Ca y est, v’la le Maxou qui nous rejoue un air de mandoline avec la pollution alsacienne.
C’est vrai qu’on pourrait dire qu’il y a bien des choses plus graves dans le monde actuellement comme la guerre en Ukraine, le séisme Turco-syrien ou la déforestation amazonienne, ou la pollution des mers.
Les Alsaciens sont fatalistes, ils s’accommodent des particules fines depuis longtemps. En Alsace, il n’existe pas de mouvement dissuasif pour contrer les périodes de pollution. Les particules sont tellement fines qu’on peut douter de leur existence puisqu’on ne les voit pas.
les différentes particules fines dans l’air par taille et origine
Les consignes de réduction de la vitesse ne sont pas observées et non sanctionnées et le chauffage au bois pourtant fortement polluant y est encouragé. Pour s’en rendre compte, il suffit de sillonner les forêts, comme moi à VTT, pour voir les bûcherons (professionnels et particuliers) à l’œuvre.
Un cigogne sur un tas de bio-déchets au SM4 d’Aspach
Aujourd’hui jeudi 10 février comme hier, nous allons baigner dans un air fortement imprégné de particules fines inférieures à 2.5 microns. Ce sont celles qui pénètrent le plus facilement dans nos poumons.
Dans ces particules, on trouve toutes sortes de polluants, ceux des transports, ceux des chauffage et ceux de l’agriculture qui actuellement répand des lisiers, des fumiers et les composts urbains venus de la plateforme SM4 d’Aspach-le-Haut.
La France au cœur des hautes pressions actuellement avec 1040HPa
Comme l’Alsace est une plaine encadrée à l’ouest par le massif vosgien et à l’est par le massif rhénan, l’ai y circule mal en d’absence de système dépressionnaire de l’atmosphère.
L’Intermarché à Vieux-Thann, c’est un peu un lieu de rencontres des habitants du bourg.
J’ai le souvenir que même les randos cyclos de Mulhouse tenaient leur ravito le dimanche matin à l’angle du bâtiment.
Mais Vieux-Thann, c’est aussi le siège d’une immense usine centenaire appelée aujourd’hui Vynova qui produit de l’oxyde de titane et qui utilise du chlore et du brome notamment dans son process industriel.
Usine à risques Seveso, on la désigne ici zone risques chimiques
Dernièrement pour bien informer la population (comme c’est la loi), Intermarché informe ses clients qu’ils sont dans une zone à risques chimiques.
Voici ce qu’explique ce panneau:
ZONE À RISQUES CHIMIQUES Vous êtes dans une zone présentant des risques chimiques. En cas d’alerte, vous entendrez cette sirène. You are in an area with chemical risks. In the event of an alert, you will hear this siren. Sie befinden sich in einem Bereich mit chemischen Risiken. Im Alarmfall, hören Sie diese Alarmsirene. Début d’alerte Start of alert Beginn der Warnung VYNOVA Si vous entendez le signal d’alerte: Rejoignez un bâtiment proche et confinez-vous –Go inside a building next to you and confine yourself -Gehen Sie in das nahstehendeste Gebäude und dichten Sie die Türen Ne quittez pas votre abri sans autorisation ATTENTION! When you hear this siren : -Ecoutez radio FM 102,6 –Listen to the radio FM 102,6 -Hören Sie den Runfunck FM 102,6 -Protégez-vous –Protect yourself -Schützen Sie sich Do not go outside without the authorities permission WARNING! -Ne pas aller chercher ses enfants à l’école ; -Ne pas prendre la fuite en voiture, vous risquez d’être bloqués dans les embouteillages et l’habitacle de votre voiture est très perméable: -Ne pas aller aux portes de l’usine; -Ne pas téléphoner; -Ne pas fumer. Wenn Sie diese Alarmsirene hören: -Do not collect your children from school; -Do not try to escape by rushing into your car, you risk being brocked in traffic jams and the interior of your car is very permeable; -Do not stay from the industrial site’s entrance; -Do not call; -Do not smoke. 1 minute 1 minute 1 minute Fin d’alerte End of alert Ende der Warnung 30 secondes Gehen Sie nicht draußen ohne die Zustimmung der Behörden ACHTUNG! -Seine Kinder nicht von der Schule abholen; -Nicht mit dem Auto fliehen: Sie riskieren im Verkehr stecken zu bleiben und der Innenraum Ihres Autos ist sehr duchlässig -Gehen Sie nicht zu den Werkstoren; -Rufen Sie nicht an; -Rauchen Sie nicht.
Ne pas fuir en voiture!
J’en conclus qu’en cas d’alerte, il faudra rester confiné dans le magasin.
Passage à faune. Remarquer les petites banquettes latérales.(image Raphaël Schellenberger)
Le barreau de Vieux-Thann (en construction) va comporter un passage à faune souterrain.
Ce corridor écologique démontre la puissance de l’Etat au service de animaux. Les cyclistes aimeraient autant de sollicitude pour imaginer des infrastructures cohérentes et continues.
En revanche le chemin transversal qui permettait de rejoindre la ZI sera supprimé et ne bénéficiera pas de ce souterrain aux piétons et aux cyclistes puisqu’il mesurera à vue d’œil tout au plus 50 cm de hauteur. Je ne sais pas qu’il type d’animal cela concerne…peut-être les lapins de garenne…
Les cyclistes et les piétons qui passaient par là devront prendre un des giratoires à chaque bout pour traverser
S’agissant du transfert de trafic dans la vallée, je suis impatient de voir comment les habitudes des automobilistes vont évoluer.
Les associations cyclistes le déplorent à chaque fois car l’accident mortel à vélo est souvent lié à des ouvrages ou un environnement routier dangereux. (Comme sur cette image ci-dessus de Riedisheim où une cycliste a été écrasée en 2011 par un camion).
Seulement l’accidentologie des cyclistes ne relève pas seulement des ouvrages mal conçus, elle dépend aussi de nos comportements.
On ne peut pas relativiser l’importance de ces drames en tenant compte de l’essor du vélo car 244 tués, c’est 244 tués de trop.
Cependant il convient d’observer que la plupart des accidents mortels ont lieu hors agglomération et parmi des cyclistes de plus 65 ans.
Etant cycliste moi-même et adepte des départementales, force est de constater que l’étroitesse des chaussées et l’absence de rives entretenues nous mettent gravement en danger. Surtout si l’on roule à plusieurs. C’est pourquoi je préfère aujourd’hui rouler seul et ainsi pouvoir mieux contrôler mes trajectoires de bord de route et les intersections.
un casque après la chute peut protéger
Pour le reste, le port du casque est indispensable si l’on tombe seul. Percuté par une voiture ou un camion, le casque ne servira pas à grand chose.
Ian Walker a découvert que les automobilistes et les conducteurs de camions commerciaux accordaient moins d’espace (et non davantage) aux cyclistes casqués.
La psychologie au volant est la suivante: « il est casqué donc je peux le serrer car s’il tombe il aura moins mal »
Comme tout à une fin, j’ai dû me résoudre à envisager ma façon de disparaître et de clore ce blog créé en 2006.
Mais à chaque fois, j’ai temporisé, estimant que j’avais encore des choses à dire, des images à transmettre et pour tout dire j’ai considéré que Vélomaxou était un peu de moi au quotidien, même si mon lectorat reste limité soit 130 à 150 visiteurs chaque jour.
Un lectorat fidèle mais une lente érosion de vues
Des lecteurs fidèles pour la plupart intéressés par « Mon vélo ».
Le blog après tout c’est aussi un peu un carnet personnel de son quotidien. Mais les blogs vieillissent en tant qu’objet numérisé de communication; ils sont largement dépassés par les réseaux sociaux que sont Facebook, Instagram, TikTok et YouTube.
Vient pourtant une échéance à laquelle j’aurai du mal à échapper, celui du stockage de mes images.
WordPress, mon éditeur, m’accorde 16 GigaBits (GB) pour mes images.
J’en suis à 13 GB. Passer au-delà implique en effet que mon abonnement passerait de 8€/mois (formule Premium) à 25 euros par mois (formule Business).
Franchir ce pas est inconcevable.
J’en déduis donc qu’il me reste au mieux environ 2000 articles imagés à rédiger soit approximativement l’équivalent de quatre années.
Le débat fait rage à Paris. Faut-il interdire la location de trottinettes électriques? La mairie de Paris s’implique en lançant un referendum là où l’on n’attendait pas un tel sujet.
Il est vrai que l’image de la Maire de Paris n’est pas au top, alors elle tente de rallier à sa cause anti-trottinette tous ceux qu’elle n’a cessé de décevoir à commencer par les automobilistes et les piétons.
Le referendum en France, on le sait, est hautement déconseillé à l’usage de la classe politique qui sait très bien que c’est le meilleur moyen pour le bas peuple de se défouler et de voter tout le contraire de la question.
Par exemple imagine t-on un referendum « pour ou contre la retraite à 64 ans? »
On connait déjà la réponse démocratique et elle n’est pas celle des politiques.
Sur un sujet comme les trottinettes électriques, tous les antis vont se venger et on sait d’ores et déjà que les trottinettes louées vont être interdites.
Les pépères et mémères à toutous sur les trottoirs, les cadres dynamiques bon chic, bon genre, les mobyletteurs, les scootéristes et l’immense cohorte des usagers bagnoleux et des transports urbains vont se faire une joie de dézinguer les trottinettes électriques. Je soupçonne même certains vélotafeurs d’aller voter contre pour se venger de la motricité éhontée de ces engins.
En fait vu de l’Alsace, on ne sait plus très bien pourquoi on en veut tant aux trottinettes.
Mais les écolos eux le savent, la trottinette électrique vide de sa substance les revendications anti-voitures et pro-transports urbains. Car cet engin diabolique se déjoue de tout et notamment des règles du savoir-vivre routier appelé code de la route. Il n’y a plus de conflits d’usage, il ne reste que des incivilités.
De mon coté, je me contenterai de compter les points, n’étant pas concerné par le sujet et continuant de pousser ma trottinette au pied. La venue de l’électricité sur des engins réputés fonctionner jusqu’alors à la force musculaire est un sujet de société qui va de pair avec un individualisme galopant et la sédentarité qui touche les jeunes générations en majorité.
J’imagine que l’imposition d’immatriculer les trottinettes avancées par certains hommes politiques rejaillira immanquablement sur le VAE.
Je ne suis pas plus électrisé pour mes vélos que pour ma trottinette, n’étant pas (encore) concerné par les pathologies qui empêchent de pédaler.
On se tortille sur la selle, on pédale debout, on s’arrête, on repart, rien n’y fait.
Sujet gravissime pour nombre de cyclistes, l’incontinence à vélo.
J’ai regardé dans les définitions, l’incontinence n’est pas le bon terme car l’incontinence donne lieu à des pertes incontrôlables et involontaires d’urine selon le corps médical.
On a plus affaire à des besoins irrépressibles, qu’on ne peut contenir ou maîtriser.
Ne nous voilons pas la face, l’âge venant, l’envie d’uriner plus fréquemment se fait sentir sur nos bécanes. En cause nos sphincters moins performants et écrabouillés sur la selle. Alors on patiente, avant de trouver un coin salutaire, un coin qui ne dérogera pas aux bonnes mœurs.
C’est une incontinence d’impériosité: on ne peut plus résister.
Si l’on est en ville, c’est la cata car les sanisettes sont peu nombreuses et mal signalées lorsqu’elles existent…et seul, on peut se faire piquer son vélo tout carbone appuyé contre le mur. Pisser en gardant l’œil sur son vélo est un exercice périlleux.
Pisser tout en pédalant l’est encore davantage. Je vous le déconseille. Sauf en compétition!
Urinoir campagne allemande
L’urinoir d’antan n’a plus cours et l’on est souvent pris de court. Dans un village, l’option « derrière l’église » ou « derrière le cimetière » est vraiment une faute de goût. Comment avoir bon goût dans l’urgence!
L’homme n’est pas plus affecté que la femme contrairement à la croyance. La pression prostatique chez l’homme est souvent évoquée mais aussi la pression du bec de selle. Les hommes qui se redressent sur le vélo en relevant la potence sont-ils des victimes innocentes de besoins urgents? je l’imagine.
Toilettes campagne suisse
La femme moins serait moins exposée à l’urgence irrépressible mais est aussi plus en difficulté lorsque le moment presse, il lui faut trouver le cadre adapté au soulagement. Pas simple lorsqu’on pédale en rase campagne sans bosquet confortable avec une cohorte de mecs. Derrière le calvaire? attention aux foudres de Dieu ou d’un diacre tatillon. Il restera les containers à bouteilles au bout du village.
Après l’effort, le réconfort
Cela dit, le problème reste entier, il ne faut pas s’interdire de boire pour compenser sa transpiration, mais il faut éviter les boissons diurétiques comme le café ou le thé.
Un effet réel
Ce médicament contient un extrait végétal qui a des propriétés décongestionnantes sur l’appareil urinaire. Il freine l’action de l’hormone mâle sur la prostate, permettant de retarder le développement des adénomes prostatiques.
manif contre la réforme des retraites le 19 janvier 2023 à Mulhouse
La nouvelle société est ainsi faite.
Qu’est-ce que tu vas faire dans une manif qui ne te concerne pas puisque tu es en retraite depuis longtemps?
Pourtant ce sont eux qui paient ma retraite, je leur dois bien une marque de reconnaissance.
Oui, c’est vrai, les nouveaux comportements sont ceux-là, on ne s’intéresse qu’à soi.
La société de classe? baliverne de l’ancien monde!
Moi j’ai gardé mes anciens réflexes, ceux de l’école ouvrière qui nous a appris qu’en face il y a un ennemi de classe, le monde capitaliste qui ne s’intéresse qu’à notre exploitation, nous les salariés qui trimons tôt le matin ou tard le soir, qui raclons les fonds de tiroir dès le 15 du mois. Alors deux ans de plus au turbin, il faut comprendre que beaucoup en sont incapables, surtout ceux qui font des métiers difficiles, les routiers, les lignards, les instits, les infirmiers, les policiers, les pompiers, les caissières, les ouvriers du bâtiment, de l’industrie,…j’en oublie beaucoup.
A la différence d’autres, je peux en parler librement, j’en ai été.
A tous ceux-là, il faut redonner de la dignité, de la reconnaissance, exprimer une solidarité de classe au lieu de les asservir deux ans de plus.
C’est le sens de ma participation ce matin. Relever la tête et ne pas courber l’échine.
Vélomagg, c’est le Velib montpelliérain. Je l’ai essayé aujourd’hui. Reportage.
L’essayer c’est pas l’adopter
L’archétype du tas de ferraille
En langage cycliste, nous dirons que c’est un tas de ferraille. Passons.
Pour accéder au service, il faut télécharger l’application M’ticket puis enregistrer sa carte bleue. C’est une action qui requiert de la confiance. Après quoi on vous débite 150 euros de garantie et on peut ensuite prendre un vélo à la première station disponible. Le service est facturé 50 centimes l’heure.
3,7km 25 minutes
Après avoir entré sur le tableau de bord du vélo mon numéro de compte et mon code pin délivré en retour de l’inscription, mon vélo est déverrouillé de sa borne d’ancrage.
Vérifier que les pneus sont gonflés et régler la selle.
Je pars. Première impression ça n’avance pas. On a le sentiment de conduire un poids lourd. Le pédalier craque et grince. Le développement est nul. Trois vitesses. La une et la deux sont très courtes et la trois vous assure le mode courant. Pas de danseuse, trop casse-gueule. Pas de freins non plus avec les gros tambours. Au bout de 25 minutes j’ai rejoint le centre-ville 3,7km!
Nexus trois vitesses au moyeu
Je vais en reprendre un autre pour rentrer. Finalement le tram est plus sympa…
…même si le deuxième vélo était plus roulant. Il est évident que ce type d’engin est incapable de vous conduire confortablement à plus de 10km.
Antivol dans le guidon entre deux stations et béquille pour s’arrêter
Trouver une station et vite se débarrasser de la bête ! Vérifier à l’écran que votre vélo est bien ancré.
Sonnette efficace
J’aurais au moins essayé. Réflexion faite la trottinette muscu est plus pratique sur de courts trajets
Les plus anciens d’entre-nous se féliciteront d’aborder une nouvelle année en bonne forme physique et de pouvoir faire encore du vélo par tous temps. Il est vrai que la météo devient plus clémente au fil des années. Ce qui n’est pas forcément un gage de bonne santé pour la planète.
À tous mes lecteurs je souhaite une bonne et belle année 2023.
Va t-on devoir encore abandonner une tradition séculaire?
Je viens de lire un article consacré aux sapins de Noël peu enthousiasmant.
Au lendemain de Noël le sol du salon se couvre déjà d’aiguilles.
Démonter vite mon sapin!
Pourtant on a pris de la qualité, un Nordmann élevé chez un fournisseur local.
C’est dommage de consacrer si peu de temps à un sapin qui a mis quatre années à pousser. On voudrait pouvoir le garder dans des pots…mais ce serait au détriment des vendeurs si on peut le réutiliser plusieurs années en le conservant dans sa cour ou dans le jardin.
Sans compter le ramassage dans les points de collecte qui mobilise des camions et de la main-d’œuvre…
Avec des sapins contaminés aux pesticides, des soupçons d’eau potable polluée et des alertes multiples d’associations sur les risques que cette monoculture fait peser sur les écosystèmes, l’arbre de Noël illumine tristement les fêtes de fin d’annéepeut-on lire dans Médiapart (art. de Jade Bourgery 24/12) .
Parmi eux, le glyphosate, le propyzamide, le fludioxonil, le prosulfocarbe, ou encore la téfluthrine. Tous font l’objet d’alertes auprès de l’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire nationale (Anses). Ils sont cancérogènes, néfastes pour l’environnement aquatique et terrestre, et ravageurs pour la faune et la flore alentour.
De quoi saper le moral au lendemain de ce jour de fête traditionnelle.
Selon l’étude d’Agir « ce conifère des fêtes subirait une centaine de traitements chimiques avant de finir dans un salon ».
Pourquoi autant de pesticides?
Pour, parait-il, que le sapin soit bien droit avec une belle pointe!
La préparation du sol se fera à la pelle mécanique ou au bulldozer afin d’éliminer les cailloux, les souches et les racines et pour aplanir le terrain. Le passage d’un rotavator puissant permet de détruire la végétation existante (fougère, callune, genêts…).
En plus on apprend que d’immenses surfaces sont « enrésinées » dans le parc naturel du Morvan pour élever des sapins à la place des feuillus…ce qui fait dire à la secrétaire de l’AFSNN, Marie-Christine Grsoche : « La signature Morvan peut faire vendre du sapin de Noël, mais le sapin peut aussi vendre le Morvan ».
En guise de solution, le sapin bio préconisé…et des moutons.
« Le mouton de Shropshire ne mange pas les pousses mais uniquement les herbes autour. En plus de cela, on pourrait se servir de la laine pour isoler les passoires thermiques de la région. »
Ce sont des courses à vélo où j’arrive toujours premier.
Pour aller à la ville voisine, pas de piste. Alors il faut s’inventer un itinéraire acceptable fait de détours, de chemins caillouteux et revenir par la zone industrielle et ses camions.
Cherchez l’erreur !Saint-André va t-il bénéficier d’une piste?
L’EXPOSITION PHOTO de Norbert HECHT a lieu le long du Rangen à Thann Les 4 saisons le long du Rangen par Norbert HECHT « Né en 1945, c’est à l’âge de 18 ans que j’ai commencé à faire des photos du Rangen avec une seule ambition: faire des clichés qui soient aussi beaux que le nectar du Rangen est bon. Lors d’une expo en octobre 1999, un couple de viticulteurs, entre autres au Rangen, (Léonard et Geneviève Humbrecht) ont écrit dans le livre d’or : « Vos belles photos ont su exprimer l’âme du Rangen. Vous avez «<extirpé» ses couleurs comme d’autres ses saveurs. Quel coteau éblouissant!». Je tiens à remercier la municipalité d’avoir organisé cette exposition en plein air sur une longue période. Les autres sujets de mes expos: les villages typiques des Alpes, le carnaval de Venise, la Fête des Fleurs à Madère, et bien sûr Thann. La photo a toujours été ma passion favorite, à en devenir un « braconnier de l’éphémère »… Norbert HECHT Contact Tél: 06 85 69 10 83 mail: norbert.hecht@orange.fr SYNDICAT D’INITIATIVE DU PAYS DE THANN
Je prends de l’avance sur 2023 et j’arrête mon bilan 2022 au 22 décembre. Ce ne sont pas les derniers jours de décembre entre Noël et le jour de l’An qui changeront mon palmarès et je ne suis pas sûr entre les fêtes d’avoir du temps comptable disponible.
J’ai encore eu foi cette année en mes performances sportives. J’aborderai 72 ans en avril prochain et forcément je suis fier de mes résultats même si parfois j’en souffre sur le plan articulaire.
Voici donc mes résultats 2022 pour mes amis lecteurs qui s’inscrivent dans une logique sportive
Je commence par la CAP, la course à pied. Oui je sais cela m’est déconseillé de courir à mon âge d’autant que j’ai commencé sur le tard.
CAP: 413 km/66 sorties
Des kilomètres accumulés par petites fractions de 5 à 10 km en moyenne
J’aime bien courir sur mes lieux de vacances
Vélo sur route: 3399 km/23681 m/62 sorties
Kandern, la gare. J’ai tant aimé sillonner la Forêt Noire jadis
VTT: 1418 km/14706 m/55 sorties
ruines du Bilstein (Riquewihr) à la pêche d’un col vosgien
Coté cols nouveaux franchis: 12.
Cette année ma chasse aux cols n’a pas été fructueuse
Otage: Personne retenue contre son gré en vue de l’échanger contre quelque chose ou quelqu’un.
La société a perdu la valeur des mots. En manque de trains, les vacanciers se déclarent spontanément otages. Otages de ceux qui sont censés les conduire au pied des pistes ou du sapin de Noël.
Une grève oui! à Noël non!
Ainsi les chefs de bord appelant à la grève des trains sont-ils pris eux-mêmes en otages d’une guerre des communiqués destinés à les montrer du doigt. Une grève oui! à Noël non! C’est en substance le message d’Olivier Véran le porte-flingue libéral de Macron à bord du porte-avions Charles de Gaulle croisant au large des côtes des Emirats Arabes.
C’est sembler oublier qu’en France le dialogue social ne peut qu’être conflictuel puisque le syndicalisme est toujours perçu historiquement comme la courroie de transmission du parti communiste de Georges Marchais.
Contrairement à l’Allemagne, on s’assoira à une table de négociations une fois le mal fait. De quoi rendre le foie gras indigeste.
C’est mon village natal. J’y reviens de temps à autre. Les lieux me sont devenus étrangers. Je ne connais plus les habitants et je n’en croise aucun. Ça ressemble à un village fantôme. Mais l’Association Foncière ne m’oublie pas: mes trois ares de friches me valent 5 euros de taxes cette année. J’en suis presque fier.
Inquiétante déclaration du médecin fédéral de la Fédération de Cyclotourisme, François le Van en janvier 2011: « Avec l’âge et la surcharge pondérale…le cyclotouriste est plus exposé que le sédentaire car il s’entraîne constamment, et le jour où survient l’accident, les conduits sont bouchés à 90% et il fait un infarctus massif » (Cyclotourisme N°598 janvier 2011).
Cette déclaration aussi pertinente et éclairée soit-t-elle a dû décourager plus d’un cycliste et certains ont préféré le canapé devant la télé au vélo.
Cela dit faire des efforts à vélo sans surveillance médicale périodique est à déconseiller. Chaque année je vois un cardiologue et nous sommes nombreux à le faire. C’est d’autant plus nécessaire qu’habitant une zone montagneuse, la grimpée des cols est éprouvante pour le système cardio-vasculaire.
Un coureur cycliste dans le Ventoux développe jusqu’à 400 watts. Au-delà de ces 400 watts, les experts de la chose considèrent qu’il y a un doute…
Un cyclotouriste sur le plat n’a besoin que de 70 watts pour se déplacer. On est donc loin de consommer l’équivalent du moindre moyen motorisé puisqu’un VAE appelle 250 watts à pleine puissance. On peut donc très bien se déplacer avec 4 fois moins de watts et juste avec sa force musculaire.
Ce petit préambule étant posé, il faut rester zen, je ne suis pas un superman du vélo et je ne l’ai jamais été.
Habituel test d’effort cardiaque sur un vélo d’hôpital ce matin.
D’année en année, ma performance décroît. En 2007, j’atteignais 235 watts au pédalage. A présent seulement 190 watts.
190 watts, c’est un quart de cheval-vapeur pour ceux qui s’interrogent. C’est la puissance que je peux encore développer en plein effort. Pas longtemps!
Bien entendu, en prenant de l’âge, la capacité cardiaque décroît aussi. Aujourd’hui, à force de charger la puissance appelée palier par palier sur la machine, à 146 pulsations j’ai décroché au 6eme palier. Il faut admettre que pédaler sur un engin qui n’est pas confortable ne permet pas d’exprimer son potentiel optimal. Je cherchais une meilleure position de pédalage mais c’est impossible, on est assis debout. Tout est inconfortable, même la selle. On a l’impression d’être sur un vélo hollandais. Je ne cherche pas d’excuses mais je sais sur mon vélo, je saurais faire mieux.
Le Groupe Hospitalier (GHRSHR) de Mulhouse est une vaste structure à malades
Appelé « Moenchsberg », rien que pour y accéder sur les hauteurs du Rebberg, il faut affronter les embouteillages de la ville, puis se livrer à un jeu de piste dans l’immense hall d’entrée. Cette année le plateau technique avait déménagé au second étage et j’ai dû chercher avant de revenir au point de départ et me renseigner. La lecture des panneaux de signalisation, urologie, cardiologie, chirurgie viscérale, thoracique, oncologie suffit à vous plonger dans un univers irréel et dramatique où l’on côtoie les habitués impassibles que sont les employés et les ambulanciers et de pauvres hères hagards trainant leur chariot d’oxygène ou de perfusion. L’un d’eux m’interpelle « ausgang? » en me montrant l’ascenseur…« ya, ausgang! »
Entré avec un tension de 15/9 à force de déambuler dans les couloirs et de chercher le plateau technique de cardio, j’ai cru manquer l’heure de rdv. Puis une fois en place, j’ai dû attendre mon tour pendant 25 minutes.
Bref j’ai démarré avec un handicap de tension haute. Par la suite, les praticiens discutaient entre eux et ça ma déconcentré.
Je ne sais pas si j’y retournerai dans deux ans.
Comme je m’y attendais, mon cardiologue a été plutôt surpris de ma décision de faire de la course à pied, sans toutefois me l’interdire. Il a pointé l’arthrose possible…je lui ai répondu que le mal était déjà fait.
Je résume: je fais du vélo, l’éolienne tourne, j’ai du courant sur mon smartphone pour regarder TikTok
Des coupures de courant, en plein hiver, c’est le scénario auquel on nous prépare.
C’est le monde à l’envers.
Chose inimaginable parmi les jeunes générations habituées à disposer de la fée électricité sans vergogne, la France est devenue plus vulnérable que ses voisins à cause de ses générateurs nucléaires devenus subitement douteux.
Il n’y a que les économiquement faibles qui savent se priver d’électricité et du reste. Mais l’Etat, Bon Samaritain, veille au grain et viendra à notre secours d’une façon ou d’une autre.
Noël risque donc d’avoir un goût de petite Ukraine si nous devons dîner aux bougies. Petite Ukraine est très maladroit de ma part, on est encore loin de vivre dans des caves sous des immeubles effondrés par les bombes dans le froid et l’humidité. Mais la perspective d’une fin d’année sans courant pendant deux heures, voire plus, fait déjà frémir. Pas que les citoyens-clients, mais aussi le monde économique qui sans courant 24/24h plonge les process industriels dans l’abîme.
autrement dit 46 % du parc nucléaire indisponible (DNA du 2 décembre)
Tout aujourd’hui dépend de l’énergie électrique…même les chaudières à gaz et à bois dotées de régulation électronique.
On nous dit que 38% des abonnés seront épargnés car ils sont raccordés sur des lignes dites prioritaires, donc non coupées.
Paris plaidera non coupable
Heureux Parisiens!
Le tout Paris, concentré de sièges sociaux, d’ascenseurs, de ministères et de personnalités influentes sera au rang des prioritaires. Il ne sera pas astreint à plaider non coupable.
Qu’importe si dans les campagnes éloignées, les trayeuses s’arrêtent et les trayons tombent dans la bouse de vache, et si le tank à lait n’est plus réfrigéré.
La France d’en haut et la France d’en bas existent toujours…et le dernier de cordée est prié de bien s’accrocher.
EDF a réussi une performance: faire admettre la pertinence de son tarif EJP (effacement jours de pointe) à l’ensemble des consommateurs. Il suffira de se connecter à l’application écowatt pour savoir qu’on a intérêt à débrancher un max d’appareils si on veut éviter la coupure.
J’ai de la chance, je suis raccordé sur le réseau qui dessert la gendarmerie voisine en principe prioritaire.
Certains jours, je regrette d’être parti de chez moi sur mon vélo. Mais l’idée même de renoncer m’insupporte, alors je poursuis ma route.
Novembre se termine. Les mois en bre sont dans mon imaginaire synonyme de froid, d’humidité et de temps gris.
Ce mois de novembre ne déroge pas à la règle mais le froid n’est pas vraiment au rendez-vous puisqu’on peut encore faire son vélo sans sortir « la quatrième couche », les surchaussures et la cagoule.
La cagoule, pourtant j’en vois qui la porte avec huit ou dix degrés, cela me parait excessif. Mais a contrario j’en vois d’autres qui roulent jambes nues.
Comme d’autres sportifs de ma génération, je compose avec mes handicaps. Ceux liés à l’âge. Une sorte de frilosité à mettre le nez dehors s’y ajoute alors même que le temps reste clément. Je me fais violence, comme si j’étais prisonnier de ma propre image, celle que j’ai façonnée au cours de plusieurs décennies.
Avant que tout s’arrête, je compose
Je compose, c’est le bon terme pour dire que j’affronte mes contradictions comme celle de me dire que j’ai mal là, ou là, ou encore ici pour ne pas enfourcher le vélo. Vous le savez parfois je biaise: je vais courir dans le quartier. C’est un exercice qui dure moins longtemps mais que je juge éminemment physique.
Bref, en novembre j’ai réalisé une quinzaine de sorties. Un jour sur deux. Assez pour satisfaire mon ego qui n’est pas démesuré.
parfois je biaise: je vais courir dans le quartier 6 sorties jogging 36km A VTT, j’ai parfois tendance à explorer des friches abandonnées4 sorties à VTTle 8 novembre à Geishouse, il a fait beau5 sorties route
Hier alors que je me dirigeais vers Bergholtz, je découvre que mon GPS s’est éteint tout seul.
Je le redémarre sans savoir où s’est produit cette anomalie mais je l’estime à hauteur de Issenheim rue de Soultz.
Un fois rentré à la maison, j’examine l’enregistrement…
Il m’a suffi de constater que la trace enregistrée s’est arrêtée à Issenheim à l’angle de la rue des Bosquets…et que mon GPS a tracé une belle ligne droite jusqu’à son redémarrage à Bergholtz.
Le phénomène n’est pas grave sauf qu’il fausse mon kilométrage total. Hier je l’ai estimé à 2.300 m, car le segment de droite tracé n’est pas compté par l’appareil en tant que distance.
24 novembre le GPS s’arrête rue de Soultz angle rue des Bosquets à Issenheim
Curieux phénomène
C’est alors que je me suis souvenu que mon GPS s’était déjà arrêté cet été au même endroit. J’ai recherché…et effectivement il s’est aussi arrêté le 25 juin à Issenheim presque au même endroit, c’est à dire rue de Soultz.
Est-ce une panne fortuite ou s’agit-il d’un phénomène radio local qui interfère sur le bon fonctionnement du GPS?
Va-t-on devoir pédaler sans assistance électrique cet hiver?
C’est un scenario banal qui n’entraînera pas beaucoup de dérangements si l’on vient à manquer de courant puisque nos VAE sont équipés de pédales…ce qui n’est pas le cas des ZOé et des Tesla.
Ceux qui ont plusieurs batteries pourront toujours en avoir une chargée d’avance pour aller au turbin (turbin qui doit provenir de turbine, j’imagine).
une solution du VAE autonome anti-coupure de courant
Avec une vingtaine de réacteurs nucléaires aux arrêts de rigueur, la France va se trouver dans une situation inédite que seuls les pays en guerre ou sous-développés peuvent connaître.
C’est dans les années 70 alors que la France était confrontée à des coupures fréquentes et au chantage de l’OPEP (déjà) que le premier ministre Messmer a lancé le plan de construction massif de centrales nucléaires. Messmer n’était pas spécialement connaisseur de la chose, c’était un général commandant des troupes coloniales ( gouverneur des colonies) dans le Sahara. Mais il a su conduire le projet malgré les écologistes fortement influencés par le mouvement homologue allemand « Nuclear? nein danke! »
Mon petit doigt me dit que les centres névralgiques du Pays seront épargnés et que ce sont les régions éloignées des grandes agglos qui morfleront en premier. Car ce que le Gouvernement ne dit pas pour éviter tout mécontentement anticipé des Gilets jaunes sur les ronds-points, c’est que les coupures de courant font l’objet de plan de délestage maintenu à jour périodiquement et sur lesquels tous les points sensibles sont répertoriés à l’avance.
les productions électro-sensibles comme les traitements chimiques, métallurgiques,…et dont certaines bénéficient de contrats dits effaçables: du courant moins cher en contrepartie de retrait de production négocié.
les hôpitaux
les sites militaires
la SNCF
les aéroports
En outre beaucoup de ces sites sont équipés de groupes électrogènes qui démarrent instantanément en cas de manque de courant…dont les hôpitaux qui sont capables de réalimenter les parties vitales des équipements comme les blocs opératoires.
Tout ce dispositif d’ilotage risque de s’effondrer comme un château de cartes, si le manque de courant est massif…dans ce cas le réseau à très haute tension peut se trouver impacté et des régions entières peuvent être affectées sans discernement.
Il restera toujours Paris, le cœur névralgique du Pays. Couper la Défense, les ministères, le parlement, non!
Le gouvernement planche sur les futures coupures de courant et craint le blackout.
On peut lire dans la presse que ce qui inquiète nos dirigeants, c’est comment organiser les coupures de courant si l’hiver prochain est trop rigoureux pour fournir tout le monde à la fois.
Ce matin, le Canard Enchaîné pointe les dossiers sensibles qui embarrassent dans les ministères:
les hôpitaux
la SNCF
les centraux téléphoniques
les prisons
les malades à domicile
les assistances respiratoires risquent de manquer de courant (Canard Enchaîné 23/11)du courant pour les trains mais quid des passages à niveau? (Canard Enchaîné 23/11)
Reste le problème de nos smartphones qui ne sont pas encore dotés de pédales
Une fuite en avant qui consiste à essayer la peinture à l’huile. Après l’aquarelle, l’acrylique, pourquoi ne pas se laisser tenter par une technique issue du Moyen-Age! On attribue sa découverte à Jan van Eyck, peintre flamand…
J’ai regardé dans le dico. Pochade: oeuvre peinte sommairement.
Pour commencer, la pochade me convient, elle me sert d’alibi pour masquer mon inaptitude à ce nouveau médium qu’est la peinture à l’huile.
même dans le bas de gamme, le tube de peinture coûte cher
J’ai cassé ma tirelire pour me rendre en possession de la peinture. En pressant la première fois sur le tube, on veille à la sobriété.
Toujours sobre, j’ai acheté une LED à pince de 9 watts pour éclairer mon pupitre et je fabrique moi-même mon médium pour l’huile. Huile de lin, white-spirit et siccateur. Le « gras sur maigre »? j’ai encore du mal à imaginer peindre sur du long terme. Il est vrai que l’huile ne sèche pas, elle durcit. Alors on attend et pas question de sèche-cheveux comme à l’aquarelle. Mais je vais abandonner l’huile de lin et le whyte à cause de l’odeur et tenter l’alkyde dont on dit beaucoup de bien.
On apprend beaucoup avec YouTube. Comme par exemple le bon mélange des couleurs qui va je l’espère me conduire à des tons moins agressifs.
L’huile est une découverte qui me déconcerte. C’est le gras de la matière qu’il faut dompter. J’ai essayé avec Michelbach. On ne sait jamais quand il faut mettre la touche finale vu que le lendemain c’est encore pâteux…
D’abord tirer des bords sur le lac pour voir l’huile s’allonger derrière le pinceau. Tenter des courbures de ciel. La brillance est telle qu’on ne peut prendre une photo correcte immédiatement tant que le mélange est encore pâteux.
Michelbach. L’huile est une découverte
Ce que j’apprends par exemple, c’est l’usage de la terre d’ombre ou de la terre de Sienne dans les mélanges pour adoucir les tons.
la commémoration du 11 novembre jusque dans les plus petites communes de France (Barville)
Commémoration, c’est un mot devenu difficile pour évoquer la première guerre mondiale tellement elle semble déjà éloignée. C’est d’abord un mot difficile à écrire pour nos petites têtes blondes et il n’est pas sûr que les plus anciens en comprennent encore le sens, celui du plus grand déchirement survenu sur la planète .
En 1922, au lendemain de la Première Guerre mondiale, une loi fixe le jour de la « commémoration de la victoire et de la paix », en lui donnant la couleur du deuil et du recueillement, sous l’influence des anciens combattants.
C’est donc le 11 novembre 1918 qui marque l’arrêt des combats sur le front occidental que l’on commémore.
Bien des soldats attendront encore longtemps après le 11 novembre 1918 le retour dans leur foyer, ceux des fronts orientaux. Ils seront plus de cinq millions.
On passe à travers les gouttes sans trop s’en rendre compte et un jour on devient un vieillard à vélo. Les gardistes roulent encore avec leur vélo d’antan et d’autres avec des machines plus récentes mais passées de mode.
A donf dans le Bramont
Quand je dis passer à travers les gouttes, je pense à toutes ces « comorbidités » dont on réchappe, par chance ou par précaution. Les disgrâces de la vie du cycliste existent aussi. L’autre jour, un cyclo rencontré sur son électrique me disait que tout son corps est noir lorsqu’il passe à l’IRM. Il veut, j’imagine, dire que plus aucune articulation n’est en état. Alors il a pris l’électrique. Rien que pour encore pouvoir grimper au col de Bramont et se balader à La Bresse. Mais il prévient « attention, pour grimper là-haut je mets la puissance du moteur à fond » .
Mais le mal est là chez chacun de nous. Ici des arthroses, là des insuffisances cardiaques, et aussi des maladies insidieuses qui frappent sans prévenir…et qu’on redoute tous. Rester vieux en bon état est-il une utopie?
Il faut faire avec
Oui, il faut faire avec. Mais ce n’est pas tout. Alain que j’ai rencontré aujourd’hui m’a confié qu’il roulait seul pour choisir son itinéraire et sa vitesse à sa guise. Combien sommes-nous à pratiquer ainsi!
Puis il en convient, l’âge comporte un juge de paix inexorable, celui de la limitation de l’effort cardiaque. A quatre-vingt ans, je ne m’autorise plus que du 20km/hpour épargner mon coeur.
Aujourd’hui, les feuilles mortes forment un tapis sur ce qui tient lieu de piste cyclable en Alsace. Il faut s’en méfier car le moindre écart peut s’achever en glissade et en catastrophe comme un col du fémur fracturé.
Puis Alain s’inquiète, tu sais tu devrais partir devant car je m’aperçois que tu vas trop vite pour moi. Je persévère un peu en ralentissant ma vitesse car nous échangeons rarement, puis je comprends qu’il est temps de laisser Alain dans sa solitude.
Alain me précède en âge d’une petite dizaine d’années et il est un exemple pour nous qui le connaissons. Il a son brevet de 2000 cols. Puis on le chuchote à voix basse, autour de nous on voit partir des amis, des connaissances. Il me rassure, d’autres tiennent le coup encore un peu mais l’inconnue est de savoir s’arrêter de monter sur le vélo. Un naufrage, sans doute, le jour où l’on arrive à ce terme. J’y songe aussi, que deviendront mes vélos? c’est un crève-cœur. Le devenir de ses vélos, c’est aussi son propre devenir qui est en question.
Au fond de nous-mêmes, mais on ne le dit pas, on a une certaine fierté de pouvoir encore pédaler et de profiter de la nature tout en constatant que les conditions de route ne sont plus aussi assurées; moins de réflexes et de ressources et un trafic routier jugé de plus en plus anxiogène.
Jean-Pierre Snyers n’est pas avare de cols belges. La preuve, il nous les fait partager…en images.
Souvenons-nous que la semaine passée, Jean-Pierre nous a déjà transmis une liste de 10 cols non référencés parmi la liste officielle de la Confrérie des Cent Cols (voir l’article)
Je doute que la Confrérie en ait raté autant dans son décompte. Mais qu’importe pourvu qu’on ait l’ivresse des cimes!
Octobre a été un joli mois pour le sport. Les climatologues pourront en attester. Si l’on se réjouit sur le plan sportif, il est difficile de ne pas voir dans ce dérèglement une confirmation que rien ne sera comme avant à l’avenir.
Le cap gris-nez à Audinghen. Des moutons transgéniques?
J’ai en plus profité d’une escapade normande et bretonne à ravir tous les amateurs de nouveautés et de mer.
69 km de CAPéglise à Fresnais104 km de VTTLe Mont Dol (à coté de Dol de Bretagne)223 km de routeDanjoutin le 9 octobre