15 niveaux chez ABUS, la référence en matière d’antivol
Le gros uGrip Plus – 501 /160 HB 230 de ABUS. 1.8kg- niveau 10- 90 euros – Étrange ressemblance avec ressemblance avec le B’TWIN920 ci-dessus
L’expérience démontre que de plus en plus d’antivol sont rendus vulnérables du fait des outils mis en œuvre par les voleurs notamment avec les disqueuses portables.
Je suis le seul cycliste équipé ainsi quand je me promène le soir à Thann. J’imagine que je dois paraître ringard.
40% des accidents impliquant des vélos ont lieu la nuit. La principale raison à cela : 57% des pratiquants de la petite reine roulent mal éclairés.
C’est la Prévention Routière qui lance ce message sur les médias.
Je ne peux que l’approuver.
Hier encore à 21 heures, un cycliste sans lumière.
Encore mieux: il aborde le feu tricolore, puis passe au rouge.
Enloucedé.
Celui-là s’en fout de n’être pas vu et de griller un feu.
Deux constats: nous avons affaire à une population qui n’a aucune conscience du danger encouru et qui en outre ne craint aucunement d’être verbalisée. Et pour cause, le soir après la nuit tombée, je ne vois aucune force de l’ordre en ville.
Mais force est d’admettre que nous avons, plus qu’hier, une population qui se défie de tout, y compris des règles.
Vous pouvez « la prolonger » de 25 à 30% en l’entretenant.
J’ai tout essayé.
Rien à faire, je n’ai jamais eu une chaîne propre sur mes vélos.
Mais j’ai enfin trouvé la solution.
Je vais vous la décrire.
Notez qu’une chaîne propre signifie moins d’usure (en plus de faire beau).
Vous le savez tous, une chaîne accumule toutes sortes de scories microscopiques qui viennent se loger sous les rouleaux des maillons et l’usent prématurément.
Parmi les différentes méthodes, il y a les plus simples….
le pinceau et le dégraissant type essence ou white-spirit. Sacrilège! ces produits sont à proscrire: ils attaquent le pneu et la peinture du cadre.
…et les plus élaborées
le nettoyeur de chaîne, un bon outil, mais les bombes ne sont pas données
comme le nettoyeur de chaine auquel il faut adjoindre une recharge de dégraissant.
ça ne fait pas tout et la recharge est vide épuisée.
Finalement j’ai opté pour une solution mixte…
le dégraisseur + le pétrole
pétrole désaromatisé. A 4 euros le litre, une chaîne nickel pendant des mois!
Le pétrole a un double avantage: il est gras et peu cher.
Je remplis donc le dégraisseur de pétrole et je mouline la chaîne dans les deux sens pour bien dissoudre le cambouis…je vide le jus sur un essuie-tout…et je recommence.
et après?….
Après, je passe un coup de jet d’eau sur la chaine en la faisant tourner pour bien évacuer tous les résidus…et ensuite je sèche au compresseur pour évacuer l’humidité.
A la place du compresseur, on peut prendre un sèche-cheveux.
un coup de jet d’eau sur la chaîne pour évacuer le reste des impuretéssécher la chaîne au compresseur pour évacuer les gouttelettes d’eau entre les maillons, puis achever d’essuyer au Sopalin
Je sais, ça parait artisanal, mais c’est efficace.
Avec un pinceau, on peut aussi badigeonner la cassette de pétrole, puis le jet d’eau, puis le séchage.
Et enfin…huilez votre chaîne avec de l’huile fine.
Il faut que l’huile pénètre dans les axes de maillons et dans les rouleaux…sans en mettre trop!
Faire tourner la chaîne en même temps que vous huilez
Évacuez le surplus éventuel avec un chiffon ou un essuie-tout.
Une chaîne de VTT propre et huilée durera plus longtemps
Pascal Bride en compagnie de deux coureurs du VC Soultzia. Le jaune lui ira très bien, on le verra mieux sur la route. (image FB)
Pascal Bride, dit Bridou, le célèbre amateur de défis à vélo va rejoindre le Vélo Club de Soultz.
Sur sa page Facebook, Pascal Bride annonce qu’il reste cependant membre du Cyclo Club Kingersheim (CCK) je le quitte pas totalement en effet .. j’ y reste mais disons que sur le plan vélo, j’ ai besoin de » motivations » ,de renouveau, de jeunesse …de soutiens compétitions aussi.. enfin un tas de petites choses qui font que je suis venu aussi dans un autre club
Il est vrai que ces derniers temps le club de Kingersheim a perdu une part de sa pratique sportive…et la vocation sportive du club de Kingersheim n’est plus aussi affichée que par le passé.
Je ne sais pas si ce désamour frappe tous les blogueurs, mais force est de constater que les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Depuis 2014, Vélomaxou perd chaque année de l’audience.
188000 pages vues en 2014, puis une lente érosion.
Elle semble stabilisée aujourd’hui. Je pense arriver à 140.000 pages en cette fin d’année.
Mais il est vrai que je produits moins d’articles: près de 800 en 2014 et moitié moins aujourd’hui.
En revanche, et c’est réconfortant, mes visiteurs sont toujours fidèles.
65000 en 2014 et 57500 à l’heure actuelle (8 octobre)
Une lente érosion des pages vues mais un lectorat qui se maintient
Le parti pris de ce blog est d’embrasser tout le spectre du monde cycliste à l’exception de la compétition.
Je garde cette ligne même si mon regard citadin est moins aiguisé depuis que j’ai quitté l’agglomération mulhousienne.
Mais je continue d’aimer tous les vélos, je devrais dire tout le vélo pour être encore plus universaliste.
Le soir à la veillée, j’ai pris l’habitude de parcourir ma ville quand le tohu-bohu de la circulation s’est calmé. Un exercice qui pourra surprendre.
Je rejoins le centre-ville et souvent je longe la Thur au pied du Rangen pour le retour.
Il faut un phare puissant car c’est le noir total en cette période de l’année et je ne suis pas nyctalope sur ce chemin où je rencontre parfois un monde interlope.
Une sombre silhouette à l’approche, on se frôle, et le reste d’une effluve ensuite…
Les coureurs à pied se projettent avec leur frontale sur la tête, je les vois de loin arriver comme des feux follets.
En haut des vignes, derrière les lambeaux de brumes, les feux des vététistes ondulent à l’orée du bois.
On allait voir ce qu’on allait voir
Effectivement on a vu.
Depuis le défilé de cette jeune caste diplômée des hautes études autour du président Macron, les choses ont bien changé.
Notre roi semble nu.
Il semble à présent se raccrocher aux branches du torrent médiatique qui déferle autour de lui.
Trempé jusqu’à l’os dans sa chemise blanche, il n’a trouvé en face de lui qu’une petite frappe pour lui tenir la main et nous adresser un doigt d’honneur.
C’est la première fois que j’en voyais un à Thann hier soir.
Il se dépêchait de traverser au feu d’Intermarché pour ne pas manquer le feu vert.
J’ai vérifié, il y a un site à Mulhouse.
Les types sont arnachés avec une grosse boite sur le dos marquée Uber Eats.
Les conditions sont drastiques pour accéder au statut.
Tout à fait dans le style « esclave » voulu par El Khomry sous Hollande et la loi travail de Macron.
D’abord, il faut être auto-entrepreneur, avoir son matériel, un vélo et un smartphone, faire réviser son vélo chez Cyclofix (?), ensuite attendre les commandes.
Avec tout le pognon que nous pique Macron, il ne me reste plus qu’à essayer.
3,50 €/course + 1,3 €/km
Exemple à Thann:
Prise en charge de repas à Thann centre-ville, livraison au Centre d’Activités de Vieux-Thann 6.4km AR:
8.32€ pour les km
3.50€ pour la course
total 11.82€
Attention pour être micro-entreprise, il faut payer …
Plafond pour les services: 70 000 € de chiffre d’affaires annuel maximum en 2018
TVA à payer à partir de 35.000 euros de CA.
Cotisations sociales: 23,1 % pour les activités de prestation de services commerciales ou artisanales, plus 0,2% de contribution à la formation professionnelle
Il y a quelques jours (le 25 septembre) à Mulhouse, une ambulance est entrée en collision à un carrefour à feux avec un autre véhicule.
Sous l’effet du choc, l’ambulance s’est renversée.
Elle ne contenait pas de malade et les deux ambulanciers en ont été pour une belle frayeur.
Vient la suite…c’est à dire l’enquête.
L’ambulance utilisait son « deux tons » alors qu’elle n’en avait pas le droit.
Ambulances, attention à l’abus de sirène!
Il faut savoir que les ambulances privées disposent de deux types de sirènes et que la plupart des usagers ignorent cette subtilité qui fait pourtant toute la différence entre un véhicule prioritaire et un véhicule qui ne l’est pas. La vidéo ci-dessus en témoigne.
la sirène trois-tons (do-mi-do) qui signifie aux usagers de la route une facilité de passage mais en aucun cas une quelconque priorité.
la sirène deux-tons. L’ambulance ne peut actionner son deux-tons que lorsqu’elle est en mission Samu, donc dûment mandaté par ce dernier.(art R311.1 du code de la route)
Avec le deux-tons, on l’a compris, la voie est libre…et il est plus facile pour l’ambulancier de transporter le patient au rendez-vous fixé parmi les encombrements sans prendre du retard…et de rentrer à sa base lorsque le véhicule est vide.
Ces professionnels de la route travaillent en tension toute la journée. Je n’en dis pas plus…car l’ambulancier me rétorquera que si on me conduit à un scanner, il faut être à l’heure.
Cet abus de sirènes deux-tons par les ambulanciers méritent qu’on y mette fin puisqu’il contrevient à la loi.
A Mulhouse, une procédure a été rédigée pour usage abusif du deux-tons.
Les chevaux du Thannerhubel sur fond d’Alpes bernoises
Je grimpe là-haut une ou deux fois par an.
C’est tellement irrésistible…mais un peu dur pour moi à vélo.
Je commence par le Gsang, puis après je monte au refuge du ski-club de Mulhouse et ensuite une fois au refuge du Rossberg, je grimpe jusqu’à la table d’orientation.
Je ne vous fais pas un grand discours, les images se suffisent.
C’est qui celui-là? à Willer sur Thur je prends le chemin forestier Altrain SudQuand j’arrive au refuge s’Holzhauier Hittel (809m), je viens de croiser un groupe de randonneurs à la descente. Les cendres sont encore chaudes, j’en déduis qu’ils ont déjeuné là. Il est beau ce chalet.Devant le chalet, la plaine d’Alsace et son nuage de polluants couleur orangéeJe ne me suis pas attardé au Gsang, il est déjà 16h passé, la fermière ne me salue même pas et le chien à la gueule carrée vient vers moi et m’attrape le talon. Je saute en bas du vélo pour me protéger, il s’en va.Avant l’ancienne ferme, je vais obliquer à droite jusqu’au ski-club MulhouseMe voici sur la ligne de crête et il fait très beau. L’herbe est sèche. La dernière grimpée en face de moi, je la fais à pied sur jusqu’à la cote 1183A la table d’orientationVue sur les Alpes dans un halo orangéDescente vers le ski-club ThannDescente à la ferme-auberge du Thanner HubelThann en contrebas. Je rejoins la Fourmi et retour à Thann par le Steinby.
Pour un peu, la démission surprise de Collomb serait passée inaperçue.
Tout doucement, la France médiatique sort de son Aznavouriamania.
Quatre pages dans le journal l’Alsace.
Toutes les télés concentrées sur le sujet.
Halte au feu!
Remarquez que Aznavour, les jeunes n’en ont rien à cirer
Ses chansons étaient depuis longtemps rangées au rayon des invendus.
Mais quand un monument comme Aznavour disparaît, la France ne peut s’empêcher de redevenir franchouillarde. Comme elle l’a été pour Johnny.
Sauf qu’avec Aznavour on caresse plutôt les retraités des catégories++ dans le sens du poil gris, ceux que Macron essaient de dézinguer au chalumeau justement.
Aznavour aux Invalides.
La France, faute de perspectives, se réfugie dans le mémoriel et le grandiloquent.
Le vélo électrique, chacun le sait, c’est le vélo fatal, celui dont on a du mal à se remettre.
Les « cyclistesmusculaires » sont épouvantés. Ils craignent la contamination. D’autant que certains sont devenus électro-sensibles: ils portent en eux un gène de prédisposition au vélo électrique.
Léger embonpoint, cardiopathie compatible avec les batteries lithium, …bref! comme disait Pépin, tous les signes annonciateurs d’une mutation prochaine du virus électrique qui les feront basculer vers le vélo hybride, cette chose à mi-chemin entre la petite reine et la fée électrique.
Le diable est en nous, il faut se faire vacciner tout de suite pour exorciser le mal.
J’ai fait mine de m’intéresser à l’étiquette, puis je suis passé devant les compères…Sur l’étiquette, il est écrit « merci de respecter le travail des autres; merci de ne pas voler le bois des autres » un vœu pieux sans aucun doute pour qui n’a pas de morale
Je suis passé en douce devant eux à hauteur du camping en précisant que je n’avais aucune intention belliqueuse d’en découdre, comme pour m’excuser.
Le « maxou » impayable, il s’excuse de passer devant deux types pas nés de la dernière pluie.
Perdu!
Les deux types se sont tus en me regardant passer, piqués dans leur orgueil.
J’ai donc mis un booster pour rester devant avec mes restes d’adrénaline et de testostérone.
A chaque lacet, mouvement de casque vers l’arrière…j’entendais le cardio en émoi qui gémissait sur le cadran.
Ta gueule, le cardio!
C’était pas le moment de péter une durite…
Puis à Kohlschlag, j’ai vidé tous mes bidons pour arriver en haut plus vite et j’ai mis le chrono en marche.
J’attends mes poursuivants
Une minute cinquante huit d’avance!
La dérision à l’état pur.
Sur le banc de granit, chacun a repris son souffle et parlé « triple » et « compact », un sujet confraternel.
Le plus aguerri expliquait sa technique de grimpée, « je remets trois dents quand c’est moins dur »…tout en dégustant une banane…« mais dans les grandes pentes, je prends le triple et je me cale sur le pignon du milieu et je n’en bouge plus… »
A chacun son sophisme! ça fait toujours impression devant l’auditoire.
N’en parlons plus.
C’est très beau ici m’a dit l’autre. Les nimbus traînaient en lambeaux sur le Markstein au loin
La hache de guerre enterrée, on a poursuivi jusqu’au Vieil Armand et ses cargaisons de touristes en pèlerinage mémoriel.
La culture vélo allemande commence là, devant ce feu piéton ET vélo. En France, ce signal est méconnu, on tergiverse pour faire admettre qu’un vélo qui traverse n’a pas les mêmes droits qu’un piéton vis à vis des voitures: il faut descendre de son vélo pour traverser
Imaginez deux villes distantes de cinq kilomètres qui s’unissent et forment une agglomération de 80.000 habitants; c’est le cas de Villingen-Schwenningen en Forêt-Noire.
Aucune chance que cela advienne en France, c’est comme si on voulait fusionner Thann et Vieux-Thann qui se touchent, pourtant.
ô grand jamais!
Je me suis donc offert un week-end en Forêt-Noire.
A Donaueschingen en passant par Titisee, à Bad-Durrheim, à Triberg et donc à Villingen-Schwenningen.
Du vélo uniquement à Villingen.
Titisee, le lac, les coucous et la clientèle asiatique.
C’est réducteur pour qui ne sait pas voir, mais d’un clin d’œil, je m’arrête sur ce qui surprend mon regard.
Passons!
Donaueschingen, Église baroque Sankt Johann. Impossible d’y échapper!
A Donaueschingen, c’était jour de mariages.
La future mariée attire les regards; elle est belle dans sa robe blanche toute brodée et son foulard discrètement ajusté.
Devant le Musée d’Art Moderne rutilant, sur les bords de la Brigach, ses deux amies lui tiennent compagnie, tandis qu’un groupe de jeunes hommes sont réunis pour la prise de photos-souvenirs sur les marches de l’édifice.
Puis le cortège de grosses berlines a traversé le cœur de ville dans un concert de klaxons en direction du restaurant italien du club de golf.
La communauté turque du Bade-Wurtemberg est pleine de jeunesse et d’allégresse.
Le Président turc Erdogan n’oublie pas ses résidents extérieurs, il est venu cette semaine inaugurer la toute nouvelle mosquée de Cologne.
Étonnante Allemagne!
La quiétude allemande dans le parc de Donaueschingen
Puis, j’ai repris ma marche dans le Fürstenbergischer Park le long de la Brigach.
De larges allées où cohabitent piétons et cyclistes.
A neuf heures, deux degrés en ce dimanche 30 septembre à Villingen-Schwenningen
La selle de mon cheval en aluminium est toute mouillée par la rosée du matin.
Il grelotte.
Et moi aussi.
Je n’avais rien préparé, je me suis donc fié à la signalétique abondante.
Je pars de Kneippbad à l’ouest de Villingen et je longe la Brigach en bordure de la Germanwald
Admirons le pavage des voies.
Les Allemands sont orfèvres en chemins et trottoirs pavés, un travail méticuleux qui doit coûter bonbon…
Une signalétique allemande pour randonneurs à pied ou à vélo.
Se perdre en forêt? difficile à admettre quand on considère le luxe de la signalétique.
L’Allemand aime la nature, il la bichonne et la nature sait lui rendre.
Je relativise car il s’agit du Bade-Wurtemberg et je ne connais pas les autres lands.
A force de longer la Brigach, je cherche à grimper dans la forêt voisine.
Je vais prendre l’Oberhausweg. Des panneaux comme ceux-là en relief et en bois, c’est déjà des œuvres d’artau bord du Weiherweg
Puis je reviendrai au bord de la rivière.
prise d’eau du moulin
la piste est libre, y compris en traversant Feldner Mühle qui est aussi un centre de loisirs équestre. Je ne sais pas traduire Sonntag ist Bewirtung? (dimanche accueillant?)
Puis j’irai faire un tour en ville.
J’ai repris la route en voiture.
A Triberg, je me suis délesté de cinq euros pour avoir le droit de monter le long des cascades.
Cinq bus de touristes patientent au carrefour…
Chemins goudronnés pour touristes en tong.
les cascades de Triberg, chemin goudronné pour touristes.
Cinq caisses cernent les lieux.
A Kasse-Kenzele, on peut acheter des cacahuètes, un euro, pour les écureuils.
Depuis janvier dernier, la pluie s’est faite discrète (Thann/tempête Eleanor)
Le cycliste vit au rythme des saisons.
A la ville comme à la campagne, il s’expose aux aléas climatiques, ceux de la pluie, du vent et du froid.
Pour la chaleur, on a déjà donné cet été avec cette canicule que les pouvoirs publics hésitaient à nommer.
Trop de mauvais souvenirs sans doute!
Pour la pluie en revanche, aucun problème, le cycliste ne connait plus l’imperméable et les marchands font grise mine.
Comme ceux qui vendent des parapluies.
La sécheresse est telle que tous nos petits cours d’eau le long des collines sous-vosgiennes sont à sec.
Triste décor!
Nos voisins du Territoire sont en restriction sévère et les professionnels doivent fermer leurs commerces de lavage-auto, sinon 1500 euros d’amende, m’a t-on dit.
La Haute-Thur est aussi souffreteuse, certains réservoirs sont ravitaillés par camions.
L’Alsace (la plaine) se sent forte avec sa nappe phréatique gigantesque comme si elle était assise sur un coffre-fort.
Un coffre-fort?
Oui, car l’eau douce de la planète fait défaut partout jusqu’à ces grands lacs que la cupidité a asséché.
Il nous reste donc à attendre le froid…s’il arrive un jour.
Ressortir les cuissards longs et les gants « à doigts ».
On a encore du temps devant nous.
Die weltgrößte Kuckucksuhr im Schwarzwald
Après 48 heures passées en Forêt Noire, je rapporte dans ma besace un paquet de pixels d’images fixées sur le silicium.
Ainsi passe le temps.
Il y a vingt ans, on aurait dit des kilomètres d’images fixées sur la pellicule.
Je vous raconterai ce la plus tard.
On commencera par le Kuckucksuhr
Le coucou (Kuckucksuhr) made in Germany de Titisee, vous y croyez vous?
Moi, j’ai du mal…sauf si je voyais de visu les travailleurs s’atteler à monter ces bijoux romantiques au fond des vallées de la Schwarzwald.
Même si le coucou de Forêt Noire semble plutôt trouver son berceau ou son nid à Triberg, des importateurs asiatiques ont du trouver matière à s’intéresser à l’heure allemande.
Les petites étiquettes blanches font partie du décor, juste pour nous rappeler que le coucou de la Forêt Noire peut atteindre jusqu’à deux mille euros avec un mécanisme qui, je le présume, n’a rien de Suisse.
Ce qui est amusant, c’est de voir la clientèle asiatique qui se presse dans cette boutique.
Là par exemple, je m’arrête. Et parfois je recule pour retrouver le bon plan de vision.Qui saura reconnaître ce clocher?…c’est facile.
A vélo, j’ai cette faiblesse de m’arrêter pour un oui, pour un non.
C’est contraire à l’esprit du vélo à plusieurs et en partie une des raisons qui m’a fait arrêté ce type de pratique en groupe; beaucoup se demandaient pourquoi je m’arrêtais ou pourquoi je traînais derrière.
Bref, tout seul je suis content.
Je suis du genre contemplatif et bucolique, pas toujours au goût de la discipline sportive.
C’est donc pour regarder le paysage que je m’arrête, le photographier et rapporter un souvenir…et aussi, je l’avoue sans gène, souffler un peu quand je renâcle dans les côtes.
A VTT, on distingue parfois à peine le sentier s’il est peu pratiqué et la nature se referme volontiers derrière nous et l’étroite trace de nos pneus.
En période de vendanges, les chemins sont parfois barrés aux randonneurs et des panneaux interdisent le passage. A la cote 425 de Steinbach, les viticulteurs craignent surtout les sangliers. Ils disposent aussi des filets avifaune et des sifflets répulsifs.
Refermez les barrières si vous les ouvrez pour passer.
Les maires et le vélo: je t’aime moi non plus! Envoyer les vélos au casse-pipe, certains élus n’hésitent pas comme ici à Neuve -Eglise (Bas-Rhin)
En congrès, les maires ruraux sifflent le vélo.
C’est Olivier Razemon qui le rapporte sur son blog où l’on pourra lire les détails de cette curieuse réaction des maires de nos communes profondes.
Où est le problème?
Le problème vient de la défiance qui s’est installée entre le monde rural et nos gouvernants sur les questions de mobilité.
Le 80 km/h imposé d’en haut n’y est pas étranger et c’est le vélo qui trinque.
C’est ainsi qu’on pourrait résumer les choses.
Pour un maire de petite commune, la solution vélo c’est de la foutaise face aux grandes questions environnementales auxquelles sont confrontées les collectivités rurales.
Comme le dit un maire « je n’ai aucune envie de prendre un vélo pour rejoindre la gare à 45 km ».
Thann: 28000 véhicules par jour! la ville est coupée en deux par la nationale 66, les cyclistes sont invités à traverser à pied face à la Poste et disposent d’un passage souterrain à l’arrêt de tram Saint-Jacques
Une association de défense des cyclistes est en gestation dans le secteur Thur-Doller, deux vallées du Haut-Rhin très empruntées par le trafic routier.
Une petite sœur du CADReS Mulhouse (Cyclistes associés pour le droit de rouler en sécurité) en quelque sorte.
Sous l’impulsion d’une poignée de cyclistes au quotidien, celle-ci entend faire entendre sa voix sur le modèle du CADReS Mulhouse.
Sa zone d’influence irait de Cernay à Wildenstein et de Burnhaupt à Sewen.
Il est vrai que la problématique cycliste dans ces deux vallées mérite l’intérêt.
Parcourues par deux itinéraires cyclables
la piste cyclable de la Doller relie le Pont d’Aspach à Sewen (20km)
les deux vallées concentrent une importante population et supportent un important trafic routier générant dangers et pollutions.
Ranspach a choisi en 2007 « d’étrangler » la route nationale 66 dans sa traversée au grand dam des voyageurs motorisés qui rejoignent la Lorraine ou qui arrivent en Alsace avec une bande cyclable sur trottoir
La future association souhaite se pencher en priorité sur les usages utilitaires du vélo:
le trajet domicile-travail (encouragé modestement par les pouvoirs publics),
les déplacements locaux inférieurs à un kilomètre
favoriser les trajets des écoliers et des collégiens à vélo
…l’idée de base étant de faciliter l’usage du vélo pour les petits déplacements.
Dans la vallée de la Thur où la circulation de la RN66 constitue un véritable frein à l’usage du vélo, les élus vont être appelés à améliorer leurs dispositifs d’incitation au vélo.
Comme on l’imagine, les points noirs sont nombreux et les solutions pas toujours faciles à élaborer.
Surtout dans la vallée de Thann qui voit passer sur la RN66 chaque jour 28000 véhicules dont 1700 poids lourds!
sous des abords bucoliques, la VV331 permet aux cyclistes de voyager à l’écart de la route nationale 66 le long de la vallée de la Thur
Du coté des élus, les initiatives manquent face à cette déferlante de véhicules et certaines sont parfois peu au goût des cyclistes comme celle de François TACQUARD, Président de la Communauté de Communes Adjoint au Maire de STORCKENSOHN, qui déclarait dans les colonnes du journal l’Alsace le 10 novembre 2017 à la suite d’un accident de poids-lourd « Il ne faut plus qu’une telle situation se reproduise. Des solutions existent, puisqu’il y a, le long de la vallée, des voies annexes, rues communales, chemins ruraux ou pistes cyclables, qui pourraient être ouverts en cas de bouchons importants » .
Réquisitionner les itinéraires cyclables en cas de bouchon sur la RN, une solution de facilité qui sera loin de satisfaire riverains et cyclistes!
Attendons de voir cette future association cycliste portée sur les fonts baptismaux d’ici la fin de l’année 2018!…
Le vélo suisse entre dans la Constitution
La Suisse a voté le dimanche 16 septembre pour l’inscription du vélo dans sa Constitution par 73.6% des voix exprimées.
De quoi donner du baume au cœur des militants et des usagers cyclistes!
Une mesure plutôt symbolique de l’avis des observateurs qui notent que la traduction de cet engagement vise à «fixer des standards de qualité et de sécurité, mener des projets pilotes novateurs, etc » (selon la conseillère nationale verte Lisa Mazzone)
Les pistes cyclables pourront être encouragées sur le même principe que les chemins pédestres.
Une image saisie hier le long du canal de Dannemarie
J’avais déjà utilisé temps pis dans le passé alors aujourd’hui temps pétueux, calembour péteux.
Alors…ça vient ou ça vient pas, la tempête de vent?
J’ai renoncé ce matin à sortir mes vélos, influencé par ces mesures de prudence qu’on nous distille à tout bout de champ et à brûle-pourpoint.
Ici en Alsace, les grands champs ont de nombreux bouts, c’est encore plus pénible.
On attend le coup de vent annoncé par Météo France en Alsace.
Les parcs et jardins publics seront fermés à 15h30, Pourtalès a laissé des traces.
Confiné chez moi, j’en pince pour mes pinceaux, tous heureux de faire trempette dans leur bocal après un régime sec de plusieurs semaines.
Les images des ouragans marquent les esprits, alors on se calfeutre chez soi et les fêtes de plein air en subissent les conséquences.
Je pense à la Schwalmala d’Hirsingue qui a lieu ce jour. Les organisateurs, optimistes, déclaraient pourtant la veille sur Facebook « grand soleil annoncé ».
Perte sèche dès que le temps devient humide, les boissons peuvent être rendues aux grossistes mais les nourritures périssables seront gâchées.
Une concertation publique a lieu actuellement à Vieux Thann et dans les communes concernées pour la création d’une nouvelle voirie reliant directement la RN66 à Leimbach sur la RD35.
Le projet consisterait à instaurer un barreau entre le giratoire à l’entrée de Vieux Thann (au niveau des glaces Alba) et la RD 35 à l’entrée de Leimbach.
L’intention est louable dès lors qu’elle comprendra un itinéraire Voie Verte parallèle pour les cyclistes et les piétons entre Leimbach et Vieux Thann.
Leimbach. C’est ici que le barreau routier en projet viendra se raccorder sur un giratoire. Un de plus!
Ne perdons pas de vue que le but de cette nouvelle infrastructure consiste aussi à dévier les 7000 usagers motorisés qui traversent Vieux Thann journellement et qui viennent ou se rendent en direction de Leimbach, Roderen, Guewenheim et Rammersmatt.
Voila de quoi mettre l’accent sur la dangerosité de cet itinéraire Vieux Thann/Guewenheim beaucoup trop étroit et sans accotement emprunté par de nombreux cyclistes.
Un itinéraire que j’évite de prendre tant je m’y sens en insécurité.
C’est un billet du 13 novembre 2017 qui redevient d’actualité tant les médias s’intéressent au sujet des retraites.
Je le republie avec délectation.
Malgré moi, Macron a réussi à devenir mon président. Le président des riches.
Je l’ignorais, maintenant je le sais, je suis riche.
Plus riche que riche? je ne sais pas, mais ce que je sais, c’est que je ne suis pas encore assez riche pour m’exonérer de mes devoirs comme d’autres le font dans les Paradise Papers.
Je suis donc un riche couillon qu’on peut encore taxer sans vergogne pour renflouer les caisses sans fond de l’Etat.
Car figurez-vous que par un tour de passe-passe bercynéen, j’ai été versé à mon insu dans les 20% de ceux qui continueront à contribuer à la fameuse taxe d’habitation.
Je suis fier, je devrais être fier, et mon consentement à cet impôt doit être total depuis que j’ai appris que seulement deux sur dix d’entre-nous ont l’honneur suprême et le privilège de figurer parmi les bons cotisants au bien-être de la République.
Mais ce n’est pas tout, l’informatique est diabolique.
En même temps qu’elle permet aux heureux patrons de calculer d’un clic le coût d’un licenciement, elle permet aussi de savoir combien les bienfaiteurs de la taxe d’habitation vont devoir, en plus, casquer au titre de la CSG nouvelle réservée aux chers retraités.
Comme vous pouvez l’imaginer, je n’ai pas une grande expérience de l’auto.
Celle que je pouvais avoir il y a trente ou quarante ans, je l’ai perdue.
Je suis plus souvent sur mon vélo que dans mon auto.
Alors au volant de temps à autre, je m’applique.
Je m’applique à respecter tous ces interdits et toutes ces limitations de vitesse qui font qu’un trajet automobile est devenu un concours de saut d’obstacles pour tenter d’arriver du point A au point B sans déclencher ces automates qui flashent les bords de route.
Samedi, un voyage familial de 100 km, à peine.
Au moins cinq radars, soit un tous les 20 kilomètres dans cette jungle de limitations qui font que de 110, on passe à 90, puis à 70, puis à 50, puis à 80, puis à nouveau à 70 avant de repasser à 90!…sans parler des zones 30 en ville!
J’aborde donc le radar de la RN66 confiant, un œil sur le compteur qui marque 88 km/h et l’autre sur la lucarne du cyclope.
Flash!
J’ai voulu refaire le film à l’envers pour savoir ce qui n’avait pas marché dans ma stratégie préventive.
Inutile, m’a dit ma femme, depuis la dernière fois c’est passé à 80!
J’attends donc ma prune.
Encore un argument pour déboulonner Macron et ses radars aux prochaines élections.
Isabelle m’indique que Le Coureur et son ombre de Olivier Haralambon vient de paraître.
Né en 1967, Olivier Haralambon est écrivain, philosophe et ancien coureur. Son roman, Le Versant féroce de la joie (Alma, 2014) a été salué par la critique.