sur le Lez
Je quitte Montpellier par le Lez. Le plus simple pour éviter la route, c’est de suivre le cours d’eau bien équipé pour les cyclistes le long des berges.
Palavas les Flots
Le longe la côte jusqu’à Carnon, puis je contourne l’étang
Finalement, l’hiver n’est pas venu. Viendra t-il? Ici dans le Grand Est, manquer d’hiver est inhabituel. Pour nous cyclistes, les sorties s’accumulent comme si l’automne et le printemps disposaient d’une passerelle pour sauter le fossé hivernal.
Je lis sur les réseaux sociaux que les avaleurs de bitume totalisent 400, 500 km, voire plus depuis le début de l’année nouvelle. Réjouissons-nous!
Cependant, tout le monde ne voit pas les choses avec enthousiasme dès lors qu’on imagine que ce dérèglement du climat est aussi la confirmation que la planète va mal. Ne feignons-pas de l’ignorer
Il reste encore deux mois à l’hiver pour nous ressaisir….
Cycliste, un sous-citoyen au quotidien semé d’embûches
Cycliste au quotidien? si vous l’êtes, alors vous méritez une décoration dans ce monde de brutes.
Parfois je m’interroge sur mon identité cycliste. Nous en avons tous une, mais laquelle?
Se situer dans la galaxie cycliste, c’est une question de repères. Cette question là pourra paraître futile, voire iconoclaste pour ceux qui ne pratiquent le vélo qu’à titre sportif.
J’ai été de ceux-là, le dimanche matin. Et rien d’autre. C’est dire si je dois tout à ma première pratique du vélo, le vélo sportif. Et encore: je n’ai jamais été tenté par la compétition. J’exclus l’enfance où l’on avait tous un apprentissage intuitif du vélo contrairement à aujourd’hui.
Au dehors de cet environnement cycliste en club d’une ville provinciale le dimanche matin, rien ne nous prédisposait à un autre usage du vélo. Ni les voyages, ni les transports quotidiens pour l’école, les courses, le travail. Encore moins la fédération de cyclotourisme qui imprimait sa marque, son style, ses sorties, et même ses types de vélo calqués sur la compétition, le triple plateau en sus. Du tourisme autour du bourg et c’était tout.
Imaginer un autre monde, celui du vélo « utilitaire », du vélo porte-charges avec porte-bagage, c’était impensable. Cela n’appartenait qu’à la ruralité pour porter la marmite ou à la grande ville pour se défier des encombrements et alors même que les questions de pollution et d’environnement étaient ignorées. Le vélo est aujourd’hui totem de tous ceux qui se réclament d’un meilleur air et d’une meilleure santé. Il n’est hélas parfois qu’un alibi pour rallier une noble cause. Je pense aux élus en quête de suffrages, on connait la musique.
Du coté des grands voyageurs, un champ clos de passionnés souvent méconnus.
Est venue l’heure de la contestation de notre espace sur la route avec le VTT. Un façon de se dérober à l’envahissement et à la suprématie du monde automobile. Finalement le VTT a été un révélateur de nos fragilités sur la route. Non, le vélo routier n’a jamais atteint sa légitimité au pays du tout-voiture. Encore aujourd’hui, on en souffre. Aucun complexe commercial, par définition hors la ville, n’a fait une place au vélo. Les axes structurants sont d’abord pour la voiture. Et on en a encore pour au moins cinquante ans. Il est donc illusoire de revoir les centres-villes retrouver leurs commerces et leur dynamisme attractif en dépit des intentions pieuses des candidats-maires qui vont se présenter dans quelques semaines à nos suffrages.
Cycliste des villes et des champs? oui je m’en contente. L’âge venant, je me sens de plus en plus en insécurité sur la route. La semaine dernière, j’ai été frôlé par une voiture à la sortie de Bollwiller. J’ai eu le souffle coupé tellement elle est passée près de moi. D’habitude, je tente d’estimer le mètre qui nous sépare…ici pas possible! Du vélo routier dans les zones peuplées est devenu de plus en plus anxiogène. Le cycliste n’est pas lui non plus à une incivilité près, lui qui frôle bêtement les groupes de piétons sur les voies vertes sans prévenir, ni ralentir.
Un dernier mot pour dire que je prends aussi le volant et que je m’aperçois que les comportements des automobilistes sont beaucoup plus agressifs au volant de leurs puissantes et confortables autos. Toute opportunité de doubler est bonne à prendre. On n’attend plus derrière le vélo, on le frôle comme si le cycliste était inhumain.
Cycliste au quotidien? si vous l’êtes, alors vous méritez une décoration dans ce monde de brutes.
La manifestation contre la réforme des retraites à Mulhouse a rencontré un beau succès
L’opposition à la réforme des retraites a de nouveau réussi son pari. Pour sa troisième journée de protestation, la mobilisation n’a pas faibli.
Peugeot, EDF, SNCF, infirmiers, enseignants, sapeurs-pompiers, gilets jaunes et une imposante représentation d’avocats du barreau de Colmar et de Mulhouse.
Le temps était presque printanier avec 10°C. Le petit raidard du vignoble de Hartmannswiller jusqu’à la coopérative, puis la montée au Gros Chêne et descente à Thierenbach.
Le retour par Wittelsheim et Reiningue un peu monotone.
J’ai repris mon vélo. Même presser du pouce sur la gâchette du dérailleur me fait mal
C’est au lendemain des fêtes que mon article de 2018 sur Yazio, l’appli pour perdre du poids, fait un bond de notoriété (40 à 50 vues par jour). Tous les excès de table entraînent des recherches sur le net de la part de ceux estimant urgent de faire quelque-chose. (voir l’article de 2018)
Comment perdre mon surpoids?
Moins 500 gr chaque jour, c’est possible. Yazio. L’assiette au milieu, la balance à droite, l’Iphone à gauche.L’appli Yazio a pris de l’embonpoint, j’ai du mal à m’y retrouver surtout dans la version coaching à 22 euros l’an.
Le mieux n’est-il pas de ne pas en prendre, du poids? Facile à dire! Moi, je traîne un surpoids endémique, pas seulement après les fêtes. Alors quand ça devient lourd, je ressors ma balance et je pèse les aliments. Une gymnastique irritante à table, j’en conviens.But de l’exercice tenir en-dessous de 2000 kcal/jour. Finir la journée à 1500 kcal, c’est mieux. Et en plus respecter un rapport glucide/protide/lipide équilibré.
Les premiers kilos sont faciles à perdre. 500 grammes par jour, c’est faisable. Mais après c’est plus difficile. L’essentiel étant de ne pas retomber dans ses travers, les grignotages, les rasades d’alcool et aussi le fameux « trop gras, trop sucré, trop salé » dont on nous rebât les oreilles à la télé.
Celle-là me plaitCelle-ci aussiUn parcours plan-plan pour marquer le coupC’est tout pour aujourd’hui
Pas question de faire le tour du lac de Constance à pied! Et pour cause, il mesure 273 km de circonférence.
Mais le tour de la presqu’île de Reichenau est vraiment un bon plan pour découvrir une des facettes de ce lac majestueux appelé aussi Bodensee. Situé aux confins de l’Autriche, de l’Allemagne et de la Suisse, le caractère trinational du lac en fait un site remarquable et très prisé.
La presqu’île de Reichenau est réputée pour ses cultures maraîchères de fruits et de légumes. Elle fait partie de la zone allemande, ainsi que la ville de Constance pourtant située sur la zone méridionale du lac.
Parcourir Reichenau à pied est un vrai bonheur. On chemine le long du lac et parfois à travers des zones privées où seuls les piétons sont autorisés. C’est facile, c’est tout plat et le paysage est changeant et agréable.
En pleine saison touristique, les hébergements et les commerces de bouche sont nombreux.
La veille du jour de l’an, un parcours exotique pour fêter le dernier jour de l’année
le tour pédestre de la presqu’île fait 11kmLe Hochwart, seul point haut de l’île culmine à 43 mètres au-dessus du rivage avec à son sommet un musée avec murs en écailles de bois et un petit toit en forme de tour de contrôle (km 5.9 du parcours)serre de saladesdes arbres centenaires qui poussent au bord de l’eaul’écorce très particulière fait penser au peuplier noir (à confirmer)un sanctuaire ornithologique on hésite parfois à prendre des itinéraires privésdes passages privés, descendre du vélo et chiens en laissedes passages étroits Magasin bio sans caissière. chacun calcule sa note et dépose l’argent dans la caisse. Impensable en Franceet pourtant rien ne dépasse!…signalétique piétonsarrivée à l’embarquadère de Palmenetteren cette saison le trafic est interrompuPalmenetter, le portsanitaire public et gratuit
J’avoue, en 2019, le coté bourrin du VTT m’a transporté d’aise. (La Grande Goutte) C’est la première fois que j’arbore le maillot Etoile 78
L’âge de raison
Il faut s’y faire. Les scores à vélo obéissent au phénomène de l’âge. Je suis plus timoré au fil du temps et mes randos à vélo sont plus courtes. Celui qui n’a en tête que ses scores a du souci à se faire au fil du temps qui passe. Bien sûr, il y a les aléas de la vie, la météo, les opportunités de voyage, et aussi la santé qui pèsent dans la balance. Tous ces facteurs s’ajoutent.
J’ai fait le choix « en entrant » en retraite de m’investir dans plusieurs domaines, le vélo, la peinture, la lecture, de telle sorte que je ne devienne pas une charge trop rapidement pour la société. C’est un acte citoyen modeste.
Je commence à m’en persuader, je ne remonterai pas sur mes vélos avant la fin de l’année, ni même peut-être en début 2020.
La cause à cette paralysie de mon majeur droit qui me fait souffrir. La nuit et le jour. Sans parler des autres articulations, aux pieds, aux genoux, aux poignets.
Les deux séances anti-inflammatoires n’ont rien changé. Et la radio du doigt a confirmé une arthrose inter-phalangiennedistale.
Oh les beaux osselets!
J’en suis là.
J’en suis à imaginer une orthèse bricolée pour immobiliser ce doigt la nuit.
Vous savez tout et pourquoi je ne peux plus alimenter mon blog de mes récits de randonnées.
Noël approche et je n’ai pas encore repris mon vélo des champs. Ni celui des vicinales. Je m’y complais. J’ai des arguments et même des certificats à présenter en cas de réquisition.
Je dis avoir la tousse, pour m’amuser à dire la toux autrement. C’est mon langage d’enfance. La tousse de l’hiver venant va t-elle m’empêcher de remonter sur la bécane avant Noël? Non, je sens que je vais trouver un créneau cette semaine.
Mardi j’peux pas, j’ai manif
Pas mardi. Et vous, vous le suivez cet incroyable jeu de Bonneteau entre l’État et les grévistes? Moi oui.
Ce qui est passionnant, ce sont les intrigues de pouvoirs. Le pouvoir légitime de la rue de ceux qui actionnent le mécontentement et de l’autre le pouvoir de ceux qui actionnent les épouvantails en peau de lapin. La bataille du rail est loin d’être gagnée, c’est d’abord celle de l’opinion qui compte, l’opinion cette vague ondulante offerte aux courants contraires.
La bataille du rail, c’est une bataille des métropoles qui intéresse peu la France profonde qui a gardé ses bagnoles pour se déplacer. En bon théoricien, ce qu’il faudrait pour mettre la France à genoux instantanément, c’est l’absence de pétrole et les coupures de courant.
On n’en est pas là, heureusement.
Une réforme d’abord idéologique
Pour tout dire mon opinion est faite, cette réforme est d’abord idéologique: faire la peau aux régimes spéciaux, le totem de 1946 à abattre, et se délester de la dette sociale en direction des appétits voraces de l’assurance privée.
Macron pourrait réussir. Il a pour lui cet incroyable talent d’ignorer notre histoire sociale. Sa fascination pour le Nouveau Monde est une obsession. Heureusement pour nous, il traîne derrière lui une armée de serviteurs douteux capables de faire trébucher sa réforme à points en rase campagne tellement ils ne maîtrisent pas leur sujet. Cette semaine verra certainement sombrer son grand ordonnateur, le zélé Delevoye. Delevoye de garage? suggère le distingué magistrat honoraire Philippe Bilger. Oublier de déclarer ses salaires ? une enseignante rencontrant Jean-Michel Blanquer vendredi à Nancy s’en est émue : nous, nous n’avons qu’un seul métier, ancré dans le réel, et nous ne pouvons pas oublier que nous sommes profs…
Isabelle et le vélo se livre cette semaine sur son blog à une comparaison surprenante entre les transports en commun et la voiture en ville.
Elle a de l’à propos Isabelle. Surfant sur la grève des transports en commun, elle rassure ceux qui tentent de rallier la Capitale en bagnole. Selon Isabelle, les bus et les trams ne sont pas moins polluants ni moins chers que la voiture! De là à encourager l’usage de la voiture en ville, il n’y a qu’un pas. Ne le franchissons pas!
On sait bien évidemment que remplacer tout le trafic des bus et des trams par des voitures (même électriques) conduirait à une paralysie totale de la circulation faute de place suffisante.
J’ai abandonné l’idée de manifester aujourd’hui contre la réforme des retraites. Je délègue mes pouvoirs de nuisance. Le Français est un rouspéteur, c’est pour ça qu’il manifeste dès que l’occasion se présente. Finalement, je prends la mesure pleine et entière de mon statut de retraité avec ses pathologies habituelles de vieux.
Remarquez qu’ici, en Alsace, on fait le gros dos face au mécontentement. On attend que l’orage passe. L’Alsacien n’est pas gaucho pour deux sous, même trois. Le désordre de rue, il aime pas, l’Alsacien. C’est un atavisme ancien auquel il s’accroche. Un vieux fonds de social-chrétienté l’anime; prendre des coups sur la tête depuis Paris? non, ça ne lui fait pas mal. Il ne sent rien. Sa retraite en miettes, façon puzzle, dans quarante ans, après avoir voltigé de gros boulots en petits boulots au nom de la flexibilité libérale? non, ça ne le dérange pas.
Moi, pour l’heure je traine ma carcasse d’un bout à l’autre de la ville, médecin, pharmacien, maison. Maison, pharmacien, boulanger, radiologue. Je n’ose pas sortir mon mulet de campagne.
Le vélo sert à tout. Même malade, je ferme les écoutilles qui enserrent mon cou, un bonnet d’âne sur la tête bien enfoncé et je roule. Oui, ça racle dans la pente. Gober de l’air froid, la trachée se plaint. Devant la pharmacie, une contorsion. Pour sortir mon gant de la main, le doigt arthrosé (je ne sais pas si ça se dit) n’est pas content quand on lui tire dessus. Je me tourne face au mur pour ne pas montrer mon rictus.
Le sirop, il n’est pas gratuit. Le collutoire non plus. Si c’est pas remboursé, c’est que c’est pas efficace, me dis-je…la pharmacienne hausse les épaules comme pour acquiescer.
Puis elle ajoute, je vous fais six pour cent de remise! Bon reconnaissons l’effort salvateur.
Oui parce que vous ne savez pas, en plus de ma crise d’arthrose qui me fait mal partout, j’ai attrapé une rhinopharyngite. Chez moi rien n’est simple. D’abord un mal à avaler puis rhinite abondante, puis toux et sensation de bronches enflammées…et après, tout en même temps! Tas de mouchoirs au pied du lit, quand y’en a marre, je me lève. La nuit est foutue.
Mais le vélo me transporte malgré tout. Celui de la ville. Quand j’aborde les bordures, je trace un segment bien droit et oblique, ce qui me permet de décramponner la main droite douloureuse du guidon. J’évite la puissance qui fait avaler de l’air froid comme un carbu de turbo. Autrement dit, je presse mou.
Bref je suis devenu une Gordini avec un moteur de deux chevaux sous le capot.
Rouler dans la boue, le gravel bike s’inspire parfois du cyclo-cross. C’est pas Gravel ça 😂 il faut un tracteur Ça tiens pas dans la merde, mais ça roule sur le dur 🤣 les membres du Gravel Bike se taquinent entre-eux
L’amateurisme en question
Gravel Bike, encore un anglicisme à faire bondir. Le groupe Gravel Bike France sur Facebook rassemble tous les adeptes de la formule qui consiste à rouler sur des chemins plus ou moins cyclables avec des vélos de route à gros pneus.
J’ai de la sympathie pour eux car derrière cette découverte d’une nouvelle pratique, les membres du Gravel Bike France sont en proie parfois à des expériences déroutantes. Quels pneus? quels freins? le Gravel Bike France de Facebook est devenu un banc d’essai qui suscite parfois la tendresse tant les adorateurs font preuve d’amateurisme en la matière tout en oubliant que le VTT répond déjà à la plupart des sollicitations.
Cet amateurisme là est réconfortant car il montre que le vélo attire de nouveaux adeptes…et je ne pense que du bien d’eux, pourvu qu’on roule.
800.000!
En revanche, au Gouvernement, c’est le grand n’importe quoi. Même les adorateurs macroniens sont dans la crainte: leur poulain ne va t-il pas capituler en rase campagne avec sa réforme des retraites?
Nous étions donc 800.000 à manifester contre la réforme des retraites jeudi 5 décembre. Le nombre n’est pas contesté. J’ai fait presque 50 km à vélo pour m’y rendre! Mais le mouvement du 5 décembre a entrainé de curieuses répliques qui risquent de se propager jusqu’à Noël.
On annonce que mardi, ça recommence. Chouette!
Oui, c’est vrai, se réjouir n’est pas de bon ton à quelques jours des fêtes de fin d’année.
Le projet du gouvernement semblait séduisant. Sur le papier. Beaucoup y ont senti l’arnaque. Réduire les différences entre les régimes au nom de la justice sociale, favoriser les carrières hachées, prendre en compte les petits boulots,…oui c’est de bon ton.
Mais on découvre jour après jour l’énorme complexité du système à mettre en œuvre pour rapprocher des régimes fort différents. Comme si nous avions eu affaire à des amateurs. Comprendre que les enseignants vont avoir des pensions rétrécies, que les CRS vont devoir bastonner les Gilets jaunes sur les ronds-points jusqu’à 64 ans,…tout cela n’avait pas été pensé, hiérarchisé. Où sont les simulations? les modèles de transition? je crains que le gouvernement navigue à vue.
Des amateurs. Oui on a bien des amateurs au pouvoir. Des apprentis-sorciers? peut-être! Dans ce cas il va falloir beaucoup d’incantations pour convaincre le bas peuple.
Extinction-rebellion, le mouvement social écologiste qui revendique la désobéissance civile en s’appuyant sur des actions coups de poing non violentes a saboté le 5 décembre 3600 trottinettes électriques.
Dans un communiqué le mouvement précise le sens de son action…Contrairement à leur image de mode de déplacement « doux » et « vert », les trottinettes électriques sont une catastrophe écologique. En raison de leur production très énergivore, de leur faible durée de vie, et de la nécessité de les transporter tous les soirs pour les recharger, elles émettent en moyenne 202g de CO2 [1] par passager et par km parcouru. Cela représente 25 % d’émissions de gaz à effet de serre de plus qu’une voiture en voyageant seul, et 40 fois plus qu’un trajet collectif en tram ou métro par km parcouru [2].
Leurs batteries au lithium sont produites dans des conditions destructrices pour la nature et les êtres humains [3], et ne sont pas forcément recyclées.
Belle mobilisation à Mulhouse contre la réforme annoncée de nos retraites.
Reconnaissons-le, la CGT s’impose et règle le ballet d’une main de maître. La police devant se charge de la circulation. Tout est parfaitement orchestré.
On parle de 2500 participants. Bonne ambiance et de nombreux corps de métiers représentés. Sans parler des anonymes, comme moi, qui n’avaient pas de banderoles mais qui tenaient à afficher leur solidarité contre les mauvais coups que nous préparent le pouvoir.
Près de moi un ingénieur en retraite de l’industrie textile. « J’ai manifesté deux fois en vingt ans ». « Aujourd’hui, c’est la deuxième fois ». « Avec Sarkozy, on a déjà donné, avec Hollande aussi et voila que ça recommence » me disait-il. Puis il ajoute « Surtout que moi avec Macron, je subis déjà la hausse de la CSG et je paie la taxe d’habitation plein pot!… »
Thann-MulhouseMulhouse-Thann
J’avais pris le VTT pour revêtir une tenue civile plus apte au défilé.
Avec mes grosses pompes de montagne, je pouvais marcher pendant plusieurs heures, même avec mes semelles ferrées qui faisaient penser à un cheval.
Aller 22km avec moins trois degrés.
Retour 23.8 km avec 1°C. Je me suis un peu trompé en quittant Mulhouse ce soir, j’ai longé la gare du nord pour aller à Lutterbach, puis j’ai repris Pfastatt et Wittelsheim.
Le long de la Thur est un peu sinistre de nuit. Je suis arrivé liquéfié avec toutes mes couches anti-froid sur le dos.
Quelques images de cette belle journée populaire et solidaire sur ce lien…
Un étude vient modérer une idée reçue: rouler sous la pluie est un frein au développement du vélo en ville.
Dans cette étude, Alexandre Trajan de la Direction inter-régionale Nord-Est, Météo-France, Strasbourg entend démontrer qu’à vélo, il est possible de simuler des trajets matin et soir, et de compter le nombre de fois où un cycliste se fait mouiller en allant ou en rentrant de son travail et constater que rouler sous la pluie est moins fréquent qu’on l’imagine
savoir qu’il pleut 115 jours par an à Strasbourg ne permet pas de dire que l’on est mouillé à vélo un jour sur trois
Selon lui, les cyclistes quotidiens affirment qu’il n’est pas si fréquent de se faire mouiller lors d’un déplacement à vélo.
S’arrêter sous un pont est parfois salutaire
Je suis aussi de cet avis pour mes déplacements quotidiens en ville, le nombre de fois où je roule sous la pluie se compte sur les doigts de la main (y compris ceux qui ont de l’arthrose!)
Dire qu’on ne prend pas son vélo par crainte de la pluie serait donc une fausse excuse.
De façon scientifique, l’étude permet de savoir combien de fois il pleut réellement lors d’un trajet domicile-travail selon le temps passé sur le vélo matin et soir.
Ainsi à Strasbourg, pour un trajet de 5km, la pluie ne surviendra que 16 fois dans l’année
Nombre annuel de trajets à vélo mouillés (axe des ordonnées) dans 16 villes de France pour des trajets d’une durée allant de 60 à 6 minutes.
On m’a dit c’est de l’arthrose. Qui est « on »? c’est mon médecin.
L’arthrose est une maladie du cartilage.
Tout de suite. on a peur; on se voit déjà revendre ses vélos sur le Bon Coin.
J’ai des amis cyclistes qui ont souffert d’arthrose de la hanche et qui ont du recourir à une prothèse. Ils re-pédalent tous. Quand on est sportif, on est surpris d’être atteint par ce type d’affection. Comme n’importe quel quidam, on se sent puni injustement par le sort. Toute affection retentit fatalement sur le moral du sportif.
Sans même s’y intéresser, mes douleurs dans les genoux, les chevilles, les phalanges lui ont suffi au diagnostic.
Vous avez quel âge? 68 ans. Alors c’est normal. L’arthrose touche près de 10% des hommes et 18% des femmes de plus de 60 ans selon le site Doctissimo.
Pourtant on peut lire ailleurs…
Le cartilage est un tissu vivant qui se renouvelle perpétuellement (même chez les personnes très âgées). La cause principale de l’arthrose n’est certainement pas l’âge.
Vous sortez de chez votre pharmacien avec une boite de chondroïtine sulfate sodique (15 euros non remboursé). Et c’est tout. La chondroïtine est efficace d’après la littérature du net (je parle du littérature du net car sur le net on trouve de tout, du vrai et du faux, ce qui rend le corps médical furieux), mais ne répond pas aux poussées inflammatoires.
Je ne prends pas d’automédication, je consulte pour avoir un avis de sachant.
Mais il est vrai que la médecine de ville est de moins en moins accessible. Idem dans les Urgences…et l’arthrose n’en est pas une.
Le problème dans une arthrose diffuse, c’est le handicap car on a mal partout à la fois. Quand je marche, quand je pédale et avoir un seul doigt gonflé sous l’effet de l’inflammation vous prive de vos gestes quotidiens. Il faut ruser, serrer le pain ou la tasse avec les autres doigts…et donc leur infliger des efforts anormaux.
Une poussée congestive qui vous réveille en sursaut en pleine nuit. Quand c’est gonflé, mieux vaut laisser le membre au repos
Enfiler un gant, oui. Mais pour le retirer, la souffrance est là.
Mais le pire n’est pas atteint. Le pire c’est quand vous êtes réveillé en pleine nuit avec une douleur aiguë dans le doigt. C’est comme des coups d’épingles permanents. Aucune position de la main n’est satisfaisante. Impossible de se rendormir.
J’enduis mon doigt gonflé de Voltarène…rien ne se passe. Je prends du paracétamol et au bout de deux heures, j’arrive à me recoucher et à m’endormir. A propos du paracématol, la littérature du net dit qu’il n’est pas efficace…
Le médicament le plus efficace contre les douleurs liées à l’arthrose s’est avéré être l’anti-inflammatoire diclofenac (Voltarène, commercialisé par Novartis et génériques) à une dose de 150mg/jour, devant d’autres anti-inflammatoires tels que l’ ibuprofène, le naproxène ou le celecoxib. (doctissimo)
Inutile de dire qu’au petit matin on est déjà fatigué.
L’arthrose semble encore bénéficier d’une prise en charge hésitante…et le patient se demande si son cartilage ne va pas être bouffé définitivement.
Il reste à connaître les causes et les facteurs aggravants. L’hérédité est évoquée, le surpoids pour les genoux, l’alimentation « trop grasse, trop salée, trop sucrée » évoquée aussi dans plein d’autres maladies.
Pour ma part je ne crois pas à l’homéopathie face à ce type d’affection. En revanche je crois aux anti-inflammatoires tout en ayant conscience de leur toxicité.
Les élections municipales approchent. N’attendons-pas pour parler vélo.
On fait comme avant
Les Municipales approchent à petits pas. A Thann, deux listes sont en d’ores et déjà en présence; celle du maire sortant Romain Lutringer intitulée Thann, Nouveaux Horizons et celle du premier adjoint sortant, Gilbert Stoeckel, accompagné de la plupart des membres de l’ancienne équipe municipale Thann demain avec vous.
Pourquoi changer une recette gagnante alors que 70% des votants renouvellent les sortants? C’est un peu ce que se disent ceux qui votent et qui se penchent rarement sur les affaires de la commune, c’est à dire notre bien commun. C’est un peu le vote par procuration qui délègue les décisions à d’autres tous les quatre ou cinq ans. Dommage, car regarder les comptes de la commune et comparer avec les voisins est souvent source d’étonnement. Les comptes sont le révélateur d’une politique et permettent de voir comment la commune consomme ses ressources. Fait-on volontiers un rond-point plutôt qu’une crèche? investit-on dans des caméras de surveillance plutôt que dans des infrastructures cyclables?
Querelles de chef en vue aux Municipales.
Soyons clair, il n’existe aucune raison de se faire des illusions sur le résultat des élections municipales. Tout restera comme avant car tout est verrouillé d’avance et les successeurs découvrent parfois l’ampleur de la dette cachée sous les tapis. La caractéristique des électeurs, c’est à dire ceux qui votent, c’est qu’ils se contentent très bien du quand-à-soi.
La réserve et la distance. C’est ce qui définit l’électeur type aujourd’hui. C’est ce qu’on pourrait nommer le conservatisme. Ces forces là ne sont pas des forces vives, ce ne sont pas celles qui défilent dans les rues contre ceci, contre cela; non, ce sont des forces inertes. Des poids morts.
Dès lors à quoi bon se faire suer le burnous à changer quoi que ce soit à notre mode de vie puisque la majorité ne veut rien, ne demande rien d’autre que le statu quo. Que rien ne bouge!
Mon maire est-il un nul?
On a tendance aujourd’hui à tout rejeter sur le maire. Si la délinquance croît c’est la faute à mon maire, si ma rue n’est pas balayée à l’automne, c’est la faute du maire, si les commerces périclitent, c’est la faute du…Ce qui décourage nombre de maires de petites communes qui ne veulent plus se représenter.
Alors oui, à quoi bon changer d’équipe municipale, puisque rien ne changera se disent les électeurs. C’est un peu ce que pensent ceux qui se désintéressent de la vie communale et qui considèrent parfois leur ville comme une cité-dortoir. Et rien d’autre.
Le tram-train à Thann. Trop peu utilisé
En vue des élections de 2020, ce à quoi nous assistons à Thann ou à Mulhouse par exemple, c’est à la dissidence des équipes en place pour mieux occuper tout le spectre représentatif de la majorité silencieuse, celle qui ne s’oppose pas mais qui vote. En gros on a la moitié du corps électoral qui votent et le reste…qui ne vote pas. On comprend donc que les postulants n’ont pas intérêt à présenter des programmes pour ceux qui ne votent pas. C’est une évidence.
Alors laissons ces maires qui dit-on sont de plus en plus vilipendés, découragés, achever leurs querelles picrocholines.
Intéressons-nous néanmoins à nos communes!
Le recueil de circuits VTT autour de la commune date de …2002! Thann est clairement en perte de vitesse par rapport à ses voisines comme Saint-Amarin qui assure la promo du VAE.
A quoi pourrait ressembler un programme utopique? un programme qui n’a donc aucune chance d’être mis en œuvre dans la cité? Alors mieux vaut regarder d’abord les chiffres en face. Dans les villes de moins de 10.000 habitants, on a tendance à gérer les crises les unes après les autres…et à subir les contre-coups du national qui taille dans les dotations.
La suppression de la taxe d’habitation par Macron est un très mauvais coup donné aux maires car rien ne permet de savoir comment s’opérera dans le temps la compensation promise. Pour les retraites, le système par point pourrait ne rien augurer de bon non plus pour les futurs retraités.
Une fermeture de maternité, une fermeture des urgences, une fermeture de classe, une trésorerie en moins, un tribunal d’instance, une poste en suspens un marasme endémique du commerce local, des contraintes environnementales insurmontables sur le plan routier, une population qui s’appauvrit. On se demande ce que vont devenir les chefs-lieux de canton.
Avoir une ambition pour sa ville
Thann. La ville a des atouts mais elle peine à les mettre en valeur. Le trafic pendulaire dans la vallée la pénalise beaucoup et son tram-train est boudé car trop cher. Il a suffi d’un coup de vent. Où sont les vélos? et les ancrages?
Pas facile de se faire une opinion à partir d’un ressenti lorsqu’on est simple citoyen. Moi qui suis cycliste et adepte du vélo en ville, je me rends compte que la ville ne fait rien (ou si peu pour le vélo) alors que les dispositifs pro-vélos ne sont pas les plus chers à produire. Mais il faut contrer certaines habitudes, fermer des parkings, « rétrécir » des rues pour limiter le trafic et la vitesse, rendre certaines artères aux piétons,…autant de choix auxquels nos élus ne sont pas prêts, faute de conviction et de courage politique.
Des atouts touristiques trop peu mis en valeur
La vie de la cité c’est d’abord celle qui prend le parti de faire des choix audacieux. Sur le plan économique, social et culturel. Mais avant de se lancer dans un programme féérique et illusoire, consulter les finances de votre commune…http://www.proxiti.info/infocommune.php?o=68334&n=Thann
Comment ça marche les finances communales?
Cliquer sur cette vidéo. En 2019, la taxe d’habitation n’est plus payée que par les habitants les plus riches
Thann, 8000 habitants-8 millions de dettes!
Thann a 8 millions de dettes! soit la totalité ou presque de ses revenus de fonctionnement. C’est difficile à croire mais c’est comme ça. Avec un tel endettement, on comprend que la ville a des semelles de plomb en terme d’entretien de son patrimoine et d’investissement. Le désendettement est en cours, mais il reste du chemin…et des rues qui vont continuer pendant longtemps à se dégrader. On peut donc s’attendre à voir nos nids de poule perdurer pendant encore 25 ans.
Dette de Thann. Un pognon de dingue dirait Macron; où est passé notre pognon dirait Jacline Mouraud
Si Thann est dans la moyenne des villes comparables en terme d’endettement, en revanche son annuité d’intérêt croît en fléche…
La palme de l’endettement à Rammersmatt 3300 euros par habitant!
Depuis 2014, les résultats ont changéqu’est-ce qui vaut à Rammersmatt un tel endettement? sa nouvelle mairie-école?
Vous l’avez compris, Vélomaxou est un cyclo-citoyen. Je pédale avec mes pieds et je vote avec ma tête.
Erbenheim n’est pas à proprement parlé manquant, mais il a disparu.
C’est en lisant Braudel « L’identité de la France, espace et histoire » (Flammarion) que je découvre un passage consacré à Thann au Moyen-Age et à sa zone d’affluence.
Braudel y cite les villages du chef-lieu de la seigneurie au XIVeme siècle.
Vieux-Thann
Aspach-le-Bas, le-Haut
Cernay
Lutterbach
…
…et aussi trois villages dont les noms ne me disent rien:
Erbenheim
Otzenwiller
Ernwiller
S’agissant d’Erbenheim, ce village a disparu lors de la guerre de Trente Ans (1618-1648). Erbenheim était situé entre Aspach-le-Bas et Aspach-le-Haut. Le ban de ce village est resté longtemps indivis entre les communes d’Aspach-le-Bas et d’Aspach-le-Haut précise le site iSundgau des villages disparus. Mais on trouve d’autres indications ici sur le même site avec cette précision différente de la précédente Erbsheim ou Erbenheim : entre Cernay et Aspach-le-Haut. Schoepflin dit qu’il en reste une ferme et une chapelle (18e siècle). Les habitants ont dû se transplanter à Thann, vers 1544. Erbsheim est nommé Arabacshaim, dans un titre de 784. Un autre titre de 1187 écrit ce nom Herbheim. …Il existe une rue d’Erbenheim à Aspach-le-Haut peut-être en souvenir de ce village disparu…
Étonnamment si je trace une ligne passant par la rue d’Erbenheim à Aspach partant de l’église, au bout de 1640m, j’aboutis au calvaire devant le parc d’activités du Pays de Thann
Otzenwiller…je n’ai rien trouvé. Normal: je n’ai pas cherché.
Ernwiller était localisé entre Burnhaupt et Guewenheim ou entre Burnhaupt et Aspach selon les sources.
Le vélo ne fait plus rêver. Imagine t-on des écrans publicitaires à la télé vantant telle ou telle marque de vélo? Non, bien sûr!
Aujourd’hui seule l’automobile se dispute les plages de pub.
Au début du siècle dernier, les affiches publicitaires étaient de véritables œuvres d’art capables d’introduire du rêve dans les scènes de la vie quotidienne.
La France centralisatrice a montré l’exemple avec le rond-point des Champs-Elysées
J’ai le sommeil léger. Alors la nuit je songe. Qu’est-ce que je vais pouvoir raconter à mes lecteurs du lundi? Ma mémoire m’apporte les sujets qui s’entrechoquent les uns les autres dans un impossible récit qu’il me faut mettre en ordre le matin venu.
France: record du monde du nombre de ronds-points
La France détient le record du monde du nombre de ronds-points – six fois plus qu’en Allemagne ! On estime qu’il existe environ 30 000 ronds-points, et que 500 nouveaux sont inaugurés chaque année pour un coût, pas vraiment modique, de 200 000 à 1 million d’euros selon la complexité de l’ouvrage et le prix des parcelles à acheter. (source)
Dada est en tôle d’acier « cortène », son nom est « Bucéphale ». C’était le cheval que seul Alexandre le Grand a réussi à dompter. Dans les vestiges romains d’Illzach apparaît une tête de cheval . A Illzach passait aussi une voie romaine. On peut également remarquer le fer à cheval dans l’emblème de la ville. Sur cette route à fort trafic certains voient l’emblème du C.V. Ferrari. (2012)
Vous savez ces choses qui emmerdent les vélos…
Jean Viard, le sociologue, sur une chaine d’infos nous expliquait comment les ronds-points sont nés; vous savez ces choses qui emmerdent les vélos… Jean Viard nous disait donc que les ronds-points sont là pour organiser le transit pendulaire qui nous conduit à la ville le matin et qui nous ramène le soir dans nos village périphériques.
Travailler à la ville, vivre à la campagne
Nos jeunes générations se serrent la vis chaque jour et ne voudraient pour rien au monde repeupler la ville. Elles se serrent la vis disait Jean Viard pour payer sept ares de terrain, pour rembourser le crédit-bail de deux bagnoles diesel nécessaires à parcourir les trente kilomètres quotidiens jusqu’à son lieu de travail. Rien à voir avec le « vivre et travailler au Pays » des années 70….et encore moins avec le paternalisme d’antan des maîtres de forge qui construisaient les logements derrière l’usine. Ce qu’on veut aujourd’hui, c’est fuir la ville et ne pas participer à la fameuse mixité sociale urbaine tant elle effraie par certains aspects.
giratoire voie verte Moselle/Moselotte à Dommartin les Remiremont . La frénésie de ronds-points s’est propagée aux pistes cyclables avec la signalétique des voitures, s’il vous plait! Un ingénieur TPE est passé par là, sans doute
Alors les maires ruraux font le forcing pour aménager des lotissements sur de bonnes terres agricoles…et les ronds-points qui vont avec. La noble cause, on la connait: lutter contre la désertification de nos campagnes, la fermeture de nos écoles, de nos maternités, de nos trésoreries, de nos tribunaux. Ce qui n’empêche pas le pouvoir central de fermer chaque année toujours plus de services publics dans les cantons! L’antidote à la désertification des maires ruraux serait donc inutile puisque le repeuplement de nos campagnes s’accompagnent de toujours plus de bagnoles facteur de pollution.
La France est condamnée à ses bagnoles
Zone commerciale et bagnoles, le couplé gagnant
Le constat est sans appel: la France est condamnée à ses bagnoles...et à ses ronds-points. Ce qui n’est pas le cas de l’Allemagne ou des pays nordiques qui nous entourent. Par exemple l’Allemagne est peuplée de 236 habitants au kilomètre carré quand la France n’en possède que 120. En Allemagne le transport collectif des banlieusards est donc possible alors qu’il est illusoire en France de mettre en marche des trains pendulaires, voire même des bus réguliers. Question de flux. Ne parlons pas de la Belgique avec 379 ha/km2…ni des Pays-Bas avec 500 ha/km2.
Le marché de la voiture en France a de l’avenir combien même serait-il à maturité sur le plan marketing. Les constructeurs s’ingénient à nous maintenir captifs avec toutes sortes de nouveautés technologiques comme l’hybride ou l’électrique. Ils n’ont pas de craintes à avoir: sans la voiture, point de salut pour les adeptes de la France profonde! En revanche, le matériel chinois risque fort de faire capoter les constructeurs locaux, car la Chine apprend vite. Quand Gifi et consorts vont vendre de la bagnole…
Redonnons leur humanité aux ronds-points
A Bourbach-le-Bas (Haut-Rhin), on ressort des cartons le projet de rond-point au carrefour de la D466 et de la D35. En cause la dangerosité au moment des pointes de trafic. Les usagers de la vallée sont évidemment contre le principe d’un nouveau rond-point qui les ralentirait au moment d’aller au boulot à Mulhouse ou de rentrer au plus vite pour la sortie des classes.
Les Gilets jaunes me réconciliait avec les ronds-points. L’écriture hésitante tenait lieu d’exercice
Avec les ronds-points, les maires ont oublié de construire une cabane pour les gilets jaunes, une cabane bien utile pour recréer du lien, où l’on pourrait boire un coup, histoire de faire connaissance. Le grand rond-point d’Aspach était vide de gilets jaunes samedi 16 novembre pour leur premier anniversaire. Dommage, j’avais pris l’habitude d’aller m’y chauffer au bord du feu de palettes et de tailler bavette avec les manifestants.
Les Super U, les Leclerc et les Carrefour (bien nommés) savent depuis longtemps que le rond-point est vital pour capter la clientèle abonnée au transport pendulaire.
Selon les DNA (25/09/2013), l’opération de Carrefour Mulhouse de l’Ile Napoléon – estimée à 2.1 millions d’euros HT – a été financée par la société immobilière Carrefour (1.1 M €), la société Sogemo (177 000 €) et le conseil général (458 000 €)
Les maires plutôt que d’y installer des décorations souvent douteuses et dispendieuses feraient mieux d’y promouvoir des buvettes (sans alcool), des boites à livres et des distributeurs de pain. Une façon de redonner un peu d’humanité à ces lieux de girations impétueuses qui font peur aux cyclistes.
La revue « Cyclotourisme » de novembre est arrivée. C’est le magazine de la fédération française de cyclotourisme.
Avec ce numéro de novembre, la fédé nous délivre un mystérieux message dans son édito en constatant que « le niveau de nos abonnés, et par voie de conséquence de nos lecteurs, ne cesse de baisser » écrit Gérard Pliquet.
En clair le magazine est « malade »…mais « la maladie pourrait être éradiquée »… « les remèdes existent »… « si leur mise en œuvre, individuelle et collective, avait été efficiente, nous n’aurions pas y revenir. » « D’autres solutions seront prochainement proposées… »
Que la revue ne se vende pas bien, ce n’est pas nouveau. Cela fait des années que le lectorat s’étiole et que le journal doit être mis sous perfusion. Déjà en 2015 « Le lectorat de la revue est réduit à l’extrême: 17000 abonnés pour 120.000 licenciés alors qu’elle coûte 150.000 euros à produire (hors expédition). Soit 11% des licenciés seulement! »…(source)
Personne n’ose tenter une explication: les cyclotouristes ne lisent pas ou ne lisent plus, accrochés qu’ils sont à leur Facebook. Ils pédalent le temps restant. Certains ne savent peut-être même pas lire si je voulais être perfide quand je vois le niveau sur les réseaux sociaux.
Pourtant, si l’on parcourt la revue, elle est plutôt bien faite.
Des actualités qui sortent du cadre FFCT stricto sensu
Un portrait sur le handbike
Du VTT sous forme de raid inter-bases
Un reportage « jeunes »
Un voyage organisé à St Jacques de Compostelle
Une promo de la Haute-Saône
Des images d’Eurobikes (voir ci-dessous)
…
Et pourtant la revue se vend mal.
J’ai ma petite idée sur la question. Puisque la revue se vend mal, pourquoi tout simplement ne pas en tirer une version numérique que tout le monde pourra consulter à sa guise sans engager des frais d’impression et d’acheminement dispendieux?
La fédé a engagé sa transition numérique en élaborant une stratégie digitale. Gageons que dans les cartons des disques durs figure aussi le projet d’une revue numérique.
Des nouvelles d’Eurobikes…
détecteur de perte de pression pour VAE équipé d’ABS! vélo en bois Qirubike.deKarcassbikes.com cadre en tôle d’alu ajouréeConvercycle.com, la roue arrière se replie et l’ensemble devient un vélo normal
Le Club Etoile 78 de Vieux-Thann est un club familial. On y pratique le cyclotourisme et depuis peu le VTT. Si vous souhaitez nous rejoindre, on roule le dimanche matin à 9 heures. RDV derrière la mairie. Page Facebook…et en plus vous pourrez voir ma bobine en live.
J’ai copié mon parcours de mars 2018 intitulé Bunkers à VTT. Et ça donne Bunkers bis. Logique, non. Avec mon club Etoile 78 de Vieux-Thann, on s’est fait un peu violence ce matin car les premiers frimas sont arrivés en Alsace. A 6h30, j’ai pris mon courage à deux mains pour aller acheter ma baguette de pain à la boulangerie Kieffer rue du… Général de Gaulle. Faut pas croire, les Alsaciens sont des patriotes, on n’imagine pas le nombre de rues rattachées à la Libération. J’ai vu que de la glace recouvrait les pare-brises des autos, alors j’ai resserré toutes les écoutilles et j’ai pédalé. J’étais en mode hibernation (si vous ne savez pas ce qu’est le mode hibernation à vélo, lire ici). A 9h45, inspection des travaux routiers au centre de Vieux-Thann.
Inspection des travaux routiers de Vieux-Thann. Les cyclistes ont à craindre que le centre ville deviennent pavé.
Ces travaux là durent, durent des mois pour le plus grand bien des riverains à qui l’on a ôté le trafic routier. Je tourne, je tourne, attendant neuf heures. A neuf heures, le départ est donné. Comme vous pouvez le voir, je mets longtemps sur le blog (15 lignes) à m’échauffer. C’est comme les vieux machinistes de locomotive à vapeur qui se levaient quatre avant le départ du train pour allumer le feu de la chaudière sans contrôleur. Sinon le parcours plat choisi fait 35km, ne tenez pas compte de mes circonvolutions en attendant le départ.
Les vététistes ont leurs secrets. Des itinéraires improbables avec surprises et d’autres éprouvés, ceux que l’on connait pour les avoir déjà expérimentés. Ce que je trouve agréable dans un parcours, c’est de pouvoir jalonner son itinéraire de points d’intérêt afin qu’au retour on ne dise pas « on n’a fait que pédaler, c’est trop nul les parcours du Maxou ». C’est d’autant mieux de s’arrêter que cela permet de redonner un peu de cohésion au groupe qui a parfois tendance à s’étirer au gré du potentiel de chacun.
Aujourd’hui au programme…tin-tin-tin!…(roulements de tambour)
– Lutzelhof
Les chiens aboient mais sont enfermés
– Chapelle de Deckwiller
On a soif tôt ce matin. C’est de l’eau, pas de la mirabelle. J’ai consacré un billet aux villages disparus en 2016. Sur ce site existait Deckwiller, village disparu au XVIeme siècle Notre joyeuse équipeOn passe à pas de loup. Aucune balle perdue.Ouf!
– Bunkers de Burnhaupt
On passera vite devant les bunkers, mais on peut visiter ce site en touriste si l’on est intéressé aux ouvrages militaires de la Grande Guerre; j’y ai consacré un billet en 2014
circuit des bunkers à Burnhaupt-le-BasUn single agréable parmi le circuit des bunkers
– Lavoir du Dick
Le lavoir du Dich construit avant la Révolution était encore en fonction en 1960.La grande lessive donnait lieu à une fête de la jeunesse, à des papotages, des cancans et des disputes pour avoir la place la plus en amont.C’est dommage, cet abri en plein air menace ruine.Si un chantier est annoncé, je veux bien participer
– Barrage de Michelbach
A Pont d’Aspach, on profite d’un peu de goudronLa seule côte de la matinée au km 30 se fait sentir. Qu’on me pardonne!jolie cavalière
Je me réfugie sous le porche de l’église Notre-Dame de Croaz Batz attendant que l’averse passe. Puis je vais sur le port. La Reine du Léon est là, chargeant sa cargaison de touristes au départ pour l’ile de Batz