J’ai ressorti mes Braudel. Les trois tomes que je m’étais offert dans les années 90. Pour un cycliste qui aime voir du pays, avec Braudel on est servi.
Fernand Braudel, historien géographe de renommée mondiale, nous rabiboche avec la France, notre France éternelle.
Braudel, c’est presque un conteur pour moi. Il commence à la première page par citer Péguy : « regarder la France comme si on n’en était pas ». Voila un programme réjouissant…et Braudel d’ajouter: « je tiens à parler de la France comme s’il s’agissait d’un autre pays, d’une autre patrie, d’une autre nation ».
Je suis parti pour 1089 pages. Du nanan. Car à la fin on doit en sortir réconcilié avec soi, avec les démons du nationalisme xénophobe que l’on tente de nous instiller. Loin des clichés rabougris des extrêmes. C’est le moment.
A Sionne, Luméville était déjà derrière moi et il ne me restait qu’un banane ratatinée à me mettre sous la dent Pour un cycliste qui aime voir du pays, avec Braudel on est servi.
Pour la petite histoire, je suis passé le week-end dernier à Luméville-en-Ornois (Meuse). Fernand Braudel y est né et une plaque est apposée sur sa maison. C’était donc un Lorrain.
Lors de mon passage à vélo le 13 mai 2018, je n’avais pas vu cette plaque car elle était dans le sens opposé au carrefour de Chassey-Beaupré.
Trottinette M365 Xiaomi 400 euros chez Fnac, Amazon, CDiscount. De quoi rentrer pas fatigué du tout de sa balade dominicale sur les bords du Rhin
Trottinons!
J’ai l’air malin avec ma trottinette Oxelo de chez Décathlon, à trottiner sur le trottoir. Avec la trottinette électrique, on ne trottine plus, c’est devenu ringard. On se translate sur une latte électrique à dix centimètres au-dessus du sol. L’analogie avec le vélo s’éloigne. Il reste deux roues minuscules et un guidon, le tout mu par un effet gyroscopique qui vous tient en équilibre dès qu’on roule.
C’est à un véritable phénomène de société que nous assistons en ville avec l’explosion des trottinettes électriques. Du moins, c’est ainsi que les choses nous sont présentées, nous qui, en province, n’assistons à rien de tel. Alors il faut le croire.
Le magazine Gyronews, adepte de toutes les nouveautés en matière d’Engins de Déplacement Personnel (EDP) déplore l’attitude des médias vis à vis de ce nouveau moyen de déplacement qu’est devenu la trottinette électrique… L’essor de la trottinette électrique engendre un problème de cohabitation avec les autres usagers de la voie publique, à commencer par les piétons.(relevé dans Gyronews)
Du coté des pro-trottinettes, on cite volontiers l’immense avantage de la trottinette en libre service qui permet de traverser Paris en une trentaine de minutes tout en profitant du soleil et de la vue.
Trottinette Dualtron Ultra coréenne capable d’atteindre 90 km/h
Qu’est-ce qui rassemble ces nouveaux tenants de la route urbaine, de la rue? ont-ils une sociologie particulière? attendons de voir si le phénomène va au-delà du bobo BCBG parisien et des grands centres urbains…Cependant déjà tout un microcosme besogneux s’est mis en branle derrière le phénomène trottinette avec ces précaires qui ramassent les engins le soir pour les recharger en électrons et qui les rapportent au petit jour là où ils seront réutilisés. Ne nous trompons pas: ce qui semble dessiner un trait commun entre les utilisateurs, c’est une défiance, une défiance des convenances et des codes. Pas seulement du code de la route mais aussi du code des civilités. On est dans ce que nommerait Pierre Sansot une sorte d’anarchie joyeuse qui défie les lois.
Et du coté des cyclistes?… les cyclistes?… ils font le dos rond. Eux qui peinent depuis des décennies à aseptiser la ville de ses voitures sans y parvenir, à tenter de montrer une image moderne et écolo et comment bien se comporter en ville, les voila relégués avec leurs vélos au rang de primitifs antédiluviens. Le vélo est devenu non avenu, inutile, rétrograde et encombrant. Combien de divisions chez les cyclistes? s’amuseraient les corps constitués face à nos revendications multiformes. Rien de cela chez le trottineur, il prend la rue. La rue l’a pris. Au diable les autorités! Finalement le mouvement trottinette est révolutionnaire avant l’heure.
Il suffisait d’y penser
Il fallait s’en douter. Avec une simple planche à roulettes et un guidon, (plus quelques kilos de technologies à base de lithium issu de nos terres rares) les urbains ont trouvé d’un coup la parade aux embarras de la ville. Plus besoin de bagnoles, de transports en commun, de métro qui oblige à vivre comme des rats, de scooters (la grande sœur de la trottinette),…la trottinette répond à toutes les attentes, y compris la contrainte environnementale. Absence de bruit, de pollution locale, de place mangée sur le domaine public, et même…absence de code de la route puisqu’il est avéré que ces engins se faufilent partout en toute impunité. Qui va croire que la maréchaussée sera en mesure d’endiguer ce flot d’indiscipline!
Bien joué, les trottinetteurs!
Le gouvernement subitement se réveille et décrète. Les nouveaux engins de déplacement personnel mettraient gravement en question le dogme du tout bagnole et son corolaire « le code de la route ». Alors on réglemente (voir mon article) dans l’urgence. Car les trottineurs n’ont cure des conventions: tout l’espace public leur appartient et n’a plus de limites. Grave déconvenue pour ceux qui s’escriment à édicter des règles de partage du domaine public, à commencer par les cyclistes! La trottinette s’instille en zigzaguant sur les bandes cyclables, lorsqu’elles existent, au grand dam des inconditionnels de la bécane. Expulsés les cyclistes? oui il y a des risques.
Alors tout le monde attend. Attend de voir le soufflé trottinette retomber. Le seul espoir. Déjà les loueurs se désespèrent du vandalisme qui ronge leur business-plan à grande vitesse. Du coté chinois, des cargaisons entières de trottinettes sont prêtes pour remplacer celles jetées à la Seine.
Si la trottinette électrique plait tant, c’est qu’elle est simple à mettre en œuvre et ne nécessite aucun effort musculaire, contrairement au vélo sans assistance. Elle redonne aux citadins la maîtrise de leurs mouvements dans un environnement de plus en plus contraint…et en plus on rentre dans sa supérette avec l’engin!
la carte des soutiens anti-privatisation ADP à cinq mois de la date de clôture du referendum
Êtes-vous d’accord pour un referendum sur la privatisation de l’aéroport de Paris (ADP)?
De l’eau a coulé sous les ponts et les Français ont d’autres chats à fouetter plutôt que de se préoccuper si Roissy doit être privatisé. Après tout, privatiser l’aéroport, ce n’est pas pire que les autoroutes, Gaz de France ou EDF!…On ne le dit pas, mais on le pense. Et moi qui suis un peu écolo sur les bords (sur les bords seulement), je me dis que privatisation = augmentation des prix et donc c’est bon pour éviter des vacances planétaires à crédit à Phuket ou au Caraïbes qui détériorent la couche d’ozone.
Il faudrait obtenir 4,7 millions de soutiens pour enclencher le processus référendaire, on n’en est qu’à 900.000. A l’heure où tout le monde réclame plus de démocratie participative, force est de constater que l’opinion semble avachie quand on lui demande de se mobiliser.
Ou alors, tout simplement, cela signifie qu’on est d’accord pour vendre nos aéroports…
Le pouvoir en place se garde de faire un appel au peuple pour inviter les Français à prendre position contre son projet. C’est compréhensible. En revanche pour la réforme des retraites, aucun problème pour communiquer à tout va.
Il faut se munir d’une carte d’identité, être inscrit sur les listes électorales, connaître par cœur le code Insee de sa commune de naissance… Et entre les bugs, les problèmes d’accent, les erreurs de localisation, le site a la fâcheuse manie de planter. (Médiapart)
« L’avion, c’est pour les bourgeois et Paris, c’est loin. Voilà ce que j’entends dans ma circonscription » « Quand on explique que la privatisation des aéroports aura les mêmes conséquences que la privatisation des autoroutes, ça fait “tilt” dans la tête des gens.
Recycler l’air, des petits malins savent faire. J’ai vu cette semaine des champs éoliens à perte de vue qui se dressaient dans la plaine céréalière de la Marne entre Chalons et Sézanne. Plus près de nous, il existe ceux du Barrois entre Void et Ligny-en-Barrois.
On est loin des vertueuses solutions de nos écolos verts lorsqu’on apprend que tous ces énormes mâts qui surgissent dans nos campagnes ne sont que le fait de financiers étrangers venus pomper la manne des subventions accordées par l’Etat à ces aimables investisseurs.
En fait si les éoliennes se répandent ça et là, c’est tout simplement parce que le gâteau vient d’EDF qui ponctionnent ses abonnés sur les factures d’énergie…pour le redonner ensuite aux fonds de pension qui émargent dans les sociétés de l’éolien.
A propos du gâteau d’EDF, il est temps d’en profiter car cette boite née en 46 est en quasi-faillite comme beaucoup d’autres fleurons français. Bruxelles est passé par là car dézinguer une boite publique qui produit du courant peu cher, ça arrange la concurrence.
C’est ce qu’on entend dire.
Du coté des communes et des agriculteurs, l’intéressement n’est pas moindre. On parle ainsi de 30.000 euros de loyer par an pour un seule éolienne! Pour une paysannerie en jachère, le calcul est vite fait, à la place des veaux, mieux vaut élever des éoliennes.
Reste un hic: au bout de vingt ans l’éolienne est morte et le démantèlement reste à charge du propriétaire des lieux… sans parler des 200 tonnes de béton enfouis dans le sous-sol et de tous les câbles souterrains destinés à évacuer l’énergie.
Ces aimables joujoux qui produisent un mégawatt les jours de vent (20% du temps) n’ont rien à voir avec les deux tranches nucléaires de Fessenheim (1800 mégawatts/80% du temps, la moitié de la production alsacienne) qu’EDF vient d’abandonner sous les hourras écolos (500 millions de manque à gagner que l’Etat (donc nous) s’engage à verser à EDF)
Si j’ai faux dans ce minuscule billet, les verts pourront me corriger et j’en serai rouge de honte.
Je commence comme ça ce matin. Je ne dérange personne. Pas de bureau partagé dans mon home, pas d’Openspace. De la musique à volonté.
Et puis après, je me pose. Qu’est-ce que je pourrais bien entreprendre de constructif avec moi-même?
Participant : moi-même
Moi-même, c’est mon ego ou mon autre. Mais je ne suis pas toujours d’accord avec lui. Des crispations, des mésententes surviennent sur la marche à suivre. La marche à suivre? Mon confrère et ami Pierre Brunner me surprend toujours lorsqu’une fois de retour de sa marche, il raconte sa balade avec lui-même sur son blog LTD RANDO 68.
Participant: lui-même, écrit-il. Comme pour se prouver qu’il était là et que ce n’était pas son double qui a accompli ce périple souvent exigeant. En somme, une sorte de confirmation s’il venait à douter en découvrant ses belles images du jour. Non, ce n’était pas un rêve, il était bien là.
Alors, aujourd’hui?
J’ai ce vague projet d’organiser une rencontre régionale à destination de Amis du Randonneur ( des gens à vélo). J’ai du temps devant moi car il faudra au préalable passer sous les fourches caudines de l’administration du Randonneur pour caser une date.
Alors voila, je vais tenter de construire un parcours n’excédant pas quatre-vingt kilomètres de vélo entre Masevaux et Belfort au pied de nos collines sous-vosgiennes.
la vallée de Saint-Nicolas
Au menu touristique, il y aurait donc Masevaux, Rougemont, ses arrosoirs, Saint-Nicolas, Lamadeleine-Val-des-Anges, puis une incursion dans cette zone des étangs autour d’Eloie, le fort de Roppe au cœur de la forêt, la Seigneurie, la gare de Sentheim, le train Thur-Doller,…
Je ne sais pas pourquoi ce mois ci, le rédac. chef s’ingénie à nous mettre une couverture de Une avec un type qui pédale dans le désert, des chameaux d’Arabie face à lui.
Est-ce une façon de préfigurer l’Europe qui nous attend avec le réchauffement climatique?
Alors oui, je distingue au fond dans la brume matinale les contreforts des collines sous-vosgiennes, puis plus loin nos ballons ronds. Le chemin caillouteux? Oui, je l’imagine aussi. La nationale 66 Mulhouse-Epinal, une fois débarrassée de ses encombrements routiers, faute de pétrole est revenue à l’état de piste romaine puisque l’enrobé bitumineux ne sera plus qu’un souvenir.
Trêve de plaisanterie, je ne m’imagine pas visiter à vélo des contrées exotiques . Le Randonneur cherche toujours des rédacteurs pour sa rubrique « le p’tit coin méconnu ». J’en connais des p’tit coins, mais ils sont connus par la plupart d’entre-nous, alors j’évite l’exercice. Surtout que le comité de lecture ne rassure pas les postulants en « s’attardant sur chaque mot ». S’attarder sur mes mots? jamais! Maxou reste Maxou et je refuse de me plier à un censeur. Je reste chez moi avec ma prose vérolée.
Cela dit j’invite les cyclistes-cycliques, c’est à dire ceux qui prennent le temps de descendre du vélo de temps à autre à lire le Randonneur. Lire, c’est notre gymnastique du cerveau chaque matin. Ne le décevons-pas!
En plus le Randonneur vient de comprendre, un peu tard, que payer avec la monétique Paypal son abonnement à 24 euros c’est moins chiant que de faire un chèque qui reste sur le frigo pendant des semaines.
Une bonne nouvelle: les nouveaux abonnés appartiennent plus souvent à la tranche 30/39 ans.
J’ai parcouru tous les itinéraires. Force est de constater qu’un certain nombre parmi nous n’ont plus la force due à l’âge de les réaliser en entier. Il conviendrait de tracer des parcours plus adaptés.
Colline du Bollenberg. Préfiguration du climat méditerranéen étendu à toute l’Alsace?
Doit-on s’inquiéter des pénuries à venir? la pénurie d’eau? la pénurie d’essence?…et corrélativement la pénurie de courant électrique d’origine nucléaire, hydraulique et…solaire (car le solaire a ce défaut d’être moins bon en période de canicule).
Pour l’heure, on fait comme si. Comme si la canicule n’était que passagère. Or voici plusieurs années que le phénomène se reproduit: une baisse de la pluviométrie, un asséchement des cours d’eau, une baisse des nappes phréatiques.
Combine te temps encore le monde agricole va t-il pouvoir disposer d’eau à profusion pour la compétitivité de ses cultures?
Ne plaisantons pas! les conséquences sont là: des communes ravitaillées en eau, des centrales nucléaires qui doivent réduire leur production à cause du réchauffement de l’eau, des bétails qui manquent de pâtures, la faune piscicole qui meurt, les cultures agricoles qui pompent de l’eau là où elles peuvent et notamment dans des rivières déjà exsangues…la forêt vosgienne qui dépérit (100.000 m3 de sapins morts dans le sud vosgien).
Dès lors, que faut-il attendre de ces pénuries?
des restrictions tous azimuts
des rationnements
des coûts de marchés qui vont exploser
Est-ce un scénario catastrophe? je ne le crois pas. Le problème, c’est que les pouvoirs tardent à prendre des mesures de crainte d’affoler les populations…on le voit notamment avec le laxisme lié à la pollution automobile aux abords des agglomérations.
Nos anciens savent ce que veut dire rationnement. Pendant et après la guerre, il y avait les tickets de rationnement. Aujourd’hui sommes-nous prêts à être rationnés? avoir de l’eau ou du courant quelques heures par jour?
Vingt litres de gas-oil par semaine. Et débrouillez-vous avec ça.
Le scénario du pire aurait de graves retentissements sur l’humain, des conflits possibles sur les droits d’usage et aussi des pathologies cognitives probables chez les individus incapables de s’adapter. Nos congénères habitués à la profusion de tout seront-ils capables d’accepter cette nouvelle donne en lien avec le réchauffement de la planète? Il est vraisemblable qu’aucun État démocratique ne sera en mesure de prendre les mesures qui s’imposent pour inverser la tendance. D’ailleurs, seul, quel État pourrait entraîner le reste de la planète et les climatosceptiques comme Trump ou Bolsonaro?
On peut donc s’attendre à un conflit mondial généralisé entre les impérialismes qui vont s’entre-choquer pour conserver leur leadership face aux enjeux climatiques.
C’est pessimiste, je sais. Mais avons-nous des raisons de croire que la tendance du monde peut s’inverser?
On ne sait pas encore qui du Gouvernement ou qui du retraité va perdre ou gagner cette bataille qui s’engage autour de la réforme des retraites.
Certes les jeunes générations sont devenues individualistes et imaginer une convergence des luttes est illusoire. Le syndicalisme a perdu son aura et il aura beaucoup de mal à mobiliser. Mais un mouvement populaire est toujours possible, solidaire et incontrôlable comme celui des Gilets jaunes. Ce qui serait pire pour le Gouvernement…et attendu par les mouvements anarchistes.
Il faut reconnaître que le gouvernement est habile à présenter des pertes de droits en avancée sociale.
Réforme: changement de caractère profond, radical apporté à quelque chose, en particulier à une institution, et visant à améliorer son fonctionnement (dictionnaire Larousse)
S’agissant de la réforme des retraites, le Gouvernement joue gros car il a contre son projet un certain nombre de professions. Je pense aux avocats, aux agents EDF, aux fonctionnaires qui disposent d’un pouvoir d’influence pour les uns et d’un pouvoir de nuisance pour les autres. Et si demain la France était plongée dans le noir par manque de courant électrique?…(un sujet hautement risqué et prévisible que se gardent d’aborder les commentateurs) et les contrôleurs aériens?… imagine t-on les remplacer par des contrôleurs militaires comme en mars 1973 où deux avions se sont percutés?
Dans un régime par points, le montant des retraites n’est pas garanti (comme il l’est actuellement) puisqu’il varie en fonction de la « valeur du point » Ainsi, en Suède, les actifs peuvent partir dès 61 ans mais l’âge moyen auquel ils prennent leur retraite était de plus de 65 ans en 2014, contre moins de 60 ans en France, selon l’OCDE.
Plus juste! Vraiment?
Plus de justice nous dit-on. Certains comprennent que derrière le plus de justice , il y a surtout plus de pauvreté. Le niveau des retraites n’est plus garanti a priori : si la situation économique s’améliore, le niveau des pensions augmente ; si la situation, au contraire, se dégrade, le niveau des pensions baisse. Mais dans la situation actuelle beaucoup ont à perdre. Par exemple les professions libérales, comme les avocats, risquent de voir doubler leurs cotisations retraite (de 14 à 28%) alors même que leur caisse est autonome et ne coûte rien à l’État. Les avocats manifesteront lundi 16 septembre…et d’autres professions, après la RATP cette semaine passée, vont suivre.
On comprend jour après jour que cette réforme conduit à beaucoup d’interrogations comme le recul de l’âge de la retraite, la valeur du point et la remise en cause unilatérale des acquis sociaux.
In fine, ne soyons pas dupes, derrière cette réforme se cache en fait la volonté des États de réduire la part des pensions dans leur PIB pour mieux affronter la capitalisme mondial.
Étiquettes…
est-ce encore du pain?
Vous allez rire. Je l’espère.
De nos jours, on est à cheval sur les normes. Alors on étiquette tout.
Le pain du Leclerc où l’on s’aperçoit qu’on mange en fait beaucoup d’autres choses que de la farine et du levain…et les étiquettes de nos t-shirts.
Des étiquettes pas agréables à porter
Pour les t-shirts, c’est une torture. Je ne les supporte pas sur le coté gauche du ventre. J’ai tout essayé. Les couper? c’est pire, le moignon d’étiquette est devenu une épingle. Alors la solution, c’est de les découdre! Oui mais ensuite il faut recoudre et je n’ai pas ce talent de refaire une couture aussi nette. Alors? je vous avoue tout: je mets mon t-shirt à l’envers.
Je plains les dames…
Je suis passée à la boutique Petit Bateau, même leur coton bio a des étiquettes, et la vendeuse ne semblait pas très à l’écoute de mes pb de gratouille. J’ai quand même pris deux culottes en test, car je rencontre en + un pb avec les élastiques des culottes qui irritent et là c’est plus compliqué
Je n’ai pas encore essayé le Découvite : (nom masculin!) invention très utile pour les couturières permettant de défaire rapidement une couture.
La Bonette à l’index
Inutile de chercher à frimer dans le Hundsrück avec ce maillot de la Bonette acheté à Intersport Jausiers en 2012. Il est cousu avec un fil de nylon qui vous perfore les flancs mieux qu’une aiguille. Je ne suis quand même pas un cheval
Pédale et tais-toi!
Je sais, pour en rencontrer de temps à autre, que certains de mes lecteurs n’apprécient pas cette chronique du lundi. Pour eux le vélo se suffit à lui-même. Nul besoin d’y ajouter des considérations d’ordre politique, sociétal ou économique. Le vélo serait donc un attribut désincarné de la personne, notre prolongement minéral disait Jarry, et rien d’autre. Nul besoin d’en faire plus. Ce n’est pas ma conception du vélo militant…et je suis triste à l’idée qu’on pourrait pédaler uniquement pour son plaisir personnel, par goût et non pas aussi avec le regard que l’on porte à la société et l’image qu’on lui donne pour contribuer à un monde meilleur.
Bienvenue au départ de HuningueLe SlowUp de Bâle, trois boucles inter-frontalières et le long du Rhin
Je ne sais pas combien nous étions. Trente mille?…quarante mille?…Seuls les organisateurs pourraient le dire. Chapeau à ces centaines de bénévoles présents aux intersections pour garantir la sécurité et le succès du SlowUp de Bâle 2019.
on passe en Suisse sans montrer patte blanche exceptionnellement
Nous avions donc au choix trois boucles à parcourir autour de Bâle.
31 km : Bâle – Riehen – Lörrach – Weil am Rhein – Huningue – Saint-Louis – Bâle
les faubourgs de Bâle sont occupés par l’industrie
On partait d’où l’on voulait et on parcourait une, deux ou trois boucles. Une seule obligation: tourner tous dans le même sens. Pourtant on a croisé quelques cyclistes dans l’autre sens qui prenaient de grands risques de collision.
baisse de pression dans portique pneumatiqueAttention au tram!dès qu’un ralentissement intervient, de gros bataillons de cyclistes se forment il fait déjà chaud dès 10 heures ce matinidéal pour les familles d’être mis à l’abri du traficbonjour Madame
Ce qui est bien dans le SlowUp, c’est que la route est à nous. Tous les accès sont neutralisés et le balisage est parfait. Heureusement car les itinéraires sont compliqués. Passer d’un grand axe à quatre voies à une simple piste génère automatiquement des bouchons.
nous voici sur les bords du Rhinà vélo et faire des photospeu de tandems, mais beaucoup de VTT et VAEtransport familialUne petite bosse pour quitter le rivage
Le voyage nous fait découvrir Bâle et aussi ses extérieurs bucoliques le long du Rhin.
Une moitié d’avenue rien que pour les cyclistes, c’est abusé…silhouette étonnante animéepromotion de produits suisses. Miam!la vache Swissmilk monte sur ses grands chevaux
Il faut cependant être vigilant: tout le monde ne roule pas de façon disciplinée à droite, non. Beaucoup tiennent la gauche et empêchent les dépassements. Les cyclotouristes « patentés » piaffent parfois d’impatience derrière. Mais en venant au SlowUp, on sait que c’est d’abord une fête, alors restons tolérants!
pour petits et grandsje présume que c’est du bio…on retraverse le Rhintour Roche transport combinévous avez votre vignette?BâleComme au Tour de FranceUne connaissance amicale
On n’échappera pas aux immenses « ravitos » qui jalonnent le parcours, dotés de jeux pour les petits et de restaurations généreuses.
C’est où déjà?un des innombrables bouchonsje confirme, il y a de la verdure autour de Bâleusine électriquej’ai pas encore essayé, mais ça me semble pas facileil n’est pas très contentpolice à véloPub pour Skoda, j’ai gagné combien?qu’est-ce que c’est que tout ce monde?arrêt obligatoireA l’Ardéchoise aussi ça bouchonne?ambulant déambulantce cyclo s’est échappé et je lui ai filé le train un bon momentcherchez l’erreur…
Amusant de voir ces petits enfants à vélo et ces parents tractant la remorque des tous-petits. Respect à toutes ces familles qui ont choisi de promouvoir la nature, à pied, à vélo, à roller.
y’a pas plus petit?des échappésun échappéHuningue, la passerelle
Cette machine va t-elle trouver son public? Une courroie à la place de la chaîne, un algorithme pour remplacer les leviers de vitesse traditionnels et un smartphone pour contrôler le tout.
Rebstock Waldum Hôtel Kappelrodeck. J’adore cet habitat traditionnel de Forêt Noire
Oberkirch, c’est là-haut du coté d’Offenburg en Forêt Noire. On y va donc grimper un dizaine de cols à vélo proposés par le Club des Cent Cols.
Au retour, je compte et recompte, il manque trois cols à l’appel, la trace GPS enregistrée est formelle. C’est rageant.
907/756/621, trois cols qu’on a zappés sans s’en rendre compte
Cette chaude journée se soldera donc pas un parcours de 73 km, 1500m et 10 cols. La faute à qui? à moi qui n’ai pas vu que je manquais deux « aller et retour » sur la trace pourtant affichée sur le GPS. GPS vieillissant, soleil éblouissant et contre-jour sur l’écran.
Quel dommage! Surtout qu’on ne va pas là-bas tous les jours…
Cela dit, sur le plan physique, on était plutôt limite et la montée à la cote 998 nous a « tuer » comme disait l’autre. Le compteur thermique affichait jusqu’à 34° et il fallait économiser le bidon.
Le paysage en vallée est toujours aussi éblouissant, c’est un paysage à la Heïdi, façonné par des siècles de culture germanique. Ici l’agriculture est composée de vignes et de fruits. On secoue aujourd’hui les pruniers. Un câble attaché au tracteur muni d’un vibreuse et les fruits tombent par centaines sur la toile déployée au sol.
Les grosses pommes rouges font envie, mais ne sont-ce pas celles qu’on retrouve dans les supermarchés, farineuses et sans goût? je ne le sais pas.
Même préparé, un voyage à vélo réserve des surprises inattendues.
En Allemagne, ce sont les déviations « umleitung ». En ville, ça va. En montagne demerden sie sich! comme vous allez le voir…
Je croyais que les motards allemands étaient plus raisonnables chez eux que lorsqu’ils viennent sur la route des Crêtes vosgiennes. Que nenni! Sur la Schwarzwaldhochstrasse, c’est un festival, plus exactement un circuit de vitesse. D’autant que le revêtement est hautement sécurisant! Pas comme chez nous.
Fini de rigoler, à nos vélos!
A la sortie d’Oberkirch, on commence par une belle piste cyclable au cœur des pommiersAvec le Tiergartner Höhe, notre premier col nous donne un avant-goût de ce qui nous attend. Pourtant il n’est qu’à 307m perché sur les hauteurs du vignoble de Ringelbach
On s’applique et on songe à la suiteles sorties de boucle sont propices à découvrir la suite de la penteEt en plus c’est un aller-retour! faire des cols pour les redescendre ensuite, c’est un jeu cynique, non?En redescendant, on se rend mieux compte de la pente qui avoisine 15%. Aller-retour au col de Rotebene A partir de Kappelrodeck, c’est la grimpée au col de Bosensteiner qui nous attendLa montée à la Haute Route de Forêt Noire est terminée. On a grimpés 800m de dénivelée assez harassante depuis Kappelrodeck. La pause casse-croûte bien méritée au SchliffkopfAu Zuflucht, voici une route barrée qui compromet notre retour. Que faire? on va tenter quand même…En face, on distingue la route descendante en travaux. Ne pourrait-on pas descendre en parapente avec nos vélos accrochés aux pieds?qu’est-ce qu’ils veulent les raders?décollageC’est samedi, l’entreprise n’est pas làOuf, sauvés! le tronçon en travaux est terminé. Le Kleine Steig est juste après la barrière.
A Oppenau, on n’est pas tirés d’affaire. D’abord le centre est en travaux, puis le concepteur du parcours nous envoie dans une galère au-dessus de la ville…une pente à 16% et plusieurs kilomètres dans les cailloux où il faudra marcher
Sympa le centre ville d’Oppenau, les lieux semblent inhabitésLes vieux grognards en déroute à Oppenau dans une pente à 16%. C’est pas juste!Oppenau en contrebasKleine EbeneA Hütteneck, le fermier est sympa. Il a mis en libre-service la bière Rothaus, le kirch, la poire…et l’eau pétillante, tarif unique 1 euro, hic!. Mais c’est pas fraisRetour à Oberkirch.
prout! à dada sur mon bidet le moyen le plus sûr de vous délester de votre pognon
Comptoir du café. Non, pardon pas le bike-café, le comptoir du vélo. Alors je prends la posture du mec qui s’interroge. Vous voyez, la tête baissée et la main qui saisit son menton. Je n’en perds pas une miette du stammtisch improvisé.
Un peintre qui croque vite le portait aurait pu en faire une étude de la bobine du vélomaxou. Une étude posturale.
Alors comme ça, ne le répétez pas, y’a des mecs qui en douce vous font une étude posturale pour pas cher. 90 balles pourvu que vous rameniez avec vous tous les frustrés du quartier qui s’interrogent…qui s’interrogent si le mal là, ou le mal ici, ne serait la faute du cheval mal gaulé qu’ils enfourchent tous les après-midi.
L’étude posturale fait fureur. Et sème même la terreur. Ton vélociste t’a refilé un vélo pourri. Non ce n’est pas toi avec tes petites pattes et ton bedon, ton grand cou qui est en cause. C’est ton vélo qui va pas.
Il y en a même qui partent en voyage organisé se faire posturer en douce comme celles qui vont se faire des réductions mammaires sans en avertir le landerneau.
250 balles l’étude. Sans l’hôtel ni la bouffe.
On veut des noms!
Des noms ? mais vous les connaissez les noms. Ce sont toutes ces marques de vélos qui sponsorisent les marchands de rêves qui vous torturent sur un banc d’essai.
Cette année, le Club des Cent Cols a organisé sa rencontre régionale du Grand Est au Petit-Ballon le 24 août.
Le Petit-Ballon et sa belle vallée de Munster suscitent toujours autant l’engouement des randonneurs de tous poils.
Rassemblement à Sondernach avant la montée
Satisfaction des promoteurs de la journée, Arsène et Jean-Christophe, puisqu’une quarantaine de grimpeurs centcolistes ont répondu à l’appel, dont certains venus de Suisse et d’autres de Belgique. A noter le premier col du petit Lucas, 7 ans, accompagné de son grand-père et aussi quelques nouveaux membres heureux de découvrir « l’esprit Cent Cols »
Bravo à Lucas et bienvenue aux nouveaux membres!
Lucas a franchi son premier col
L’attrait de la montagne vosgienne ne se dément pas et il faut dire aussi que nous étions plusieurs à vouloir gravir ces deux nouveaux cols, le Petit Ballon (FR-68-1163) et le col du Strohberg (FR-68-1155) 1 km plus loin, fraîchement entrés dans le catalogue des cols français de la Confrérie.
Maxou est membre des Cent Cols n° 6785. J’y ai adhéré un peu tard à 60 ans grâce à mes amis mulhousiens qui m’ont permis de découvrir la Confrérie et encouragé à franchir les 5 cols de plus de 2000 mètres que je n’avais pas à mon palmarès. C’est grisant de faire connaissance avec la haute montagne comme la Furka , le Nufelen , le Gothard…et le Stelvio. J’ai bien aimé aussi les 7 cols de l’Ubaye avec Jean. Aujourd’hui je totalise un peu plus de 1000 cols grâce au fait, en particulier, que je me suis mis au VTT qui permet de trouver des cols inaccessibles par la route.Le concept des Cent Cols est un formidable émulateur de randonnées en montagne.
Revenons à notre rencontre du jour…départ depuis la gare de Munster et montée par Sondernach pour les routiers et par les chemins pour les vététistes.
Le Petit Ballon se grimpe par trois itinéraires. Par Sondernach, par Wasserbourg et par Eichwald. Par Sondernach, c’est le moins difficile …et tout le monde est content! (19km/765m)
Alain toujours aussi fringantLa Suisse était représentée par MichelLucas et son bel Orbéa avec GPS svp!Raymond, le repos du guerrier
Casse-croûte sympathique en haut du Petit-Ballon après avoir fait l’aller et retour au col du Strohberg.
Jean-Luc Ceccato a reçu son diplôme des 1000 cols des mains de Guy Harlé, secrétaire nationalles chèvres du Petit-BallonJean-Christophe et Arsène pendant le mot d’acceuilL’auditoire est satisfait de la rencontre
Puis chacun a repris sa route du retour.
La descente est grisanteDans ce sens, c’est plus facile indéniablementIl fait chaud mais le goudron ne fond pasJean dans la descente de Wasserbourg. Il est venu avec son vélo depuis Osenbach, il a donc encore des kilomètres à faire…Village d’AlsaceAvec Guy un Perrier menthe à la Cigogne de Munster
Thierry Crouzet nous conte sa traversée de la France sud de Balaruc-les-Bains à Biscarrosse.
C’est agréable à lire.
Thierry voyage avec un camarade. Ils évitent la route au maximum.
682 km et près de 10 000 mètres de D+
Ils pratiquent le bikepacking, c’est à dire qu’ils emportent duvet et tente et qu’ils mangent ce qu’ils trouvent en chemin. Certains jours, c’est la disette.
Si vous êtes attentif à ce genre d’expédition, vous noterez que le matériel est savamment choisi.
Paris-Brest, le gâteau a été créé en l’honneur du raid cycliste existant depuis 1891
Paris-Brest-Paris se termine. Ou presque.
Long de 1200 km, il a réuni cette année près de 6000 participants. Avec ce palmarès, vous atteignez le Graal du randonneur cycliste. On ne peut évidemment que rester admiratif devant cet exploit qui doit être réalisé en moins de 90 heures pour être homologué par l’Audax Club Parisien.
Aller vite n’est pas interdit: 42 heures et 26 minutes, c’est un coureur allemand qui le détient depuis 2015: Björn Lenhard soit à 30 de moyenne arrêts compris. Lors du retour, il a du croiser beaucoup de monde!
300 km. Mon plus grand trophée Audax
Paris-Brest-Paris n’est « rien d’autre que la fierté de terminer le parcours au plus tard le 22 août » avec le gain d’une breloque à l’arrivée comme l’écrit le Point.fr. C’est dire si c’est nul dans notre monde marchand où le vélo est encore perçu dans le grand public comme un accessoire de compétition et de course.
Se faire mal quatre jours et trois nuits sur une selle, est-ce raisonnable? Disons que c’est une victoire sur soi-même…tant pis si en retour vous gagnerez quelques tendinites bien méritées!
Personnellement, ce genre de démonstration cycliste ne me fait pas « vibrer » et je ne l’ai jamais désirée. Mon seul exploit Audax s’est limité au « 300km » et je n’en ai pas demandé plus.
A quoi bon, d’ailleurs? faire du vélo comme un esclave sans profiter du paysage , non merci.
Trottinette Kickbike de luxe 540 euros. Un peu cher pour moi
Ce matin, j’ai changé de monture. J’ai emprunté ma trottinette et mon coursier à pédales a fait la gueule.
J’avais entrepris ces jours passés de prendre en mains cet engin qu’on a tous au moins une fois utilisé dans notre jeunesse. Le grand luxe, c’était la trottinette à pédale avec roues à rayons et garde-boues en alu.
5km, la distance optimale pour un déplacement de quartier à trottinette
Aujourd’hui, la trottinette est passée entre les mains des adultes tandis que les plus jeunes préfèrent la planche roulettes, toute seule. Oui, je sais, on doit dire skateboard ; ça fait plus fun.
Donc revenons à ma trottinette. Est-ce un outil de mobilité intéressant?
Oui, sans aucun doute. Certes je dois affronter les regards des badauds dans leur jardin qui s’étonnent de voir passer un original à cette allure.
Le pharmacien: 12 minutes
Un léger sac à dos fera l’affaire. Je pars chez mon pharmacien. Tout juste deux kilomètres au rond-point de Vieux-Thann ZI. Certes les trottoirs sont parfois trop défoncés alors je dois prendre la chaussée, en douce. Ne pas me faire voler ma trottinette. Je la plie et je la dépose à l’intérieur de l’officine. Personne ne l’a aperçue.
Le boulanger:15 minutes
Je reprends ma route. Je veux dire mon trottoir. Remonter le long de la nationale 66 n’est pas très agréable, le flux de véhicules est envahissant. Je me faufile rue de Provence et je profite des quartiers au calme. Au lycée, je fatigue un peu car « le patinage » doit être presque permanent. Profiter de grands élans nécessite de l’énergie. Ma jambe droite vient en secours de la jambe gauche, le temps de la reposer.
Retour sur la plaque comme disent les cyclistes; ça descend tout le temps.
Bilan positif
Un peu plus de 5km parcourus. Cinq kilomètres me semble la distance optimale à parcourir en ville avec une trottinette sans s’embarrasser d’un vélo. D’autant qu’on redevient piéton très facilement dans les passages encombrés ou les carrefours. Mais c’est indéniablement plus dépensier sur le plan physique que le vélo…et les capacités d’emport sont réduites.
Par rapport à la marche, la trottinette est sans conteste supérieure en rapidité pour les petits déplacements urbains.
Le docteur Gérard Porte nous met en garde, le cycliste aura tôt ou tard sa petite pathologie
Je cours après mes kilomètres à vélo. Et cette année je cours du mieux possible, rien n’y fait, j’ai toujours mille kilomètres de retard. Les mille kilomètres de mon voyage à sacoches à Valjoly en 2018. Finalement, sans m’en apercevoir, je suis un cycliste décroissant. J’use moins mon corps et mes vélos. Relativisons, faire cent bornes tous les jours avec des sacoches n’est pas difficile dès lors qu’on est entrainé. Si l’on doit grimper le Tourmalet, c’est différent évidemment. Tout est relatif. Idem si tu pars avec tes sacoches l’été pendant les vacances sans s’y être préparé.
Les voyages, ça forme la jeunesse. La vieillesse aussi.
En parlant de vieillesse, il faut se préparer à tout. Y compris au pire. Je découvre petit à petit les affres du cycliste qui un matin a mal ici…et là. Pour moi ça commence par des souffrances articulaires. Trois heures de guidon et j’ai les phalanges douloureuses et gonflées le soir même. Pour d’autres, ce sont des restrictions cardiaques. Bref si faire du vélo entretient la forme, ça la démolit aussi un peu. Comprenne qui pourra!
J’entrevois déjà un jour où mes escapades vosgiennes ne seront plus que dans les rêves. Il me restera les images du temps jadis.
Col du Calvaire 2017, une convivialité assumée qui se perd peu à peu
Puisque nous en sommes là, il est temps de parler du nouvel artifice de ceux qui ne peuvent plus grimper (à vélo!). Alors ils passent à l’électrique et se donnent de nouvelles perspectives et illusions. Mais, il y a deux ans, un centcoliste émérite rencontré au col du Calvaire (le bien-nommé) m’avait confié qu’une fois qu’il ne pourrait plus pédaler, son vélo serait remis au clou. Et pas question de passer à l’électrique. C’était un principe pour lui, pour ne pas dire une fierté.
Pourquoi les élus seraient-ils épargnés ?
Ramassage des ordures à Louvain-la-Neuve
C’est la question que pose Philippe Bilger sur son blog à propos de ce maire de Signes écrasé par un véhicule venu déposer des gravats sur sa commune.
Oui pourquoi seraient-ils épargnés ces maires? La République les a abandonnés depuis longtemps et celui qui veut jouer les Rambo risque sa vie comme tout pékin victime d’un délit routier. C’est un constat.
Le président de la République est intervenu pour appeler à être « sans complaisance et ferme » à l’encontre des « incivilités » et de la dégradation « du sens de l’Etat de la Nation »
décharge moniteurs informatiques en Chine
Autrement dit, circulez, y’a rien à voir!
La République est devenue la République des Pleureuses. Nos braves soldats du feu sont honorés d’une médaille lorsqu’ils décèdent. Le maire de Signes aussi.
Mais quoi d’autre? rien!
Il faut en convenir: nous sommes en face d’un Etat impuissant incapable de faire sa police et qui laisse les voyous nous pourrir la vie. Chaque jour.
Pleurons mes frères de toutes nos larmes puisque la République nous y invite.
Restent les déchets. Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire de toutes ces ordures produites par la société de consommation. Dans le temps, on avait juste droit à rien. Chacun faisait avec rien. Son compost avec les épluchures de pomme de terre, ses manches de râteau avec du cornouiller et sa lessive avec une …lessiveuse. Pour l’eau on avait le broc et la cruche en porcelaine sur la table. Aujourd’hui, on a tout, parfois en double voire en triple et ça déborde partout dans les placards, les greniers et au garage. Une fois que la place manque, qu’est-ce qu’on va faire de tout ça?
Pour les particuliers, fastoche, on les fait payer via la redevance d’enlèvement des ordures. Et si ça déborde encore, on a inventé les déchetteries…et même le mot dont l’orthographe peut être variable. Ne plaisantons pas avec les déchetteries: on est en face d’une véritable industrie du déchet. Pas question d’abandonner les bouteilles en plastique: les déchetteries en vivent. On est coincés pour longtemps avec le plastoque, avec Wattwiller et Vittel. Si vous buvez l’eau du robinet, sacrilège! vous allez mettre des types au chômage et faire monter le coût de la redevance.
Ce dépôt de gravats pourra servir à renforcer un chemin forestier. Admettons!
Et pour les tonnes de gravats des entreprises? dès lors que c’est payant, on comprend le comportement de certains entrepreneurs indélicats qui préfèrent benner derrière un buisson. Pas grand risque de se faire prendre.
désamiantage d’un tour HLM à Wittelsheim
Les Parisiens sont-ils irresponsables? Oui puisqu’ils ne semblent pas prendre conscience du danger constitué par l’importante pollution au plomb consécutive à l’incendie de Notre-Dame. Les pouvoirs publics réagissent mollement. Le pire du mal n’est-il pas déjà fait? Pour les touristes, les badauds qui regardaient le sinistre, c’est déjà trop tard. Mais pour les habitants, il apparait que la pollution s’étend sur plusieurs kilomètres au sein de la capitale. Du Monoxyde de Plomb PbO (jaune au rouge), et Dioxyde de Plomb PbO2 (teinte noirâtre) dispersés partout et des ouvriers qui caracolent dans tous les sens sur le sinistre. Construire un sarcophage comme on le fait pour désamianter les immeubles? vous n’y songez pas, ça coûterait bonbon!
C’est vous qui êtes dans le journal de ce matin? oui on me l’a dit…mais je n’ai pas vu l’article… Je vais vous le chercher. La fermière est contente, elle va pouvoir afficher la page des DNA à sa ferme comme un trophée.
Ce sont les DNA du jour qui consacre un article au munster fermier ou Munster-Géromé de la ferme Dechambenoit installée au Frenat du Haut à Le Ménil (Vosges).
La vache de race vosgienne se distingue par son dos blanc (vaches du coté du Champ du Feu)
Le munster fermier, ou Munster-Géromé, est un fromage au lait de vache, à pâte molle à croûte lavée provenant d’Alsace ou des Vosges et contenant 45% de matière grasse. Pourquoi Géromé? parce qu’au fil des siècles la fabrication du Munster (Alsace) s’est répandue sur le versant lorrain des Vosges et popularisé lors des foires de Gérardmer (Géromé)
Le munster fermier voyage à vélo parfaitement
Aussitôt lu, aussitôt je suis parti à mon marché acheter le fameux munster fermier au lait cru.
la ferme est au km 24 de notre parcours à coté de la Passe du Sêcheneux
Le Frenat du Haut, on connait avec l’ami Jean. La ferme perche, c’est le cas de le dire à coté de la Passe du Sêcheneux.
Ce jour là, en 2014, on en avait bavé avec Jean pour grimper la passe du Sêcheneux
C’est sympa, la fermière vient chaque samedi à Thann vendre ses produits laitiers, Munster et autre bargkass ou Bergkäs si vous préférez, le fromage de montagne.
C’est dans FR3 Nouvelle Aquitaine qu’on apprend que deux cyclistes participant à la semaine fédérale de cyclotourisme de Cognac sont décédés suite à des accidents cardiaques.
D’année en année, force est de constater que le risque cardio-vasculaire s’accroit avec l’âge des participants.
Certaines images de la vidéo parlent d’elles-mêmes…on se demande si le cameraman ne l’a pas fait exprès. Il va falloir hélas se résoudre à admettre que l’âge d’or du cyclotourisme pratiqué à la FFVélo est derrière nous. Et c’est triste.
D’abord un constat simple pour se rendre compte de la complexité du problème de la concentration routière en France…et des conséquences environnementales engendrées:
En 1970, le parc automobile était composé de 14 millions de véhicules
50 ans plus tard, le parc atteint près de 40 millions!
L’avenir de nos routes ne va pas s’arranger pour les automobilistes. Les contraintes environnementales (bruit, vitesse, pollution, encombrements) font que la puissance publique s’ingénie à trouver les moyens de dissuader l’auto de passer par là…et même de passer tout court.
L’arsenal de moyens, on le connait. En ville, il s’agit de faire baisser la vitesse tout en déviant le trafic inutile à l’extérieur des agglomérations.
Zone 30, zone 20, ralentisseurs, rétrécissements, chicanes, feux « pédagogiques », sens interdits, rings obligatoires,…et stationnements interdits ou payants.
Mais les élus qui croient avoir rétabli la quiétude dans les quartiers résidentiels doivent à présent compter avec les GPS qui s’ingénient à déjouer les plans de circulation organisés par les agglos. Quelle n’est pas la stupeur de certains quartiers jusqu’alors paisibles de se voir envahis par de nouveaux Bisons Futés dotés de logiciels GPS à l’intelligence redoutable capables de contourner les embouteillages!
La chaussée à voie centrale banalisée (CVCB) est un outil encore peu usité tant elle déconcerte l’automobiliste français. Le CVCB consiste à ne laisser qu’une voie aux voitures tout en aménageant deux rives cyclables pour les cyclistes. Aussi dénommée «chaucidou» (chaussée pour les circulations douces) ou Kernfahrbahn en Suisse ou en Allemagne.
CVCB aux Pays-Bas
Pour l’avoir expérimenté en tant qu’automobiliste, l’effet est immédiat. Si un véhicule surgit face à vous, vous ralentissez immédiatement et songez à vous « garer » sur la bande cyclable sans faucher le cycliste qui s’y trouve! La manœuvre est délicate et oblige à faire preuve d’attention.
Les Pays-Bas sont adeptes du genre car dans ce pays, chaque voie secondaire fait d’abord la place aux deux-roues.
vélo à assistance électrique, la confusion des genres va t-elle fausser le jeu? celui-ci est électrique et pas facile à reconnaître
C’est en chemin, hier sur nos VTT, que Claude imaginait que le Club des Cent Cols pourrait accepter les vélos à assistance électrique autrement que sous le seul aspect médical du pédalant. Ne le répétons-pas: il soupçonne certains centcolistes de flirter avec la règle en grimpant les cols avec une aide électrique.
En effet, les clubs sont de plus en plus confrontés à des adhérents vieillissants qui ne peuvent plus « suivre » sans l’aide de l’assistance électrique.
Electrique ou pas, les clubs vont peiner à satisfaire tous les publics
Mais pas seulement!
De plus en plus nombreux, des cyclistes en pleine forme font de l’électrique une véritable discipline. Ils se détournent donc naturellement des clubs où l’acceptation est conditionnelle.
Par exemple au Club des Cent Cols où la règle fondatrice est de gravir des cols avec son vélo et l’unique force musculaire, comment faire pour adapter cette règle?
créer une section distincte réservée aux « électriciens »?
confondre les deux disciplines?
L’une et l’autre de ces solutions posent problème.
Un discipline distincte revient carrément à créer un second club avec ses propres tableaux et palmarès, sans que les cols gravis en « musculaire » puissent être confondus avec l’électrique…
Déjà en 2018, les organisateurs ne s’embarrassent pas, électrique ou pas, tout le monde est admis à concourir
Confondre les deux disciplines va engendrer naturellement des frustrations… ceux qui trouveront les parcours trop faciles (les électriciens) …et ceux qui se verront concurrencés injustement dans l’effort.
Je ne méconnais pas le fait qu’une perméabilité existe entre vélo et vélo à assistance; ainsi ce couple de cyclistes de forces inégales qui souhaiterait rouler ensemble…et qui donc se verrait mal devoir participer à des circuits distincts.
Il reste que la question est posée de savoir comment accueillir le vélo assistance en club…car entre vélo muscu et vélo électrique, il existe deux approches pour ne pas dire deux cultures du vélo. Celle des inconditionnels ou le vélo est synonyme d’effort et de dépassement de soi et celle des adeptes du loisir cycliste en mode assisté qui n’ont pas envie de se projeter dans une perspective contraignante demandant rigueur et entraînement permanent.
Du coté de la Fédération de cyclotourisme, l’essor du VAE interpelle, « Cyclotouristes, mes frères, ne rigolons pas, nous sommes également contaminés » déclare Bernard Lescudé dans son édito de Cyclotourisme magazine de juillet-août 2019. Le terme de contamination est-il bien choisi? Ne revient-il pas à percevoir le VAE comme une agression?
L’enjeu est donc gros.
Surtout que le possesseur de VAE est plutôt « investisseur » vu le prix des machines et qu’il y a fort à parier que les promoteurs touristiques vont se bousculer pour ferrer ce gros poisson adepte de plein air et de sorties organisées qui regardent peu à la dépense.
Alors que la maison dort encore, j’aperçois un ballon au loin. J’attrape mes jumelles. Il semble descendre.
Ma femme s’interroge. Le journal du jour est à peine déployé, le petit-déjeuner en plan. Toute affaire cessante, je suis parti encore en pyjama à la chasse au ballon sur mon VTT.
J’ai vu le ballon arriver vers chez moi, puis descendre. Aussitôt j’ai sauté en pyjama sur le vélo et j’ai foncé sur la piste d’Aspach pour faire une photo.
Mais le ballon semblait inatteignable…alors j’ai poursuivi mon chemin jusqu’à Aspach pensant enfin le voir toucher le sol…
A Aspach, je l’ai vu disparaître au-dessus du lac…j’ai donc grimpé dare-dare le chemin forestier jusqu’à Michelbach…
J’arrive au lac, le ballon semble hésiter sur son atterrissage en bas de la digue du lac…
Je descends en bas de la digue…il a disparu! Je suis déçu.
Je longe la rigole de déversement jusqu’au pont de la Doller, pas de ballon!
Au rond-point d’Aspach, je l’aperçois qui frôle les peupliers au-dessus la D466, il traverse la gare d’Aspach…
vol à basse altitude
…puis il semble enfin se poser sur la zone industrielle d’Aspach…
…trois coups de gaz et ça repart. Traversée de la D483. Je file vers l’église de Burnhaupt…
il rase les toits, les chiens aboient, les riverains ouvrent leurs voletsl’imposante masse semble cette fois se diriger vers le sol… perdu! il repart et traverse la rue haute à Burnhaupt
Je tente de le suivre…je suis dans une impasse. Je contourne le pâté de maisons…
Il est là, posé, majestueux
Le pilote m’interpelle…avez-vous vu une voiture suiveuse?
Oui, elle est déjà derrière moi.
L’heure est venue de remballer
Le VTT en pyjama est tout de même moins confortable qu’en tenue (de capitaine) ad hoc.
La Communauté d’agglomération du Ventoux Comtat Venaissin avait déclaré en 2012, avoir traité 20 tonnes de déchets, dont plus de 20.000 canettes et 30.000 bouteilles en plastique ramassés sur les pentes du Mont Ventoux après le passage du Tour (source)
Combien de tonnes d’ordures dans les Vosges sur le bord des routes et dans les chemins adjacents en 2019 ?
En 2016, j’avais recensé les ordures de la Cyclosportive des Trois Ballons dans le Hundsrück. Edifiant! (voir ici)
Certes le groupe Amaury ramasse ses ordures, mais les autres? celles laissées par le public qui s’amassent autour de la Grande Boucle parfois plusieurs heures avant, quand ce n’est pas la veille?…
c’est ce genre d’emballage qu’on trouve dans la montagne après le passage d’une course cycliste
Je ne suis pas adepte de cette grande foire au vélo qu’est le Tour de France. Je m’y sens même étranger. Je ne vais pas expliquer pourquoi pour la nième fois.
J’ai donc hésité sur mon titre. J’avais écrit « fuyons le Tour! » et puis j’ai renoncé face à la bronca prévisible de mes lecteurs admirateurs et inconditionnels du Tour. J’ai donc écrit « courage, fuyons! » ce qui laisse un peu de place à celui qui choisira d’aller faire du vélo rien que pour lui-même ailleurs que dans les parages du Tour.
Je prends soin de mes abattis car je sais que la Tourmania est omniprésente chez les compétiteurs du dimanche. Pas seulement: chez les ceusses de mes amis retraités qui font du vélo tous les jours particulièrement dans les cols vosgiens. Ce qui les bluffent complètement mes amis cyclos, c’est de voir des types bodybuildés grimper le Hundsrück en 52×14 à 30 à l’heure.
Donc le 11 juillet vous aurez le choix:
aller à la pêche et si vous n’êtes pas pêcheur…
…vous expatrier loin des miasmes de ce barnum: ses pollutions de bagnoles, de camping-cars, de décibels et du dégueulis de Cochonou en boite.
regarder le Tour à la télé en sirotant une bière si vous ne pouvez résister
moi aussi, j’veux mon Cochonou (vélomaxou 2009)
Bon allez, je vous file un tuyau. Si vous voulez voir les coureurs monter le Hundsrück comme s’ils étaient sur le plat, prendre le sentier de randonnée qui y monte depuis le Weierlé et arrêtez-vous au point de vue en aplomb de la barre rocheuse. Mais les places vont être chères…
C’est un parcours facile qui emprunte de nombreux chemins forestiers. Le but de cette balade étant de se préserver de la chaleur sans mettre son système cardio-vasculaire en émoi. C’est donc un parcours plat, ou presque. Il y a deux côtes, celle de Soppe-le-Bas dans la Vieille Rue qui mène à l’aérodrome et le single de remontée de Guewenheim (camping) jusqu’au lac de Michelbach.
Ne pas oublier d’emporter de l’eau avec soi. Pour un parcours comme celui-là par trente degrés, je prends 1,5 litre (camelbag plus bidon). Tête couverte évidemment! Il faut éviter de sentir la sécheresse buccale, c’est un signe de déshydratation. A la fin, vous rentrerez sans fatigue excessive et il faudra encore boire pendant une heure.
le parcours mesure 43km et D250m
Le point critique, c’est la traversée du gué de la Doller après Schweighouse. Ne pas tenter de traverser sur le vélo, l’enrochement est glissant. Avancer pieds nus en poussant le vélo.
Attention le débit de la Doller est très variable et le courant peut être fort. Renoncer si vous avez de l’eau au mollet!
Remettre ses chaussettes sur les pieds humides est agréable pour la suite du parcours
Essayez de passer avant l’arrivée du jet d’eau
Aujourd’hui le gué de la Doller est franchissable à pied. les pompes au guidonpédaler pieds nus pour rejoindre une zone herbeuseEtang de Burnhaupt-le-Bas face à la ferme Paradisvogel. Très agréable. on n’arrivera pas à venir à bout de cette sale habitude de laisser ses déchets sur placeCeux-là ont même abandonné les planches à voile. J’ai vérifié, personne sur place!je vous recommande le sentier des bunkers Erbaut (construit) en 1917c’était du solide la source Hagendorn. Dommage que les chasseurs n’aient rien trouvé de mieux que d’installer leur cabane en tôle ondulée sur la source!Je sais enfin pourquoi ces remorques pourrissent là à Burnhaupt. Parce que le propriétaire y stocke des chalets de Noël à l’intérieur. Véridique! En toute impunité cela va de soi.Avant Gildwiller, je prends le sentier de mémoire.Je suis sur le ballast courbe en briques d’une ancienne voie ferrée de 1914étang privé discretj’arrive à Soppe-le-Bas En haut de la Vieille rue, je prends le Tour des 4 Bans Les Vosges dans « une brume de chaleur »
Le libéralisme économique marque le pas avec la canicule. Il semble incapable de faire face aux phénomènes climatiques qu’il a pourtant largement contribué à créer. La couche d’ozone déchirée, la fonte des glaciers, la pollution débridée, l’agriculture contaminée, les nappes phréatiques polluées, les mers envahies de plastique, les espèces animales et végétales anéanties, c’est le libéralisme.
Cette politique démontre ses limites mais elle garde ses adeptes parmi les élites mondiales. Le libéralisme, ne l’oublions-pas, c’est le capitalisme d’antan travesti sous une forme libertaire. Non pas le droit de tout de faire, un droit encadré par l’ordo-libéralisme avec ses règles imposées par le commerce international.
Mais le résultat est là et ceux qui comme La France Insoumise, les plus entendus, et les Economistes Atterrés et d’autres encore réclament un changement de modèle de développement ne risquent pas d’être entendus dans nos démocraties avides de progrès coûte que coûte. Vous avez dit décroissance? n’y comptez-pas!
Alors allons-y, continuons sur notre fuite en avant mais ne nous plaignons pas. Les remèdes libéraux, on les connait.
Pour la chaleur engendrée par le réchauffement de la planète: rien de plus simple, installons la clim partout, dans les EPHAD, les écoles, les mairies, les logements. Les nucléaristes se frottent les mains.
Pour les bagnoles polluantes, faisons de l’électrique massivement.
Les exemples sont nombreux de cette politique des petits pas, de ces faux-fuyants de nos démocraties aux abois face au dérèglement de la planète.
Finalement, on est amenés à se demander si la démocratie est encore capable de conduire les États ailleurs qu’au chaos.
Stéphanie et David ont accompli leur raid Montmédy-Ramatuelle
1127 km et 14000 de D+ de Montmédy à Ramatuelle.
Je vous recommande la lecture du raid à vélo effectué par Stéphanie et David. Prenez votre temps, c’est passionnant. Et vous allez les admirer tellement ils ont été courageux. J’en suis sûr.
Les quatre compères se sont mis au green de bonne heure. Par malchance, la balle de l’un d ‘eux s’est plantée dans un bunker. Le golfeur se positionne, puis simule un shoot plusieurs fois pour bien ajuster son tir.
Enfin, l’heure est venue de déloger l’intruse. Dans un geste auguste, il plante le golf dans le bunker, un énorme geyser de sable s’élève vers le ciel. Mais la balle est restée sur place.
le fleuriste n’ouvre qu’à 10h15. je n’ai pas voulu attendre de savoir s’il avait prévu pour la canicule des pébroc, c’est à dire des brocs équipés de parasols
J’ai repris ma route, amusé, profitant de l’ombre de la forêt.
les jours de canicule, je vous recommande les sous-bois
A Dannemarie, j’ai bombardé jusqu’à Zillisheim.
Le canal de Dannemarie est en pleine eutrophisation due au manque de trafic. L’eau stagne.
Puis après Lutterbach, j’ai pris Reiningue. Je ne sais pas pourquoi je manquais subitement de watts avec mes jambes en coton alors je devais relancer en danseuse à la moindre pente.
Hôtel à antennes en tous genres, le dernier étage est encore libreles portes du pénitencier vont bientôt se refermer et notre piste cyclable attendrales types qu’on croise sur un vélo n’en mènent pas large, les braquets se font légers
A Schweighouse, le cimetière me dépanne en flotte. J’ai louvoyé comme j’ai pu vers le cimetière à chiens d’Aspach, histoire d’ôter de ma vue les grandes lignes droites que je prenais pour des mirages.
j’ai commencé par arpenter le cimetière avant de trouver le lavabo contre le mur de l’église. Ah qu’il est beau le lavabo! (Schweighouse)
Pas de doute, la canicule a du chien.
La promo du vélo à Schweighouse porte-elle ses fruits les jours de canicule? je n’en suis pas sûr
L’exemple type du Gravel avec son barda genre baroudeur. C’est ce qui plait aujourd’hui
Ce n’est pas moi qui vais dire du mal du Gravel, ce vélo pour gravier, venu tout droit des US en 2016.
Au diable le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse dit le dicton! Derrière le Gravel ne se cache rien d’autre qu’un coup de com qui exploite le marché du vélo et qui tente d’installer une niche entre la route et le chemin.
Soit!
Image glanée sur le net; le Gravel vous autorise le sur-mesure en fonction de vos goûts
Le Gravel Bike France sur Facebook avec ses 9000 membres assure le SAV du bouche à oreille; il n’en faut pas plus pour un engouement pour ces nouvelles machines souvent haut de gamme et dont chacun cherche encore la justification pour se lancer à l’aventure.
Lorsqu’on est « routier » et « vététiste », a t-on besoin d’un Gravel? le vélo tout chemin VTC ne suffit-il pas à faire l’affaire? Ce sont les questions à se poser. Ne tournons pas autour du pot: il y a d’abord beaucoup de geeks parmi les inconditionnels du Gravel, des cyclistes venus de la route qui voudraient faire du chemin tout en conservant l’aristocratie, l’académisme de la route.
Un Gravel de base pour commencer
Je me souviens que les compétiteurs ont inventé le cyclo-cross; avec le Gravel, nous n’en sommes pas loin. Les Graveleux, appelons les ainsi, ne manquent pas d’humour entre eux. Lorsqu’ils se posent la question de savoir quelle est la différence entre Gravel et cyclo-cross, ils répondent « ça s’écrit pas pareil! ».
D’autres le définissent ainsi : le Gravel c’est la version cyclotourisme du cyclo-cross. Comme quoi on peut s’autoriser la définition qui plait sans trop se prendre la tête.
Le Gravel made in Orbéa
Mais pour le dire autrement, je dois reconnaitre que le Gravel est capable de séduire aussi ceux qui peu à peu souhaitent se « défaire » du routier sophistiqué incapable de quitter l’asphalte. Alors oui, c’est un Gravel qui conviendra dès qu’on abordera les chemins forestiers vosgiens sans ornières. Alors vous pourrez construire des itinéraires mixtes: des départs par la route et des sections forestières bucoliques et poétiques à l’abri des pots d’échappement.
Mais finalement, vous l’aurez compris, le Gravel c’est d’abord un état d’esprit qui vous éloignera des records tout en vous rapprochant du vélo-nature.
Le fait cycliste existe. Il suffit de compter les vélos qui passent. Les associations comptent comment se répartissent les modes de transport, ce qu’on appelle la part modale.
Au fait combien de vélos passent à Vieux-Thann?
Beaucoup d’élus éludent la question ne sachant pas combien de cyclistes passent ici ou là. D’ailleurs c’est commode de ne pas savoir, on s’entend souvent répondre « des cyclistes, il n’y en a pas » lorsqu’il s’agit d’améliorer une piste ou une infrastructure. Les maires préfèrent plutôt employer le terme itinéraire cyclable plutôt que piste cyclable. Pourquoi? parce que l’itinéraire fait perdre toute priorité au vélo et qu’on peut confondre voiture, piéton et cycliste sans trop de risques en confondant tout le monde dans le méli-mélo.
Vieux-Thann, c’est la ville où le tronçon Voie Verte 331 de la Thur justement est manquant. Alors on envoie les vélos sur les trottoirs en dépit du bon sens. Pas grave, des vélos « y’en a peu! »nous dit-on…
Alors aujourd’hui, j’ai compté.
Entre 15 et 16 heures ce mercredi 19 juin.
Bilan 43 vélos
Ce n’est pas rien en pleine après-midi.
9 VTT
2VAE
9 urbains
23 routiers
On a parfois du mal à identifier la nature du cycliste; est-il vététiste ou urbain? question de flair. Je me fie aussi à l’allure et à l’équipement.
Flux et reflux
A cette heure de la journée 31 dans le sens montant de la vallée et 12 descendants.